Histoire
02 octobre 2024
Madagascar: l'UNESCO fournit de l'électricité et dynamise l’économie à Andavakoera
A travers le projet BIOCOM, la Conservation de la Biodiversité et Gestion Durable des Ressources Naturelles pour le Développement Communautaire Intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar, l’UNESCO a permis l’accès à l’électricité à plus de 50 ménages autour de la centrale solaire d’Andavakoera. Avec ces 28 panneaux produisant 13,2 KWh, la centrale pourra encore fournir en électricité jusqu’à 200 ménages encore. En plus de fournir de l'électricité aux zones d’habitations, ces constructions ouvrent des opportunités à différentes activités génératrices de revenus autrefois inaccessibles. Ceci due à l’insuffisance, voire l’inexistence de l’énergie. Les communautés développent les reventes de poissons de mer, la transformation alimentaire à l’exemple de la production des yaourts ou encore du jus de fruits. Ils activent le potentiel économique de cette communauté à travers des activités alternatives préservant les ressources forestières. Grâce à l’accès à l’électricité dans mon village, j’ai pu développer cette activité de production de yaourt fait maison. Auparavant, je subvenais aux besoins de ma famille avec mon salaire de femme de ménage et un peu d’élevage de bétails. Aujourd’hui, je peux m’investir davantage dans l’élevage car je peux élargir nos activités. Nous élevons des vaches laitières et produisons du yaourt.Rahelimanoro Charline, fokontany Andavakoera, dans la commune de Ramena, district d’AntsirananaLe projet BIOCOMLe projet BIOCOM, (Conservation de la Biodiversité et Gestion Durable des Ressources Naturelles pour le Développement Communautaire Intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar), avec le soutien de la République de Corée par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), a pour l’objectif principal la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar. Ces parcs, notamment le Parc National de Marojejy et du Parc National d'Andohahela, situés dans les forêts humides de l’Atsinananainscrites à la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2010 à cause des diverses pressions anthropiques auxquelles ils sont confrontés. Le projet vise également à préserver le paysage protégé de la Montagne des Français, garantissant ainsi la pérennité de ces espaces naturels d'une importance exceptionnelle.