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10 novembre 2025
Célébration du 80ème anniversaire des Nations Unies : “Construisons notre avenir ensemble”
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10 novembre 2025
Coup d’envoi de la COP30 : un appel urgent à agir pour le climat et à renforcer les financements
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10 novembre 2025
Témoignage de M. Tiana Rasamimanana, Président du SIM
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Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Publication
10 juin 2025
Rapport annuel des résultats Madagascar 2024
Dans un contexte mondial toujours difficile, le pays a achevé son cycle électoral, formé un nouveau gouvernement et présenté une nouvelle Politique générale de l'État qui fournit aux partenaires de développement des priorités claires pour la période 2024-2028. Bien que l'économie ait progressé à un rythme plus soutenu, des défis socio-économiques et environnementaux structurels subsistent et nous interpellent à redoubler nos efforts pour l’accélération des progrès vers le Programme 2030, en ne laissant personne de côté.Au niveau international, en adoptant le Pacte pour l'avenir lors du Sommet de l'avenir en septembre 2024, Madagascar a confirmé son engagement en faveur d’un système multilatéral qui répond aux attentes de toutes et tous et à renforcer la coopération pour faire progresser les aspirations et les objectifs communs, en particulier ceux des Objectifs de développement durable. Le pays a mené un processus inclusif pour préparer sa participation active au sommet, en donnant une voix forte à sa jeunesse pour exprimer sa vision du développement durable du pays à l'approche de 2030, et nous avons été fiers d'accompagner Madagascar dans ce processus.Au niveau national, en 2024, le système des Nations Unies a entamé la mise en œuvre d’un nouveau Plan-cadre de coopération, aligné sur la Politique générale de l’État. Ce nouveau plan-cadre décrit la contribution collective de 20 entités du système au cours de la période 2024-2028, en s'appuyant sur la complémentarité de leurs avantages comparatifs. Il nous a donné un nouvel élan pour travailler d'une manière toujours plus intégrée afin d'obtenir un impact plus important et plus durable. Dans ce contexte, nous avons uni nos forces à celles de nos partenaires dans des domaines tels que la transformation des systèmes alimentaires, y compris la nutrition, l'agenda climatique et la lutte contre les violences basées sur le genre, entre autres.Le système des Nations Unies reconnaît de plus en plus l'importance de la cohérence politique afin que les progrès réalisés dans un domaine ne nuisent pas aux progrès réalisés dans un autre, mais au contraire les soutiennent. Guidé par ce principe, en tant que partenaire de développement fiable de Madagascar, en 2024 nous avons été ravis de renforcer notre collaboration sur un certain nombre de politiques et de stratégies, y compris dans les domaines de la petite enfance, de l'égalité des sexes, de la lutte contre la corruption, parmi beaucoup d'autres.Au niveau technique, le système des Nations Unies s'est concentré sur le renforcement des capacités d'un large éventail d'acteurs sociaux afin de favoriser un développement durable inclusif. Parmi beaucoup d'autres, dans le domaine de la gouvernance, on peut citer les entités publiques qui ont mis en place des systèmes d'information pour une meilleure gouvernance, les communes qui ont finalisé leurs plans de développement local intégré et inclusif et qui seront ainsi mieux à même de fournir des services de qualité à leurs habitants, et les hommes et les femmes qui ont pu accéder aux services de la justice. En matière de développement social, des milliers d’enfants souffrant de malnutrition ont bénéficié de prise en charge, des milliers d’écoliers ont reçu quotidiennement des repas chauds et nutritifs à l'école, des millions de personnes ont bénéficié de services de santé et des milliers de ménages ont eu accès à l'eau potable et à l'assainissement. En outre, les jeunes qui, avec notre soutien, ont accédé à la formation technique et professionnelle contribueront au capital économique du pays, tout comme les centaines de micro-, petites et moyennes entreprises qui ont eu un accompagnement technique et les producteurs qui ont bénéficié de la mise en place de structures économiques telles que les centrales solaires et les systèmes d'irrigation. En matière de capital environnemental, nous avons contribué à renforcer la résilience de milliers de personnes face au changement climatique et à la réduction des risques de catastrophe, tout en facilitant la restauration des milliers d'hectares de forêts dégradées et de mangroves.
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Histoire
16 septembre 2024
Participation des cinq jeunes Malagasy au Sommet de l’Avenir
Cinq jeunes porteront la voix de la jeunesse Malagasy au Sommet de l’Avenir qui se tiendra à New York qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024 prochain. Deux journées d’action précéderont le sommet auxquelles ces jeunes participeront activement. Sous tutelle du ministère de la Jeunesse et parrainé par le Ministère des Affaires Etrangères et financé par les agences du Système des Nations Unies dont l’UNICEF, L’UNFPA, le PNUD, l’UNESCO et l’OHCHR à travers le Fonds de consolidation de la paix PBF. Ces jeunes se préparent pour porter haut le drapeau de Madagascar. Ils seront dans la délégation officielle de Madagascar. Rappelons que le 21 juin 2024 une journée nationale de plaidoyer, d’information, de sensibilisation et de mobilisation autour du Sommet de l’Avenir a été organisé conjointement par les Nations Unies Madagascar avec le ministère des Affaires étrangères. A cette occasion, la campagne « Donnons la voix à l’avenir » avec les jeunes a été lancé afin de démontrer que la voix de la jeunesse compte et qu’il est nécessaires de prendre en considération leur participation et leur intervention dans les prises de décisions à l’échelle locale, nationale et internationale, Les jeunes se présentent comme étant l’architecte pour construire un avenir meilleur et la campagne leur ont permis d’émettre des réflexions et d’exprimer leurs visions, attentes, espoirs, soucis relatifs à l’avenir.« Les jeunes sont les acteurs du présent pour construire un avenir meilleur ! » Le sommet de l’avenir revêt d’une grande importance car l’objectif général sera de parvenir à un accord – appelé le Pacte pour l’Avenir - pour réformer et revigorer le système multilatéral. »Le Sommet constitue un catalyseur pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l'Agenda 2030. Le Système des Nations Unies à Madagascar appuie les efforts de l'État et du Gouvernement pour atteindre ces objectifs, en impliquant tous les acteurs afin que chacun prenne pleinement conscience de l'importance du Sommet et adhère à une vision collective d'un avenir commun à l'échelle mondiale. Des thématiques spécifique ont orienté les échanges et les discussion avec les jeunes afin qu’ils puissent manifester leurs attentes et leurs visions des jeunes sur l’Avenir commun lors de la campagne dont :la Paix et la Sécurité Internationale où la prévention des conflits a été mis en avant. ; la Science, technologie et innovation et coopération numérique afin de mettre les avancées technologiques au service du développement et de la Paix mondial ; la transformation de la Gouvernance mondiale afin de redonner la place au multilatéralisme et la réforme de l’architecture mondiale. Les jeunes participants à la Campagne « Donnons la voix à l’avenir » ont souligné qu’« Il existe plusieurs manières qui pourra faire participer les jeunes, mise en place d’unePolitique pour les jeunes. Mise en place d’une stratégie rivant à offrir des emplois aux jeunes. » L’appartenance des jeunes à une association ou à un réseau constitue un atout. La solidarité et l’inclusion sont également primordiales selon les jeunes. La présence des jeunes Malagasy sur le plan international devrait s’élargir afin qu’ils puissent faire partie des groupes de lobby et de plaidoyer.La participation de ces jeunes au Sommet de l’Avenir contribuera à cette ouverture à l’internationale.
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Histoire
21 décembre 2023
Le Sommet sur les Objectifs de développement durable : le moment de passer de l’appréhension à l’espoir et du pessimisme croissant à une action accélérée
Nous sommes à sept ans de l’échéance pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (le Programme 2030). C’était en 2015 que les États membres des Nations Unies, y compris Madagascar, se sont engagés avec optimisme et à l’unanimité à atteindre ces objectifs ambitieux en mettant en place des politiques et des actions tangibles visant à mettre fin à la pauvreté, réduire les inégalités et protéger l’environnement.
À mi-parcours du Programme 2030, il est temps de se rendre à l’évidence. Pour la première fois depuis des décennies, les progrès mondiaux en matière de développement s'inversent sous l'effet combiné des conséquences persistantes de la COVID-19, de l’urgence climatique, de la crise économique et des conflits dans différentes régions. Les crises multiples que nous avons tous connues au cours des trois dernières années ont porté des coups sévères à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Comme l’a déclaré Lachezera Stoeva, Présidente du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) : « Nous sommes à mi-chemin de 2030 et pourtant loin d'atteindre les ODD. La mauvaise nouvelle, c'est que nous avons perdu sept ans. La bonne nouvelle, c'est qu'il nous reste encore sept ans et que les victoires sont à notre portée ».
Un plan de sauvetage pour l’humanité et la planète
Pendant la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies en ce mois de septembre, un sommet aura lieu à New York pour marquer ce moment critique. Durant ce « Sommet sur les ODD », les États membres de l’Organisation des Nations Unies se réuniront pour réaffirmer leurs engagements collectifs en faveur des ODD et de la promesse de ne laisser personne de côté, et pour se rallier autour d’un « Plan de sauvetage pour l’humanité et la planète ». Ils seront interpellés à renouveler et revitaliser la promesse du Programme 2030, à s’engager à progresser plus rapidement pour opérer des transformations nécessaires et à exiger une action urgente sur le financement des ODD.
Le Sommet sur les ODD sera ainsi le point de départ d'une nouvelle dynamique visant l'inversion des trajectoires et l’accélération des progrès vers les ODD. Comme l’a expliqué le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies : « Le tableau est bien sombre et comporte des obstacles à chaque tournant. Mais alors que nous sommes à mi-parcours de l’échéance de 2030, une vérité primordiale s’impose à moi : Le changement est possible. Une régression n’est pas une fatalité. La pauvreté, la pollution et l’inégalité des genres ne sont pas gravées dans le marbre. Il s’agit de tendances qui peuvent être inversées, de problèmes qui peuvent être réglés, de tragédies qui peuvent être évitées, de vies qui peuvent être sauvées. »
Le succès du plan de sauvetage des ODD ne sera possible qu'avec la collaboration de toutes les parties prenantes. La communauté internationale doit faire le nécessaire pour que les systèmes mondiaux de financement, de dette, de commerce, de données et de technologie fonctionnent pour tous les pays, y compris les pays pauvres et moins avancés. Nous comptons également sur les chefs de gouvernement de tous les pays pour redoubler d'ambition pour conduire les transformations nécessaires à la réalisation des ODD. Finalement, la société civile, le secteur privé, les autorités locales, le monde universitaire, les jeunes doivent aussi être impliqués car ils détiennent les clés des solutions innovantes et durables.
Douze initiatives à haut impact
Lors du Sommet, le système des Nations Unies présentera une série d’initiatives à haut impact qui considèrent la nature systémique des enjeux du développement durable et du Programme 2030, et qui ont été identifiées comme points d'ancrage pour l'accélération de la réalisation des ODD. Ces initiatives visent à mobiliser davantage de leadership, de soutien et d'investissement pour que ces progrès transformateurs soient réalisés au niveau des pays au cours des prochaines sept années. Elles illustrent également une offre forte et cohérente de la part du système des Nations Unies pour accélérer les progrès.
Plus précisément, il s’agit d’initiatives qui seront lancées dans 12 domaines :
Six transitions majeures des ODD :
L’énergie
La biodiversité et la nature
La transformation de l'éducation
La protection sociale et l'emploi
Les systèmes alimentaires
Le numérique
Cinq moyens pour faciliter la mise en œuvre :
La stimulation des ODD
Le commerce
La localisation des ODD
Les capacités du secteur public
Le dividende des données
La priorité transversale de l'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, avec un accent sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Madagascar, comme tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies, accorde une priorité et garde l’ambition d’atteindre les ODD, mais beaucoup reste à faire pour maintenir la promesse du Programme 2030. Afin de mieux contribuer aux transformations nécessaires dans le pays, le système des Nations Unies à Madagascar explore déjà les initiatives à haut impact à la lumière du contexte dans le pays pour préparer une offre plus intégrée dans différents domaines.
À titre d’exemple, il prévoit de renforcer son soutien à la mise en œuvre de la « Feuille de route nationale pour soutenir la transformation des systèmes alimentaires vers la réalisation des ODD » préparée en 2021, ainsi qu’à l’opérationnalisation de la « Déclaration nationale d’engagement pour la « transformation de l’éducation » à Madagascar » de 2022. Dans le cas de la biodiversité et la nature, le système des Nations Unies est en train de formuler l’offre intégrée de l’ensemble du système à la mise en œuvre du Plan National d’adaptation au changement climatique publié en 2021 et à la Contribution déterminée au niveau national élaboré en 2022. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un autre domaine prioritaire où le système des Nations Unies envisage une réponse multisectorielle cohérente pour plus d’impact, notamment par le biais d'un soutien dans quatre piliers : (1) les lois, politiques, institutions et données ; (2) la prévention, qui concerne les normes sociales et le changement de comportement, ainsi que l’autonomisation des femmes ; (3) les réponses, notamment les services pour les survivants et la répression des auteurs ; (4) le soutien et le partenariat avec les associations des femmes.
Au cours des années restantes jusqu'en 2030, en tant que système des Nations Unies, nous chercherons à nous rassembler autour des initiatives à haut impact, et nous invitons toutes les parties prenantes à se joindre à nous dans cette entreprise en renouvelant nos engagements et investissant dans les transformations nécessaires à Madagascar.
Dans le cadre du Sommet des ODD, maintenons notre promesse collective faite en 2015 d'un avenir mondial plus vert, inclusif, juste et équitable !
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Histoire
20 juin 2024
Sommet de l’avenir
Qu’est-ce que le Sommet de l’avenir ? Le Sommet de l’avenir est une manifestation de haut niveau qui rassemblera les dirigeantes et dirigeants du monde entier afin de créer un nouveau consensus international et de décider ensemble comment améliorer le présent et préserver l’avenir.Il offrira une occasion unique de restaurer une confiance érodée et de démontrer que la coopération internationale permet de relever de manière efficace les défis de notre époque ainsi que ceux qui se sont fait jour ces dernières années ou qui pourraient encore se profiler à l’horizon.Nous connaissons déjà l’objet du Sommet de l’avenir, qui est celui de nombreux accords et engagements existants, au premier rang desquels se trouve la Charte des Nations Unies, suivie de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Programme 2030, de l’Accord de Paris, du Programme d’action d’Addis-Abeba et bien d’autres.Dès lors, la question ne sera pas « quoi », mais « comment » ? Comment mieux coopérer pour concrétiser les aspirations et atteindre les objectifs évoqués à l’instant? Comment répondre aux besoins du présent tout en se préparant aux défis de l’avenir ?
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Publication
27 septembre 2024
RAPPORT DES RESULTATS - CAMPAGNE "DONNONS LA VOIX A L'AVENIR
Le « Sommet de l’Avenir » est un événement majeur prévu par les Nations Unies en 2024. Lors de ce sommet, les dirigeants mondiaux se réuniront pour examiner les failles de la gouvernance mondiale actuelle et élaborer un « Pacte pour l’Avenir ». Ce pacte vise à réformer et à revitaliser le système multilatéral pour qu'il soit plus en phase avec les réalités politiques et économiques contemporaines, tout en traçant une voie vers un avenir durable et équitable. Pour Madagascar, où les jeunes de moins de 30 ans représentent 70,6 % de la population, il est impératif que leurs voix soient entendues et prises en compte. Le Chapitre IV du Pacte pour l’Avenir, intitulé « Les jeunes et les générations futures », offre une plateforme pour aborder les préoccupations de la majorité de la population malagasy, tout en permettant de couvrir d’autres thèmes clés du sommet. Dans ce cadre, le Gouvernement et le Système des Nations Unies à Madagascar ont uni leurs forces pour organiser un programme d’information, sensibilisation et engagement appelé « La route de Madagascar vers le Sommet de l’avenir ». Une des actions phares de ce programme est la campagne « Donnons la voix à l’avenir » qui entre juin et juillet 2024 a ciblé la jeunesse de Madagascar avec le but de permettre aux jeunes de réfléchir autour des thèmes du Sommet et d’exprimer leurs visions, attentes, espoirs et soucis relatifs à l’avenir. Les résultats de cette large consultation ont été consolidé dans « La déclaration de la jeunesse malagasy », un document qui sera remis officiellement au Président de la République en vue de sa participation au Sommet. La campagne a été structurée autour de deux thématiques clés : (i) Assurer une participation véritable des jeunes dans l’élaboration des politiques et la prise de décision, et (ii) Réfléchir et agir pour les générations futures. Ce rapport détaille les résultats des sondages et des focus groups organisés dans le cadre de la campagne et présente la Déclaration de la jeunesse de Madagascar.
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Histoire
10 novembre 2025
Célébration du 80ème anniversaire des Nations Unies : “Construisons notre avenir ensemble”
Le rassemblement du personnel a été un moment fort placé sous le signe de l’unité, de la solidarité et de l’engagement collectif.Ce fut également un moment pour mieux faire connaître l’histoire de l’ONU et de renouveler les engagements de chacune et chacun pour les valeurs des Nations Unies et l’esprit de la charte : Paix et sécurité, droits humains et développement.Dr. Edward Christow, Coordonnateur résident a.i. a rappelé l’importance du 80ème anniversaire des Nations Unies et du multilatéralisme tout en invitant chacune et chacun à réfléchir et à agir : « C'est une journée qui nous invite toutes et tous à réfléchir à notre contribution à ces nobles objectifs…Je nous invite à être fiers en ce jour et à réaffirmer notre conviction que les pays peuvent accomplir des grandes choses lorsqu'ils travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs. »#UN80
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Histoire
10 novembre 2025
Coup d’envoi de la COP30 : un appel urgent à agir pour le climat et à renforcer les financements
Des milliers de diplomates et d’experts du climat se dirigent vers Belém, dans l’Amazonie brésilienne, pour la COP30, le dernier cycle en cours des négociations climatiques de l’ONU. Leur mission est on ne peut plus claire : transformer les promesses en actions et s’accorder sur des plans plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. De Kyoto à Charm el-Cheikh, malgré les décennies d’engagements et de sommets annuels, la planète continue de se réchauffer. Jamais la pression n’a été aussi forte sur les gouvernements et les entreprises pour agir - et plus seulement parler.Le choix de Belém, aux portes de l’Amazonie, la plus grande forêt tropicale du monde, illustre les enjeux : cette région est à la fois un puits de carbone essentiel et une ligne de front dans la lutte contre la déforestation et le changement climatique.La réunion de cette année vise à passer à la vitesse supérieure. Les délégués examineront les plans climatiques nationaux, plaideront pour mobiliser 1.300 milliards de dollars par an en financements climatiques, adopteront de nouvelles mesures pour aider les pays à s’adapter et feront avancer une « transition juste » vers des économies plus propres.« L’heure est à la mise en œuvre »La COP30 se profile comme un tournant décisif – un moment de vérité et un test de la solidarité mondiale.Le sommet s’ouvre lundi à Belém sur un constat alarmant : selon les scientifiques, la planète est en voie de franchir temporairement la limite de réchauffement de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris. Ce dépassement pourrait rester de courte durée, avertissent-ils, mais seulement si les pays intensifient rapidement leurs efforts pour réduire les émissions, s’adapter aux impacts climatiques et mobiliser les financements nécessaires.Ce dépassement pourrait être de courte durée, avertissent les experts, mais seulement si les pays agissent rapidement pour intensifier les efforts de réduction des émissions, d’adaptation aux impacts climatiques et de mobilisation des financements.S’exprimant lors du Sommet des dirigeants, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a été direct : « Ce n’est plus le temps des négociations. L’heure est à la mise en œuvre, la mise en œuvre et encore la mise en œuvre. »Sous la présidence du Brésil, la COP30 s’articulera autour d’un agenda d’action comprenant 30 objectifs clés, chacun piloté par un « groupe d’activation » chargé de renforcer les solutions.Baptisé mutirão, un terme autochtone qui signifie « tâche collective », l'approche reflète la volonté du Brésil de mettre en avant le leadership et la participation des peuples autochtones à la conférence et dans la lutte mondiale contre le changement climatique.Le gouvernement affirme vouloir que tous les secteurs – des communautés autochtones aux dirigeants d’entreprise – contribuent à honorer les promesses climatiques passées.Mobiliser les financementsLes agendas d’action lors des COP reposent sur des engagements volontaires plutôt que sur des lois contraignantes. Mais l’ampleur du changement nécessaire est immense : au moins 1.300 milliards de dollars d’investissements climatiques, chaque année, d’ici 2035.Sans action urgente, les scientifiques avertissent que les températures mondiales pourraient augmenter entre 2,3°C et 2,8°C d’ici la fin du siècle, rendant de vastes régions de la planète inhabitables en raison des inondations, des vagues de chaleur extrême et de l’effondrement des écosystèmes.Au cœur des discussions à Belém figure le rapport de la Feuille de route Baku-Belém pour 1.300 milliards de dollars, préparé par les présidences de la COP29 et de la COP30. Il définit cinq priorités pour mobiliser des ressources, y compris le renforcement de six fonds climatiques multilatéraux, intensification de la coopération sur la taxation des activités polluantes et la conversion la dette souveraine en investissements climatiques – mesure qui pourrait débloquer jusqu’à 100 milliards de dollars pour les pays en développement.Le rapport préconise également de supprimer les obstacles, dont les clauses des traités d’investissement, qui donnent aux entreprises le droit de poursuivre les gouvernements pour leurs politiques climatiques, des litiges qui ont déjà coûté 83 milliards de dollars dans 349 affaires.© UNFCCC/Diego HerculanoLes délégués se réunissent pour le Sommet sur le climat qui se tient à Belém, au Brésil.Autres enjeux à l’ordre du jour de la COP30Un autre point central de la COP30 à Belém est la mise à jour des Contributions déterminées au niveau national (CDN), les plans nationaux détaillant les stratégies de réduction des émissions.Pour rester en dessous du seuil de 1,5 °C de réchauffement, les émissions mondiales doivent diminuer de 60 % d’ici 2030. Or, les CDN actuelles ne permettraient qu’une réduction de 10 %.Parmi les 196 Parties à l’Accord de Paris, seules 64 avaient soumis des CDN mises à jour à la fin septembre. Lors des réunions préparatoires en Allemagne en juin, de nombreux pays ont averti que ce déficit d’ambition doit être comblé à la COP30.Les délégués devraient aussi valider 100 indicateurs mondiaux afin de suivre les progrès en matière d’adaptation climatique, permettant de mesurer et de comparer les résultats entre les pays.Les nouveaux indicateurs devraient également contribuer à des politiques plus transparentes et plus efficaces. Aujourd’hui, 172 pays disposent d’au moins une politique ou d’un plan d’adaptation, mais 36 sont obsolètes.Alors que la planète se réchauffe plus vite que jamais, l’adaptation est désormais un pilier central de l’action climatique. Toutefois, pour répondre aux besoins des pays en développement, le PNUE avertit que les financements pour l’adaptation doivent être multipliés par douze d’ici 2035.La COP30 fera également avancer le Programme de travail sur la transition juste – destiné à garantir que les mesures climatiques ne creusent pas les inégalités. Les organisations de la société civile réclament un « Mécanisme d’action de Belém » pour coordonner les efforts de transition juste et élargir l’accès aux technologies et aux financements pour les pays les plus vulnérables.Pourquoi les COP comptentLa Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) – plus simplement la COP – reste le principal forum mondial de lutte contre la crise climatique. Les décisions y sont prises par consensus, favorisant la coopération sur l’atténuation, l’adaptation et le financement.Au fil des années, les COP ont abouti à des accords majeurs. En 2015, l’Accord de Paris a fixé l’objectif de maintenir la hausse des températures « bien en dessous de 2°C » tout en visant 1,5°C.À la COP28, à Dubaï, les pays ont convenu de s’éloigner des combustibles fossiles « de manière juste, ordonnée et équitable » et de tripler les capacités d’énergie renouvelable d’ici 2030.L’an dernier, à Bakou, la COP29 a triplé l’objectif annuel de financement climatique pour les pays en développement, le faisant passer de 100 à 300 milliards de dollars, avec une feuille de route visant à atteindre 1.300 milliards.Ensemble, les cadres juridiques établis au cours des trois dernières décennies sous l’égide de la CCNUCC ont permis d’éviter une hausse des températures qui aurait pu atteindre 4 °C d’ici la fin du siècle.La COP30 s’ouvre ce lundi 10 novembre et se poursuivra jusqu’au vendredi 21 novembre.*Envoyé spécial d’ONU Info à Belém Sources : https://news.un.org/fr/story/2025/11/1157838
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Histoire
07 novembre 2025
Les Nations Unies à 80 ans : l’ancre d’un monde en mutation profonde
En 2025, les Nations Unies célèbrent leurs 80 ans. Huit décennies d’un projet collectif né des ruines de la Seconde Guerre mondiale : celui de bâtir un ordre fondé sur la paix, le droit et la dignité humaine.
Aujourd’hui, alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, que la défiance fragilise les institutions et que les crises se superposent, la question de la pertinence du multilatéralisme se pose avec acuité.
Les faits montrent pourtant qu’il demeure plus nécessaire que jamais.Un monde plus fragile et plus interdépendantLe Rapport sur le développement humain 2024 du PNUD indique que près de la moitié de la population mondiale vit désormais dans des pays en recul démocratique.
La Banque mondiale estime qu’un tiers des économies en développement est plus pauvre qu’avant la pandémie.
Le sixième rapport du GIEC confirme, quant à lui, que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, avec des conséquences de plus en plus marquées sur la sécurité alimentaire et les migrations.Ces constats rappellent une évidence : les crises actuelles — politiques, économiques, climatiques, sanitaires ou numériques — ne connaissent pas de frontières. La guerre en Ukraine affecte le prix du pain à Antananarivo, la sécheresse dans le Sud de Madagascar provoque des déplacements internes, et la désinformation fragilise les démocraties sur tous les continents.
Face à ces défis mondiaux, aucun État ne peut agir seul. Le multilatéralisme reste l’instrument le plus efficace pour coordonner des réponses globales.À Madagascar, le multilatéralisme en actionÀ Madagascar, où le système des Nations Unies est présent depuis plus de soixante ans, le multilatéralisme prend une forme concrète.
Le Plan-Cadre des Nations Unies pour le développement durable 2024–2028 fédère vingt entités onusiennes autour d’un même objectif : soutenir la gouvernance, renforcer la sécurité alimentaire, améliorer les services sociaux de base, stimuler la création d’emplois décents, promouvoir l’égalité de genre et renforcer la résilience face au changement climatique.Ces actions se traduisent chaque jour : assistance aux familles touchées par la sécheresse dans le Sud, appui aux jeunes entrepreneurs de l’économie verte, soutien aux collectivités locales confrontées aux catastrophes naturelles, reconstruction d’écoles et de dispensaires après les cyclones.
Le multilatéralisme se manifeste ainsi dans ce qu’il a de plus concret : une solidarité active et partagée.Un multilatéralisme à réinventerLe monde de 2025 n’est plus celui de 1945.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, l’affirme dans Notre Programme commun : la coopération internationale doit devenir plus ouverte, plus inclusive et plus participative.
Le multilatéralisme du XXIᵉ siècle ne peut plus se limiter aux relations entre États ; il doit impliquer les jeunes, le secteur privé, les scientifiques, les villes et les diasporas.À Madagascar, cette évolution se traduit par la mise en réseau des universités avec la recherche mondiale, le développement de chaînes de valeur durables avec les entreprises locales et la mobilisation de financements innovants pour le climat, tels que le Fonds vert pour le climat.
Ce modèle, fondé sur la coopération entre acteurs publics et privés, illustre une nouvelle forme de multilatéralisme de proximité dont des exemples concrets sont énumérés dans le rapport de l’Équipe de pays des Nations Unies 2024 Un système imparfait, mais essentielLe système multilatéral n’est pas exempt de limites. Le Conseil de sécurité peine à refléter les réalités du monde actuel. Les processus de décision sont parfois longs.
Mais malgré ses imperfections, il reste la seule architecture capable de gérer les interdépendances mondiales.
Aucune frontière ne peut arrêter un virus, aucune nation ne peut seule réguler l’intelligence artificielle ou contenir le dérèglement climatique.Le Sommet de l’avenir, organisé à New York en 2024, représente une occasion historique d’actualiser le contrat multilatéral. Il s’agit non pas de réécrire la Charte, mais de la réinterpréter à la lumière des défis contemporains — pour que la solidarité internationale reste efficace, légitime et universelle.Une mission inchangée : servir la paix, le droit et la dignité humaineÀ 80 ans, les Nations Unies demeurent fidèles à la mission que leur ont confiée leurs fondateurs : promouvoir la paix, les droits humains et le développement durable pour tous.
Elles continuent d’incarner un espace unique de dialogue et de coopération, là où d’autres institutions se fragmentent ou se replient.
Leur rôle reste d’autant plus vital dans les pays où les vulnérabilités s’accumulent.À Madagascar, cette présence se traduit par des résultats tangibles : des enfants scolarisés, des femmes autonomisées, des institutions consolidées, des communautés mieux préparées aux chocs climatiques.
Derrière chaque initiative, il y a une idée simple : le multilatéralisme ne se résume pas à la diplomatie, il se mesure à son impact sur la vie des peuples.Un repère dans un monde en mutation profondeDans un monde en mutation profonde, le multilatéralisme demeure une ancre collective, une méthode éprouvée pour préserver la stabilité et construire la confiance.
Les Nations Unies, malgré leurs défauts, continuent d’offrir un cadre pour transformer les tensions en dialogue et les ambitions en actions partagées.Elles ne sont pas le reflet d’un passé révolu, mais la promesse — toujours fragile, toujours nécessaire — d’un avenir commun.
Aujourd’hui, alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, que la défiance fragilise les institutions et que les crises se superposent, la question de la pertinence du multilatéralisme se pose avec acuité.
Les faits montrent pourtant qu’il demeure plus nécessaire que jamais.Un monde plus fragile et plus interdépendantLe Rapport sur le développement humain 2024 du PNUD indique que près de la moitié de la population mondiale vit désormais dans des pays en recul démocratique.
La Banque mondiale estime qu’un tiers des économies en développement est plus pauvre qu’avant la pandémie.
Le sixième rapport du GIEC confirme, quant à lui, que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, avec des conséquences de plus en plus marquées sur la sécurité alimentaire et les migrations.Ces constats rappellent une évidence : les crises actuelles — politiques, économiques, climatiques, sanitaires ou numériques — ne connaissent pas de frontières. La guerre en Ukraine affecte le prix du pain à Antananarivo, la sécheresse dans le Sud de Madagascar provoque des déplacements internes, et la désinformation fragilise les démocraties sur tous les continents.
Face à ces défis mondiaux, aucun État ne peut agir seul. Le multilatéralisme reste l’instrument le plus efficace pour coordonner des réponses globales.À Madagascar, le multilatéralisme en actionÀ Madagascar, où le système des Nations Unies est présent depuis plus de soixante ans, le multilatéralisme prend une forme concrète.
Le Plan-Cadre des Nations Unies pour le développement durable 2024–2028 fédère vingt entités onusiennes autour d’un même objectif : soutenir la gouvernance, renforcer la sécurité alimentaire, améliorer les services sociaux de base, stimuler la création d’emplois décents, promouvoir l’égalité de genre et renforcer la résilience face au changement climatique.Ces actions se traduisent chaque jour : assistance aux familles touchées par la sécheresse dans le Sud, appui aux jeunes entrepreneurs de l’économie verte, soutien aux collectivités locales confrontées aux catastrophes naturelles, reconstruction d’écoles et de dispensaires après les cyclones.
Le multilatéralisme se manifeste ainsi dans ce qu’il a de plus concret : une solidarité active et partagée.Un multilatéralisme à réinventerLe monde de 2025 n’est plus celui de 1945.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, l’affirme dans Notre Programme commun : la coopération internationale doit devenir plus ouverte, plus inclusive et plus participative.
Le multilatéralisme du XXIᵉ siècle ne peut plus se limiter aux relations entre États ; il doit impliquer les jeunes, le secteur privé, les scientifiques, les villes et les diasporas.À Madagascar, cette évolution se traduit par la mise en réseau des universités avec la recherche mondiale, le développement de chaînes de valeur durables avec les entreprises locales et la mobilisation de financements innovants pour le climat, tels que le Fonds vert pour le climat.
Ce modèle, fondé sur la coopération entre acteurs publics et privés, illustre une nouvelle forme de multilatéralisme de proximité dont des exemples concrets sont énumérés dans le rapport de l’Équipe de pays des Nations Unies 2024 Un système imparfait, mais essentielLe système multilatéral n’est pas exempt de limites. Le Conseil de sécurité peine à refléter les réalités du monde actuel. Les processus de décision sont parfois longs.
Mais malgré ses imperfections, il reste la seule architecture capable de gérer les interdépendances mondiales.
Aucune frontière ne peut arrêter un virus, aucune nation ne peut seule réguler l’intelligence artificielle ou contenir le dérèglement climatique.Le Sommet de l’avenir, organisé à New York en 2024, représente une occasion historique d’actualiser le contrat multilatéral. Il s’agit non pas de réécrire la Charte, mais de la réinterpréter à la lumière des défis contemporains — pour que la solidarité internationale reste efficace, légitime et universelle.Une mission inchangée : servir la paix, le droit et la dignité humaineÀ 80 ans, les Nations Unies demeurent fidèles à la mission que leur ont confiée leurs fondateurs : promouvoir la paix, les droits humains et le développement durable pour tous.
Elles continuent d’incarner un espace unique de dialogue et de coopération, là où d’autres institutions se fragmentent ou se replient.
Leur rôle reste d’autant plus vital dans les pays où les vulnérabilités s’accumulent.À Madagascar, cette présence se traduit par des résultats tangibles : des enfants scolarisés, des femmes autonomisées, des institutions consolidées, des communautés mieux préparées aux chocs climatiques.
Derrière chaque initiative, il y a une idée simple : le multilatéralisme ne se résume pas à la diplomatie, il se mesure à son impact sur la vie des peuples.Un repère dans un monde en mutation profondeDans un monde en mutation profonde, le multilatéralisme demeure une ancre collective, une méthode éprouvée pour préserver la stabilité et construire la confiance.
Les Nations Unies, malgré leurs défauts, continuent d’offrir un cadre pour transformer les tensions en dialogue et les ambitions en actions partagées.Elles ne sont pas le reflet d’un passé révolu, mais la promesse — toujours fragile, toujours nécessaire — d’un avenir commun.
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Histoire
04 août 2025
Les routes de l’impossible: les géocellules transforment des vies à Manakara
Les mains chargées de bagages, les pieds marchant dans la boue sur les ruelles savonneuses sur un trajet d’au moins 5 kilomètres, ainsi se résume le quotidien des habitants d’Ambila et d’ Anosivelo, deux communes rurales à Manakara et Vohipeno, une région au Sud-Est de Madagascar, pour aller d’un point à l’autre. A Madagascar, plus de 80% de la population vit de l’agriculture. Pourtant, les difficultés routières freinent la circulation des biens et services, par conséquent le développement. “Aucun véhicule ne pouvait circuler, même les motos. Nous marchons à pied, dans la boue même en saison sèche”, affirme une mère de famille à Anosivelo, dans le district de Vohipeno. Pour y remédier, UNOPS, en collaboration avec le gouvernement malgache, à travers le programme DÉFIS, a rehabilité des routes par la technologie des géocellules dans deux régions Fitovinany et Atsimo Atsinanana. Introduite pour la première fois à Madagascar, cette solution innovante résiste aux intempéries climatiques.“La technologie des géocellules représente une innovation majeure à Madagascar. Elle est particulièrement adaptée à la réalité ici où les précipitations intenses mettent à rude épreuve les routes rurales. Grâce à cette approche, nous pouvons désormais construire des infrastructures plus durables, plus résistantes, et surtout, adaptées aux besoins des communautés locales. » explique Yerima Bodi, chef de projet Infrastructures à l’UNOPS Madagascar. Avant la réhabilitation, les habitants entre Ambila et Manakara prennent des heures pour aller d’un village à l’autre. Aujourd’hui réhabilitée, la route de 2 kilomètres à Ambila - Manakara ouvre la voie même aux plus enclavés. Celle d’Anosivelo - Vohipeno sur 15 kilomètres, en cours d’achèvement, facilitera davantage les communautés locales. “Avec cette nouvelle route, nous pouvons transporter nos marchandises en toute sécurité. Même en cas de pluie, la route reste intacte. A présent, les motos et les véhicules peuvent circuler sans crainte.” se réjouit Ony. Afin d’assurer sa pérennisation, le programme DÉFIS, financé par le FIDA et l’OFID, propose au-delà des infrastructures. Il inclut les communautés locales dans l’entretien et le maintien des infrastructures à travers les formations pratiques. A présent, les communautés locales participent volontiers à l’entretien des infrastructures. “Nous payons des ristournes communales” déclare Ony.
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Histoire
04 août 2025
La première station de pompage solaire à Madagascar multipliera les rendements agricoles à Vohipeno
Depuis des décennies, les agriculteurs des districts de Vohipeno et Ivato, dans la région Atsimo Atsinanana, se battent contre une terre capricieuse et un ciel avare en pluie. Leurs canaux, jadis alimentés par une ancienne station de pompage tombée en ruine, se sont taris. Les productions restent insuffisantes pour toute la communauté. “Nous produisons à peine quatre à cinq sacs par parcelle de rizière par saison” témoigne Ramahandrisoa Barthélemy, père de famille habitant à Vohimasina, dans le district de Vohipeno. Puis en début de l’année 2025, tout a changé. Les habitants voient s’installer les premières fondations d’une nouvelle station de pompage. Cette fois-ci, elle marche par énergie solaire. Grâce au programme DÉFIS, soutenu par le Gouvernement malgache, financé par FIDA et OFID, un projet inédit prend vie : une station de pompage fonctionnant à l’énergie solaire, capable d’irriguer plus de 2440 hectares de cultures. A travers la mise en œuvre des infrastructures par l’UNOPS, sous financement de FIDA, près de 10.000 ménages voient leurs récoltes doubler et leur sécurité alimentaire renforcée. “Avec l’arrivée de l’eau grâce à cette infrastructure, nous espérons récolter jusqu’à vingt sacs de riz par rizière” continue Ramahandrisoa Barthélemy. “Cette infrastructure est la plus grande station de pompage jamais réalisée à Madagascar” affirme François Sergio Hajarison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage. Pour Randrianandrasana, membre de la communauté d’Ivato, c’est une renaissance. « Cela fait plus de 30 ans que notre ancienne station est à l’arrêt. Maintenant, nous avons enfin de l’eau pour faire vivre nos champs. » témoigne-t-il. À Vohipeno, le maire Berson Gobelle rêve plus encore : il voit déjà les récoltes se multiplier, les saisons s’allonger, les villages alentour profiter eux aussi de cette eau nouvelle. “Nous espérons multiplier les récoltes jusqu’à dix fois plus que ce que nous avons aujourd’hui” dit-il.Pour que la station de pompage puisse servir dans la durabilité, le projet a tout prévu: guides d’entretien, formation technique et organisation communautaire. Au cours de son installation, les communautés locales ont bénéficié des formations pour une meilleure gestion locale portée par les maires eux-mêmes; des techniciens ont été formés. La station de pompage représente une œuvre commune, un maillage de volonté humaine et d’innovation durable concrétisée par UNOPS.
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Communiqué de presse
29 septembre 2025
Madagascar : le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme choqué par la réponse violente aux manifestations contre les coupures d’électricité et d’eau
GENÈVE (29 septembre 2025) – Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit choqué lundi par la réponse violente des forces de sécurité aux manifestations en cours à Madagascar. Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d’une centaine blessée. Parmi les victimes figurent des manifestants et des passants tués par des membres des forces de sécurité, mais aussi d’autres tués lors des violences et des pillages généralisés qui ont suivi, perpétrés par des individus et des gangs sans lien avec les manifestants. « Je suis choqué et attristé par les pertes en vies humaines et les atteintes aux personnes au cours des manifestations contre les coupures d’eau et d’électricité à Madagascar », a déclaré Türk. « J’exhorte les autorités à garantir le respect des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, conformément à leurs obligations en vertu du droit international relatifs aux droits humains. » Les manifestations pacifiques ont commencé dans la capitale Antananarivo le 25 septembre, mais les forces de sécurité sont intervenues avec une force non-nécessaire, lançant des gaz lacrymogènes, et frappant et arrêtant des manifestants. Certains officiers ont également utilisé des balles réelles. D’autres manifestations ont rapidement éclaté dans huit autres grandes villes du pays. « J’exhorte les forces de sécurité à s’abstenir de recourir à une force non-nécessaire et disproportionnée et à libérer immédiatement tous les manifestants arrêtés arbitrairement. Le droit international relatif aux droits humains est particulièrement strict quant à l’usage des armes à feu ; elles ne peuvent être utilisées par les agents des forces de l’ordre que lorsque cela est strictement nécessaire pour protéger des vies ou prévenir des blessures graves résultant d’une menace imminente », a déclaré Türk. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a également exhorté les autorités malgaches à mener des enquêtes rapides, approfondies, indépendantes et transparentes sur les violences et à traduire en justice les personnes reconnues coupables. FIN Pour plus d’informations et les demandes des médias, veuillez contacter :À Genève :Ravina Shamdasani: +41 22 917 9169 / ravina.shamdasani@un.orgLiz Throssell: +41 22 917 9296 / elizabeth.throssell@un.org À Nairobi :Seif Magango : +254 788 343 897 / seif.magango@un.org Nos réseaux sociauxX @UNHumanRightsFacebook unitednationshumanrightsInstagram @unitednationshumanrights
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Communiqué de presse
27 septembre 2025
Antananarivo, le 27 septembre 2025
Les Nations Unies présentent leur condoléances aux familles des victimes et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés. Les pertes en vies humaines, les atteintes aux personnes et les destructions de biens sont très regrettables et vont à l'encontre des principes de paix, des droits humains et de développement durable qui sont des valeurs des Nations Unies. Les Nations Unies sont profondément préoccupées par les violences, les pillages et les attaques survenues dans tout le pays depuis jeudi et appellent chacun et chacune à respecter l’État de droit. Les Nations Unies rappellent que le maintien de l’ordre public est essentiel, et doit aller de pair avec le respect des droits fondamentaux. Dans ce contexte, les Nations Unies encouragent les forces de l'ordre à agir avec retenue et professionnalisme, tout en invitant les manifestants à exprimer leurs revendications par des moyens légaux, pacifiques et responsables, dans l’intérêt supérieur de la Nation et la préservation de la paix pour tous. Elles réaffirment leur soutien au Gouvernement et au peuple de Madagascar pour le rétablissement de l’ordre et les initiatives visant à instaurer un dialogue ouvert, constructif et inclusif, afin de comprendre, de répondre aux préoccupations exprimées par la population et mener à la résolution pacifique. Les Nations Unies appellent au calme, à la retenue et au respect mutuel, et réaffirment qu’elles suivent la situation de près en dialoguant avec l’ensemble des acteurs concernés pour soutenir une résolution pacifique de la crise.
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Communiqué de presse
27 janvier 2025
Examen de la situation des droits de l’homme à Madagascar dans le cadre de l’Examen périodique universel
Madagascar est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail chargé de l’EPU au cours de sa 48e session qui se tient du 20 au 31 janvier 2025. Les premier, deuxième, et troisième EPU de Madagascar ont eu lieu respectivement en février 2010, novembre 2014 et novembre 2019. Le Groupe de travail chargé de l'EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l'homme. Cependant, chacun des 193 États membres de l’ONU peut participer à l’examen d’un pays. L’examen se fera sur la base des documents suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile. Les trois rapports sur lesquels se fondera l'examen de Madagascar le 27 janvier sont disponibles ici. Lieu : Salle XX, Palais des Nations, Genève Heure et date : 09h00 – 12h30, lundi 27 janvier 2025 (heure de Genève, GMT +1 heure) L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU. Au cours du quatrième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays. La délégation de Madagascar sera dirigée par M. Benjamin Alexis Rakotomandimby, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troïka ») pour l’examen de Madagascar sont le Bénin, le Costa Rica et le Qatar. La session sera retransmise en direct via webcast : https://webtv.un.org/en/asset/k1x/k1xw0yyjbz La liste des orateurs et oratrices et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen de Madagascar seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail chargé de l’EPU adoptera les recommandations faites à Madagascar le mercredi 29 janvier 2025 entre 15h30 et 18h00 (GMT +1 heure). L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen.
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Communiqué de presse
24 janvier 2025
Transformation agricole : le Président Andry Rajoelina engage Madagascar vers l’autosuffisance alimentaire
Antananarivo, 23 janvier 2025 – Le Président de la République, Andry Rajoelina, a donné le coup d’envoi des Journées Nationales de Réflexion sur la Transformation Agricole, qui se tiendront durant deux jours au CCI Ivato. Cet évènement d’envergure, organisé par le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, en collaboration avec le Secrétariat d’État chargé de la Souveraineté Alimentaire et le Programme FIHARIANA, marque une étape cruciale dans l’engagement de l’Etat pour révolutionner le secteur agricole malagasy.
Le Président Andry Rajoelina a souligné l’importance de l’agriculture en tant que pilier fondamental du développement économique et social. « L’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté. Nous devons changer nos méthodes de culture et investir dans une production durable et résiliente pour garantir la souveraineté alimentaire et améliorer les conditions de vie de nos agriculteurs, » a-t-il déclaré.
Alors que Madagascar est le troisième producteur de riz en Afrique, le secteur agricole reste confronté à des défis structurels, notamment le maintien de la culture de subsistance et la faible mécanisation, les pertes post-récolte et les impacts des changements climatiques. Avec 80 % de la population dépendant de l’agriculture, le pays doit impérativement moderniser ses pratiques agricoles pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté et stimuler l’économie rurale.
A ce sujet, le Président de la République a rappelé les ambitions nationales, dont l’augmentation de la production rizicole de 25 % d’ici 2025, soit 1 million de tonnes supplémentaires, grâce à la mécanisation, à la distribution de semences hybrides, et à des investissements massifs dans les infrastructures agricoles, tels que la construction de barrages et de canaux d’irrigation.
Ces journées de réflexion visent ainsi à aligner les objectifs des différentes parties prenantes pour garantir une approche cohérente de la transformation agricole ; Renforcer les mandats et le consensus en définissant les rôles et responsabilités des acteurs du secteur ; Élaborer un Plan Stratégique concerté pour orienter les investissements et définir des actions prioritaires à court, moyen et long terme.
Le Chef de l’Etat a d’emblée annoncé plusieurs mesures phares, notamment l’importation de riz hybride permettant un rendement de 10 tonnes par hectare, contre 3 tonnes actuellement, avec un potentiel de revenus de 6 millions d’ariary par hectare au profit des paysans, la distribution d’équipements, d’engrais et de semences, ainsi que la mise à disposition de crédits agricoles pour soutenir les agriculteurs.2
Il a également évoqué la mise en place d’une cartographie satellitaire des parcelles agricoles pour optimiser la distribution des intrants agricoles.
Par ailleurs, le Président Andry Rajoelina a également mis l’accent sur l’importance du changement de mentalité : « Nous devons cultiver une mentalité tournée vers la production, la construction et le progrès. Cette transformation exige la responsabilité de chacun d’entre nous. »
À l’issue de ces deux jours de réflexion, des documents stratégiques et un cadre commun de concertation ainsi qu’un calendrier agricole, seront établis pour garantir l’adhésion et l’engagement de tous les acteurs du secteur dans le processus de transformation agricole à Madagascar.
Le Président Andry Rajoelina a souligné l’importance de l’agriculture en tant que pilier fondamental du développement économique et social. « L’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté. Nous devons changer nos méthodes de culture et investir dans une production durable et résiliente pour garantir la souveraineté alimentaire et améliorer les conditions de vie de nos agriculteurs, » a-t-il déclaré.
Alors que Madagascar est le troisième producteur de riz en Afrique, le secteur agricole reste confronté à des défis structurels, notamment le maintien de la culture de subsistance et la faible mécanisation, les pertes post-récolte et les impacts des changements climatiques. Avec 80 % de la population dépendant de l’agriculture, le pays doit impérativement moderniser ses pratiques agricoles pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté et stimuler l’économie rurale.
A ce sujet, le Président de la République a rappelé les ambitions nationales, dont l’augmentation de la production rizicole de 25 % d’ici 2025, soit 1 million de tonnes supplémentaires, grâce à la mécanisation, à la distribution de semences hybrides, et à des investissements massifs dans les infrastructures agricoles, tels que la construction de barrages et de canaux d’irrigation.
Ces journées de réflexion visent ainsi à aligner les objectifs des différentes parties prenantes pour garantir une approche cohérente de la transformation agricole ; Renforcer les mandats et le consensus en définissant les rôles et responsabilités des acteurs du secteur ; Élaborer un Plan Stratégique concerté pour orienter les investissements et définir des actions prioritaires à court, moyen et long terme.
Le Chef de l’Etat a d’emblée annoncé plusieurs mesures phares, notamment l’importation de riz hybride permettant un rendement de 10 tonnes par hectare, contre 3 tonnes actuellement, avec un potentiel de revenus de 6 millions d’ariary par hectare au profit des paysans, la distribution d’équipements, d’engrais et de semences, ainsi que la mise à disposition de crédits agricoles pour soutenir les agriculteurs.2
Il a également évoqué la mise en place d’une cartographie satellitaire des parcelles agricoles pour optimiser la distribution des intrants agricoles.
Par ailleurs, le Président Andry Rajoelina a également mis l’accent sur l’importance du changement de mentalité : « Nous devons cultiver une mentalité tournée vers la production, la construction et le progrès. Cette transformation exige la responsabilité de chacun d’entre nous. »
À l’issue de ces deux jours de réflexion, des documents stratégiques et un cadre commun de concertation ainsi qu’un calendrier agricole, seront établis pour garantir l’adhésion et l’engagement de tous les acteurs du secteur dans le processus de transformation agricole à Madagascar.
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Communiqué de presse
26 décembre 2024
Madagascar : Renforcement de l'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires
Cette initiative s'inscrit dans un processus continu entamé après le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires de 2021, où Madagascar a affirmé son engagement à transformer ses systèmes alimentaires pour les rendre plus durables. Depuis lors, le pays a élaboré, en avril 2022, la feuille de route nationale à travers plusieurs concertations nationales.
En juillet 2023, lors du premier bilan mondial sur la transformation des systèmes alimentaires, Madagascar a présenté ses avancées sous la direction du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, également Convenor national des systèmes alimentaires. Cette rencontre a permis d'identifier les obstacles persistants et de poser les bases d’un plan d’action pour la mise en œuvre des engagements en vue du Sommet sur les ODD en 2025 .
Cet atelier a permis de finaliser le Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale. Il a réuni des acteurs clés, dont les Task forces des systèmes alimentaires du Bénin et de la République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des échanges Sud-Sud pour partager des bonnes pratiques.
Après deux jours d’échanges et de réflexions, les objectifs de l'atelier ont été pleinement atteints :
1. Présentation et validation du Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour la transformation des systèmes alimentaires à Madagascar.
2. Restitution officielle des résultats de l’étude chiffrée basée sur des évidences, alimentant le plan opérationnel.
3. Validation des indicateurs de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la transformation des systèmes alimentaires.
4. Collecte des engagements des parties prenantes, assurant ainsi un soutien renforcé pour la mise en œuvre de la feuille de route.
En tant que membre actif de la Coalition Faim Zéro, cet événement , organisé en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, le Système des Nations Unies ainsi que les agences des Nations Unies (FAO, FIDA, PAM, UNICEF), la GIZ et l'Office National de la Nutrition, a permis de renforcer les actions de transformation des systèmes alimentaires du pays.
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Contacts presse : - Tahiana HarilantoAndriantsoa, harilanto.andriantsoa@fao.org, 0325399944
- Zoé Rasoaniaina, rasoaniaina@un.org, 0320746669
En juillet 2023, lors du premier bilan mondial sur la transformation des systèmes alimentaires, Madagascar a présenté ses avancées sous la direction du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, également Convenor national des systèmes alimentaires. Cette rencontre a permis d'identifier les obstacles persistants et de poser les bases d’un plan d’action pour la mise en œuvre des engagements en vue du Sommet sur les ODD en 2025 .
Cet atelier a permis de finaliser le Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale. Il a réuni des acteurs clés, dont les Task forces des systèmes alimentaires du Bénin et de la République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des échanges Sud-Sud pour partager des bonnes pratiques.
Après deux jours d’échanges et de réflexions, les objectifs de l'atelier ont été pleinement atteints :
1. Présentation et validation du Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour la transformation des systèmes alimentaires à Madagascar.
2. Restitution officielle des résultats de l’étude chiffrée basée sur des évidences, alimentant le plan opérationnel.
3. Validation des indicateurs de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la transformation des systèmes alimentaires.
4. Collecte des engagements des parties prenantes, assurant ainsi un soutien renforcé pour la mise en œuvre de la feuille de route.
En tant que membre actif de la Coalition Faim Zéro, cet événement , organisé en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, le Système des Nations Unies ainsi que les agences des Nations Unies (FAO, FIDA, PAM, UNICEF), la GIZ et l'Office National de la Nutrition, a permis de renforcer les actions de transformation des systèmes alimentaires du pays.
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Contacts presse : - Tahiana HarilantoAndriantsoa, harilanto.andriantsoa@fao.org, 0325399944
- Zoé Rasoaniaina, rasoaniaina@un.org, 0320746669
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