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06 août 2025
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04 août 2025
La première station de pompage solaire à Madagascar multipliera les rendements agricoles à Vohipeno
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04 août 2025
Les routes de l’impossible: les géocellules transforment des vies à Manakara
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Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Publication
10 juin 2025
Rapport annuel des résultats Madagascar 2024
Dans un contexte mondial toujours difficile, le pays a achevé son cycle électoral, formé un nouveau gouvernement et présenté une nouvelle Politique générale de l'État qui fournit aux partenaires de développement des priorités claires pour la période 2024-2028. Bien que l'économie ait progressé à un rythme plus soutenu, des défis socio-économiques et environnementaux structurels subsistent et nous interpellent à redoubler nos efforts pour l’accélération des progrès vers le Programme 2030, en ne laissant personne de côté.Au niveau international, en adoptant le Pacte pour l'avenir lors du Sommet de l'avenir en septembre 2024, Madagascar a confirmé son engagement en faveur d’un système multilatéral qui répond aux attentes de toutes et tous et à renforcer la coopération pour faire progresser les aspirations et les objectifs communs, en particulier ceux des Objectifs de développement durable. Le pays a mené un processus inclusif pour préparer sa participation active au sommet, en donnant une voix forte à sa jeunesse pour exprimer sa vision du développement durable du pays à l'approche de 2030, et nous avons été fiers d'accompagner Madagascar dans ce processus.Au niveau national, en 2024, le système des Nations Unies a entamé la mise en œuvre d’un nouveau Plan-cadre de coopération, aligné sur la Politique générale de l’État. Ce nouveau plan-cadre décrit la contribution collective de 20 entités du système au cours de la période 2024-2028, en s'appuyant sur la complémentarité de leurs avantages comparatifs. Il nous a donné un nouvel élan pour travailler d'une manière toujours plus intégrée afin d'obtenir un impact plus important et plus durable. Dans ce contexte, nous avons uni nos forces à celles de nos partenaires dans des domaines tels que la transformation des systèmes alimentaires, y compris la nutrition, l'agenda climatique et la lutte contre les violences basées sur le genre, entre autres.Le système des Nations Unies reconnaît de plus en plus l'importance de la cohérence politique afin que les progrès réalisés dans un domaine ne nuisent pas aux progrès réalisés dans un autre, mais au contraire les soutiennent. Guidé par ce principe, en tant que partenaire de développement fiable de Madagascar, en 2024 nous avons été ravis de renforcer notre collaboration sur un certain nombre de politiques et de stratégies, y compris dans les domaines de la petite enfance, de l'égalité des sexes, de la lutte contre la corruption, parmi beaucoup d'autres.Au niveau technique, le système des Nations Unies s'est concentré sur le renforcement des capacités d'un large éventail d'acteurs sociaux afin de favoriser un développement durable inclusif. Parmi beaucoup d'autres, dans le domaine de la gouvernance, on peut citer les entités publiques qui ont mis en place des systèmes d'information pour une meilleure gouvernance, les communes qui ont finalisé leurs plans de développement local intégré et inclusif et qui seront ainsi mieux à même de fournir des services de qualité à leurs habitants, et les hommes et les femmes qui ont pu accéder aux services de la justice. En matière de développement social, des milliers d’enfants souffrant de malnutrition ont bénéficié de prise en charge, des milliers d’écoliers ont reçu quotidiennement des repas chauds et nutritifs à l'école, des millions de personnes ont bénéficié de services de santé et des milliers de ménages ont eu accès à l'eau potable et à l'assainissement. En outre, les jeunes qui, avec notre soutien, ont accédé à la formation technique et professionnelle contribueront au capital économique du pays, tout comme les centaines de micro-, petites et moyennes entreprises qui ont eu un accompagnement technique et les producteurs qui ont bénéficié de la mise en place de structures économiques telles que les centrales solaires et les systèmes d'irrigation. En matière de capital environnemental, nous avons contribué à renforcer la résilience de milliers de personnes face au changement climatique et à la réduction des risques de catastrophe, tout en facilitant la restauration des milliers d'hectares de forêts dégradées et de mangroves.
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Histoire
16 septembre 2024
Participation des cinq jeunes Malagasy au Sommet de l’Avenir
Cinq jeunes porteront la voix de la jeunesse Malagasy au Sommet de l’Avenir qui se tiendra à New York qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024 prochain. Deux journées d’action précéderont le sommet auxquelles ces jeunes participeront activement. Sous tutelle du ministère de la Jeunesse et parrainé par le Ministère des Affaires Etrangères et financé par les agences du Système des Nations Unies dont l’UNICEF, L’UNFPA, le PNUD, l’UNESCO et l’OHCHR à travers le Fonds de consolidation de la paix PBF. Ces jeunes se préparent pour porter haut le drapeau de Madagascar. Ils seront dans la délégation officielle de Madagascar. Rappelons que le 21 juin 2024 une journée nationale de plaidoyer, d’information, de sensibilisation et de mobilisation autour du Sommet de l’Avenir a été organisé conjointement par les Nations Unies Madagascar avec le ministère des Affaires étrangères. A cette occasion, la campagne « Donnons la voix à l’avenir » avec les jeunes a été lancé afin de démontrer que la voix de la jeunesse compte et qu’il est nécessaires de prendre en considération leur participation et leur intervention dans les prises de décisions à l’échelle locale, nationale et internationale, Les jeunes se présentent comme étant l’architecte pour construire un avenir meilleur et la campagne leur ont permis d’émettre des réflexions et d’exprimer leurs visions, attentes, espoirs, soucis relatifs à l’avenir.« Les jeunes sont les acteurs du présent pour construire un avenir meilleur ! » Le sommet de l’avenir revêt d’une grande importance car l’objectif général sera de parvenir à un accord – appelé le Pacte pour l’Avenir - pour réformer et revigorer le système multilatéral. »Le Sommet constitue un catalyseur pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l'Agenda 2030. Le Système des Nations Unies à Madagascar appuie les efforts de l'État et du Gouvernement pour atteindre ces objectifs, en impliquant tous les acteurs afin que chacun prenne pleinement conscience de l'importance du Sommet et adhère à une vision collective d'un avenir commun à l'échelle mondiale. Des thématiques spécifique ont orienté les échanges et les discussion avec les jeunes afin qu’ils puissent manifester leurs attentes et leurs visions des jeunes sur l’Avenir commun lors de la campagne dont :la Paix et la Sécurité Internationale où la prévention des conflits a été mis en avant. ; la Science, technologie et innovation et coopération numérique afin de mettre les avancées technologiques au service du développement et de la Paix mondial ; la transformation de la Gouvernance mondiale afin de redonner la place au multilatéralisme et la réforme de l’architecture mondiale. Les jeunes participants à la Campagne « Donnons la voix à l’avenir » ont souligné qu’« Il existe plusieurs manières qui pourra faire participer les jeunes, mise en place d’unePolitique pour les jeunes. Mise en place d’une stratégie rivant à offrir des emplois aux jeunes. » L’appartenance des jeunes à une association ou à un réseau constitue un atout. La solidarité et l’inclusion sont également primordiales selon les jeunes. La présence des jeunes Malagasy sur le plan international devrait s’élargir afin qu’ils puissent faire partie des groupes de lobby et de plaidoyer.La participation de ces jeunes au Sommet de l’Avenir contribuera à cette ouverture à l’internationale.
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Histoire
21 décembre 2023
Le Sommet sur les Objectifs de développement durable : le moment de passer de l’appréhension à l’espoir et du pessimisme croissant à une action accélérée
Nous sommes à sept ans de l’échéance pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (le Programme 2030). C’était en 2015 que les États membres des Nations Unies, y compris Madagascar, se sont engagés avec optimisme et à l’unanimité à atteindre ces objectifs ambitieux en mettant en place des politiques et des actions tangibles visant à mettre fin à la pauvreté, réduire les inégalités et protéger l’environnement.
À mi-parcours du Programme 2030, il est temps de se rendre à l’évidence. Pour la première fois depuis des décennies, les progrès mondiaux en matière de développement s'inversent sous l'effet combiné des conséquences persistantes de la COVID-19, de l’urgence climatique, de la crise économique et des conflits dans différentes régions. Les crises multiples que nous avons tous connues au cours des trois dernières années ont porté des coups sévères à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Comme l’a déclaré Lachezera Stoeva, Présidente du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) : « Nous sommes à mi-chemin de 2030 et pourtant loin d'atteindre les ODD. La mauvaise nouvelle, c'est que nous avons perdu sept ans. La bonne nouvelle, c'est qu'il nous reste encore sept ans et que les victoires sont à notre portée ».
Un plan de sauvetage pour l’humanité et la planète
Pendant la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies en ce mois de septembre, un sommet aura lieu à New York pour marquer ce moment critique. Durant ce « Sommet sur les ODD », les États membres de l’Organisation des Nations Unies se réuniront pour réaffirmer leurs engagements collectifs en faveur des ODD et de la promesse de ne laisser personne de côté, et pour se rallier autour d’un « Plan de sauvetage pour l’humanité et la planète ». Ils seront interpellés à renouveler et revitaliser la promesse du Programme 2030, à s’engager à progresser plus rapidement pour opérer des transformations nécessaires et à exiger une action urgente sur le financement des ODD.
Le Sommet sur les ODD sera ainsi le point de départ d'une nouvelle dynamique visant l'inversion des trajectoires et l’accélération des progrès vers les ODD. Comme l’a expliqué le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies : « Le tableau est bien sombre et comporte des obstacles à chaque tournant. Mais alors que nous sommes à mi-parcours de l’échéance de 2030, une vérité primordiale s’impose à moi : Le changement est possible. Une régression n’est pas une fatalité. La pauvreté, la pollution et l’inégalité des genres ne sont pas gravées dans le marbre. Il s’agit de tendances qui peuvent être inversées, de problèmes qui peuvent être réglés, de tragédies qui peuvent être évitées, de vies qui peuvent être sauvées. »
Le succès du plan de sauvetage des ODD ne sera possible qu'avec la collaboration de toutes les parties prenantes. La communauté internationale doit faire le nécessaire pour que les systèmes mondiaux de financement, de dette, de commerce, de données et de technologie fonctionnent pour tous les pays, y compris les pays pauvres et moins avancés. Nous comptons également sur les chefs de gouvernement de tous les pays pour redoubler d'ambition pour conduire les transformations nécessaires à la réalisation des ODD. Finalement, la société civile, le secteur privé, les autorités locales, le monde universitaire, les jeunes doivent aussi être impliqués car ils détiennent les clés des solutions innovantes et durables.
Douze initiatives à haut impact
Lors du Sommet, le système des Nations Unies présentera une série d’initiatives à haut impact qui considèrent la nature systémique des enjeux du développement durable et du Programme 2030, et qui ont été identifiées comme points d'ancrage pour l'accélération de la réalisation des ODD. Ces initiatives visent à mobiliser davantage de leadership, de soutien et d'investissement pour que ces progrès transformateurs soient réalisés au niveau des pays au cours des prochaines sept années. Elles illustrent également une offre forte et cohérente de la part du système des Nations Unies pour accélérer les progrès.
Plus précisément, il s’agit d’initiatives qui seront lancées dans 12 domaines :
Six transitions majeures des ODD :
L’énergie
La biodiversité et la nature
La transformation de l'éducation
La protection sociale et l'emploi
Les systèmes alimentaires
Le numérique
Cinq moyens pour faciliter la mise en œuvre :
La stimulation des ODD
Le commerce
La localisation des ODD
Les capacités du secteur public
Le dividende des données
La priorité transversale de l'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, avec un accent sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Madagascar, comme tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies, accorde une priorité et garde l’ambition d’atteindre les ODD, mais beaucoup reste à faire pour maintenir la promesse du Programme 2030. Afin de mieux contribuer aux transformations nécessaires dans le pays, le système des Nations Unies à Madagascar explore déjà les initiatives à haut impact à la lumière du contexte dans le pays pour préparer une offre plus intégrée dans différents domaines.
À titre d’exemple, il prévoit de renforcer son soutien à la mise en œuvre de la « Feuille de route nationale pour soutenir la transformation des systèmes alimentaires vers la réalisation des ODD » préparée en 2021, ainsi qu’à l’opérationnalisation de la « Déclaration nationale d’engagement pour la « transformation de l’éducation » à Madagascar » de 2022. Dans le cas de la biodiversité et la nature, le système des Nations Unies est en train de formuler l’offre intégrée de l’ensemble du système à la mise en œuvre du Plan National d’adaptation au changement climatique publié en 2021 et à la Contribution déterminée au niveau national élaboré en 2022. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un autre domaine prioritaire où le système des Nations Unies envisage une réponse multisectorielle cohérente pour plus d’impact, notamment par le biais d'un soutien dans quatre piliers : (1) les lois, politiques, institutions et données ; (2) la prévention, qui concerne les normes sociales et le changement de comportement, ainsi que l’autonomisation des femmes ; (3) les réponses, notamment les services pour les survivants et la répression des auteurs ; (4) le soutien et le partenariat avec les associations des femmes.
Au cours des années restantes jusqu'en 2030, en tant que système des Nations Unies, nous chercherons à nous rassembler autour des initiatives à haut impact, et nous invitons toutes les parties prenantes à se joindre à nous dans cette entreprise en renouvelant nos engagements et investissant dans les transformations nécessaires à Madagascar.
Dans le cadre du Sommet des ODD, maintenons notre promesse collective faite en 2015 d'un avenir mondial plus vert, inclusif, juste et équitable !
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Histoire
20 juin 2024
Sommet de l’avenir
Qu’est-ce que le Sommet de l’avenir ? Le Sommet de l’avenir est une manifestation de haut niveau qui rassemblera les dirigeantes et dirigeants du monde entier afin de créer un nouveau consensus international et de décider ensemble comment améliorer le présent et préserver l’avenir.Il offrira une occasion unique de restaurer une confiance érodée et de démontrer que la coopération internationale permet de relever de manière efficace les défis de notre époque ainsi que ceux qui se sont fait jour ces dernières années ou qui pourraient encore se profiler à l’horizon.Nous connaissons déjà l’objet du Sommet de l’avenir, qui est celui de nombreux accords et engagements existants, au premier rang desquels se trouve la Charte des Nations Unies, suivie de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Programme 2030, de l’Accord de Paris, du Programme d’action d’Addis-Abeba et bien d’autres.Dès lors, la question ne sera pas « quoi », mais « comment » ? Comment mieux coopérer pour concrétiser les aspirations et atteindre les objectifs évoqués à l’instant? Comment répondre aux besoins du présent tout en se préparant aux défis de l’avenir ?
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Publication
27 septembre 2024
RAPPORT DES RESULTATS - CAMPAGNE "DONNONS LA VOIX A L'AVENIR
Le « Sommet de l’Avenir » est un événement majeur prévu par les Nations Unies en 2024. Lors de ce sommet, les dirigeants mondiaux se réuniront pour examiner les failles de la gouvernance mondiale actuelle et élaborer un « Pacte pour l’Avenir ». Ce pacte vise à réformer et à revitaliser le système multilatéral pour qu'il soit plus en phase avec les réalités politiques et économiques contemporaines, tout en traçant une voie vers un avenir durable et équitable. Pour Madagascar, où les jeunes de moins de 30 ans représentent 70,6 % de la population, il est impératif que leurs voix soient entendues et prises en compte. Le Chapitre IV du Pacte pour l’Avenir, intitulé « Les jeunes et les générations futures », offre une plateforme pour aborder les préoccupations de la majorité de la population malagasy, tout en permettant de couvrir d’autres thèmes clés du sommet. Dans ce cadre, le Gouvernement et le Système des Nations Unies à Madagascar ont uni leurs forces pour organiser un programme d’information, sensibilisation et engagement appelé « La route de Madagascar vers le Sommet de l’avenir ». Une des actions phares de ce programme est la campagne « Donnons la voix à l’avenir » qui entre juin et juillet 2024 a ciblé la jeunesse de Madagascar avec le but de permettre aux jeunes de réfléchir autour des thèmes du Sommet et d’exprimer leurs visions, attentes, espoirs et soucis relatifs à l’avenir. Les résultats de cette large consultation ont été consolidé dans « La déclaration de la jeunesse malagasy », un document qui sera remis officiellement au Président de la République en vue de sa participation au Sommet. La campagne a été structurée autour de deux thématiques clés : (i) Assurer une participation véritable des jeunes dans l’élaboration des politiques et la prise de décision, et (ii) Réfléchir et agir pour les générations futures. Ce rapport détaille les résultats des sondages et des focus groups organisés dans le cadre de la campagne et présente la Déclaration de la jeunesse de Madagascar.
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Histoire
04 août 2025
Les routes de l’impossible: les géocellules transforment des vies à Manakara
Les mains chargées de bagages, les pieds marchant dans la boue sur les ruelles savonneuses sur un trajet d’au moins 5 kilomètres, ainsi se résume le quotidien des habitants d’Ambila et d’ Anosivelo, deux communes rurales à Manakara et Vohipeno, une région au Sud-Est de Madagascar, pour aller d’un point à l’autre. A Madagascar, plus de 80% de la population vit de l’agriculture. Pourtant, les difficultés routières freinent la circulation des biens et services, par conséquent le développement. “Aucun véhicule ne pouvait circuler, même les motos. Nous marchons à pied, dans la boue même en saison sèche”, affirme une mère de famille à Anosivelo, dans le district de Vohipeno. Pour y remédier, UNOPS, en collaboration avec le gouvernement malgache, à travers le programme DÉFIS, a rehabilité des routes par la technologie des géocellules dans deux régions Fitovinany et Atsimo Atsinanana. Introduite pour la première fois à Madagascar, cette solution innovante résiste aux intempéries climatiques.“La technologie des géocellules représente une innovation majeure à Madagascar. Elle est particulièrement adaptée à la réalité ici où les précipitations intenses mettent à rude épreuve les routes rurales. Grâce à cette approche, nous pouvons désormais construire des infrastructures plus durables, plus résistantes, et surtout, adaptées aux besoins des communautés locales. » explique Yerima Bodi, chef de projet Infrastructures à l’UNOPS Madagascar. Avant la réhabilitation, les habitants entre Ambila et Manakara prennent des heures pour aller d’un village à l’autre. Aujourd’hui réhabilitée, la route de 2 kilomètres à Ambila - Manakara ouvre la voie même aux plus enclavés. Celle d’Anosivelo - Vohipeno sur 15 kilomètres, en cours d’achèvement, facilitera davantage les communautés locales. “Avec cette nouvelle route, nous pouvons transporter nos marchandises en toute sécurité. Même en cas de pluie, la route reste intacte. A présent, les motos et les véhicules peuvent circuler sans crainte.” se réjouit Ony. Afin d’assurer sa pérennisation, le programme DÉFIS, financé par le FIDA et l’OFID, propose au-delà des infrastructures. Il inclut les communautés locales dans l’entretien et le maintien des infrastructures à travers les formations pratiques. A présent, les communautés locales participent volontiers à l’entretien des infrastructures. “Nous payons des ristournes communales” déclare Ony.
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Histoire
04 août 2025
La première station de pompage solaire à Madagascar multipliera les rendements agricoles à Vohipeno
Depuis des décennies, les agriculteurs des districts de Vohipeno et Ivato, dans la région Atsimo Atsinanana, se battent contre une terre capricieuse et un ciel avare en pluie. Leurs canaux, jadis alimentés par une ancienne station de pompage tombée en ruine, se sont taris. Les productions restent insuffisantes pour toute la communauté. “Nous produisons à peine quatre à cinq sacs par parcelle de rizière par saison” témoigne Ramahandrisoa Barthélemy, père de famille habitant à Vohimasina, dans le district de Vohipeno. Puis en début de l’année 2025, tout a changé. Les habitants voient s’installer les premières fondations d’une nouvelle station de pompage. Cette fois-ci, elle marche par énergie solaire. Grâce au programme DÉFIS, soutenu par le Gouvernement malgache, financé par FIDA et OFID, un projet inédit prend vie : une station de pompage fonctionnant à l’énergie solaire, capable d’irriguer plus de 2440 hectares de cultures. A travers la mise en œuvre des infrastructures par l’UNOPS, sous financement de FIDA, près de 10.000 ménages voient leurs récoltes doubler et leur sécurité alimentaire renforcée. “Avec l’arrivée de l’eau grâce à cette infrastructure, nous espérons récolter jusqu’à vingt sacs de riz par rizière” continue Ramahandrisoa Barthélemy. “Cette infrastructure est la plus grande station de pompage jamais réalisée à Madagascar” affirme François Sergio Hajarison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage. Pour Randrianandrasana, membre de la communauté d’Ivato, c’est une renaissance. « Cela fait plus de 30 ans que notre ancienne station est à l’arrêt. Maintenant, nous avons enfin de l’eau pour faire vivre nos champs. » témoigne-t-il. À Vohipeno, le maire Berson Gobelle rêve plus encore : il voit déjà les récoltes se multiplier, les saisons s’allonger, les villages alentour profiter eux aussi de cette eau nouvelle. “Nous espérons multiplier les récoltes jusqu’à dix fois plus que ce que nous avons aujourd’hui” dit-il.Pour que la station de pompage puisse servir dans la durabilité, le projet a tout prévu: guides d’entretien, formation technique et organisation communautaire. Au cours de son installation, les communautés locales ont bénéficié des formations pour une meilleure gestion locale portée par les maires eux-mêmes; des techniciens ont été formés. La station de pompage représente une œuvre commune, un maillage de volonté humaine et d’innovation durable concrétisée par UNOPS.
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Histoire
22 juillet 2025
« UN MOMENT DÉCISIF POUR ACCÉLÉRER L’ÈRE DES ÉNERGIES PROPRES »
L’énergie a toujours façonné le destin de l’humanité – du feu à l’atome, en passant par la vapeur. Aujourd’hui, une nouvelle ère s’ouvre devant nous : l’ère des énergies propres. L’année dernière, la quasi-totalité des nouvelles capacités électriques provenaient des énergies de production était renouvelables. Les investissements dans les énergies propres ont grimpé en flèche pour atteindre 2 000 milliards de dollars : c’est 800 milliards de plus que pour les énergies fossiles. Le solaire et l’éolien sont désormais les sources d’électricité les moins chères de la planète. Les filières de l’énergie propre créent des emplois, stimulent la croissance et alimentent le progrès, alors même que les combustibles fossiles continuent de bénéficier de subventions bien plus importantes. Les pays qui s’accrochent aux énergies fossiles ne protègent pas leur économie, ils la sabotent. Ils freinent ainsi leur compétitivité et passent à côté de la plus grande opportunité économique du XXIe siècle. L’énergie propre, c’est aussi la sécurité et la souveraineté énergétiques. Les marchés des combustibles fossiles sont à la merci des chocs de prix, des ruptures d’approvisionnement et des tensions géopolitiques, comme nous l’avons vu lorsque la Russie a envahi l’Ukraine. Mais la lumière du soleil n’est pas sujette aux flambées de prix, le vent n’est soumis à aucun embargo, et presque tous les pays ont suffisamment de ressources renouvelables pour devenir autosuffisants. Enfin, l’énergie propre stimule le développement. Elle peut permettre à des centaines de millions de personnes privées d’électricité d’y accéder rapidement, à moindre coût, et de manière durable – notamment grâce aux technologies solaires hors réseau et à petite échelle.Nous le voyons : rien ne peut arrêter la transition énergétique. Mais cette transition n’est encore ni assez rapide, ni assez équitable. Les pays en développement sont laissés de côté. Les systèmes énergétiques restent dominés par les énergies fossiles. Les émissions continuent d’augmenter alors qu’elles doivent chuter pour éviter une catastrophe climatique. Pour remédier à cela, nous devons agir sur six fronts. Premièrement, les gouvernements doivent s’engager pleinement pour un avenir alimenté par les énergies propres. Dans les mois à venir, chaque pays doit présenter de nouveaux plans climat – ou Contributions déterminées au niveau national – avec des objectifs pour la prochaine décennie. Ces plans doivent être alignés sur la limitation du réchauffement global à 1,5 degré Celsius, couvrir tous les secteurs et émissions et tracer la voie vers la transition énergétique. Les pays du G20, qui sont responsables de 80 % des émissions mondiales, doivent montrer l’exemple. Deuxièmement, nous devons bâtir les systèmes énergétiques du XXIe siècle. Des réseaux modernes et des capacités de stockage sont indispensables pour exploiter tout le potentiel des énergies renouvelables. Mais pour chaque dollar investi dans les énergies renouvelables, seulement 60 cents sont consacrés aux réseaux et au stockage. Le ratio devrait être d’un pour un. Troisièmement, les gouvernements doivent répondre à la demande croissante en privilégiant les renouvelables. Les grandes entreprises technologiques ont également un rôle à jouer. D’ici à 2030, les centres de données pourraient consommer autant d’électricité que le Japon aujourd’hui. Les entreprises devraient s’engager à alimenter ces centres avec des énergies renouvelables. Quatrièmement, nous devons mettre la justice au cœur de la transition énergétique. Cela demande d’aider les populations qui dépendent encore des combustibles fossiles à se préparer à l’ère de l’énergie propre. Et cela exige de transformer en profondeur les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques. Aujourd’hui, ces chaînes sont entachées d’atteintes aux droits humains et de dégradations environnementales, et les pays en développement sont relégués en bas des chaînes de valeur. Il faut que cela cesse. Cinquièmement, nous devons mettre le commerce au service de la transformation énergétique. Les chaînes d’approvisionnement en énergie propre sont trop concentrées, tandis que le commerce mondial se fragmente. Les pays mobilisés en faveur d’une nouvelle ère énergétique doivent coopérer pour diversifier ces chaînes d’approvisionnement, réduire les droits de douane sur l’énergie propre et moderniser les traités d’investissement afin qu’ils soutiennent la transition. Sixièmement, nous devons diriger les investissements vers les pays en développement. L’Afrique, qui abrite 60 % des meilleures ressources solaires, n’a reçu que 2 % des investissements dans les renouvelables l’année dernière. Une mobilisation internationale s’impose – pour éviter que le remboursement de la dette ne paralyse les pays en développement, et pour que les banques multilatérales de développement puissent prêter beaucoup plus et mobiliser des financements privés à grande échelle. Les agences de notation et les investisseurs doivent également moderniser leurs procédures d’évaluation des risques, afin de tenir compte du potentiel des énergies propres, du coût du chaos climatique et du danger associé aux actifs fossiles échoués. Une nouvelle ère énergétique est à portée de main – une ère où une énergie abondante, propre et bon marché alimente un monde riche en perspectives économiques, où les nations jouissent de la sécurité que procure l’autonomie énergétique, et où l’électricité est un bien commun, offert à tous. Nous avons aujourd’hui une occasion unique d’accélérer la transition mondiale. Saisissons-la.
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Histoire
10 juin 2025
RAPPORT ANNUEL DES RESULTATS MADAGASCAR 2024
Dans un contexte mondial toujours difficile, le pays a achevé son cycle électoral, formé un nouveau gouvernement et présenté une nouvelle Politique générale de l'État qui fournit aux partenaires de développement des priorités claires pour la période 2024-2028. Bien que l'économie ait progressé à un rythme plus soutenu, des défis socio-économiques et environnementaux structurels subsistent et nous interpellent à redoubler nos efforts pour l’accélération des progrès vers le Programme 2030, en ne laissant personne de côté.Au niveau international, en adoptant le Pacte pour l'avenir lors du Sommet de l'avenir en septembre 2024, Madagascar a confirmé son engagement en faveur d’un système multilatéral qui répond aux attentes de toutes et tous et à renforcer la coopération pour faire progresser les aspirations et les objectifs communs, en particulier ceux des Objectifs de développement durable. Le pays a mené un processus inclusif pour préparer sa participation active au sommet, en donnant une voix forte à sa jeunesse pour exprimer sa vision du développement durable du pays à l'approche de 2030, et nous avons été fiers d'accompagner Madagascar dans ce processus.Au niveau national, en 2024, le système des Nations Unies a entamé la mise en œuvre d’un nouveau Plan-cadre de coopération, aligné sur la Politique générale de l’État. Ce nouveau plan-cadre décrit la contribution collective de 20 entités du système au cours de la période 2024-2028, en s'appuyant sur la complémentarité de leurs avantages comparatifs. Il nous a donné un nouvel élan pour travailler d'une manière toujours plus intégrée afin d'obtenir un impact plus important et plus durable. Dans ce contexte, nous avons uni nos forces à celles de nos partenaires dans des domaines tels que la transformation des systèmes alimentaires, y compris la nutrition, l'agenda climatique et la lutte contre les violences basées sur le genre, entre autres.Le système des Nations Unies reconnaît de plus en plus l'importance de la cohérence politique afin que les progrès réalisés dans un domaine ne nuisent pas aux progrès réalisés dans un autre, mais au contraire les soutiennent. Guidé par ce principe, en tant que partenaire de développement fiable de Madagascar, en 2024 nous avons été ravis de renforcer notre collaboration sur un certain nombre de politiques et de stratégies, y compris dans les domaines de la petite enfance, de l'égalité des sexes, de la lutte contre la corruption, parmi beaucoup d'autres.Au niveau technique, le système des Nations Unies s'est concentré sur le renforcement des capacités d'un large éventail d'acteurs sociaux afin de favoriser un développement durable inclusif. Parmi beaucoup d'autres, dans le domaine de la gouvernance, on peut citer les entités publiques qui ont mis en place des systèmes d'information pour une meilleure gouvernance, les communes qui ont finalisé leurs plans de développement local intégré et inclusif et qui seront ainsi mieux à même de fournir des services de qualité à leurs habitants, et les hommes et les femmes qui ont pu accéder aux services de la justice. En matière de développement social, des milliers d’enfants souffrant de malnutrition ont bénéficié de prise en charge, des milliers d’écoliers ont reçu quotidiennement des repas chauds et nutritifs à l'école, des millions de personnes ont bénéficié de services de santé et des milliers de ménages ont eu accès à l'eau potable et à l'assainissement. En outre, les jeunes qui, avec notre soutien, ont accédé à la formation technique et professionnelle contribueront au capital économique du pays, tout comme les centaines de micro-, petites et moyennes entreprises qui ont eu un accompagnement technique et les producteurs qui ont bénéficié de la mise en place de structures économiques telles que les centrales solaires et les systèmes d'irrigation. En matière de capital environnemental, nous avons contribué à renforcer la résilience de milliers de personnes face au changement climatique et à la réduction des risques de catastrophe, tout en facilitant la restauration des milliers d'hectares de forêts dégradées et de mangroves.
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Histoire
23 mai 2025
L'entrepreneuriat, une voie pour limiter le phénomène de migration dans le sud de Madagascar.
J’admets que les conditions de vie actuelles dans l'Androy sont complexes. Je connais des jeunes et des familles qui ont choisi de partir trouver le mieux ailleurs. Moi, j'ai pu monter mon entreprise de transformation de cactus rouge. Je suis restée dans ma ville de Tsihombe", confie Todisoa Claudia Raïssa, une jeune femme de la région Androy, dans le sud de Madagascar, actuellement à la tête d'une entreprise qu'elle a baptisée Mikajy. En effet, au cours des dernières années, une augmentation significative des flux de migration interne des régions du sud de Madagascar vers les centres urbains et les zones rurales de l'ouest et du nord-ouest a été enregistrée. Les études menées par les Nations Unies selon une approche de sécurité humaine dans le cadre du projet conjoint mené par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avec le soutien financier du Fonds d’affection spéciale des Nations Unies pour la sécurité humaine (UNTFHS) ont ressorti que bien que la migration interne ne soit pas un phénomène nouveau à Madagascar, les dynamiques sous-jacentes ont changé de manière significative, perturbant les dynamiques sociales, politiques et économiques locales. Les insécurités dans les régions d'origine et de destination des migrants se sont exacerbées. Ces défis complexes soulignaient l'urgence d'une réponse appropriée qui prend en compte la sécurité humaine dans toutes ses dimensions.Raïssa compte parmi les bénéficiaires de l’appui des Nations Unies à travers ce projet conjoint de l'OIM et du PNUD financée par UNTFHS qui vise le renforcement des capacités des acteurs concernés à répondre aux défis liés aux migrations internes non gérées à Madagascar en adoptant une approche fondée sur la sécurité humaine.
À la suite des études effectuées dans les régions Menabe et Androy, ce projet conjoint a permis de mener des plaidoyers, des dialogues communautaires et des ateliers de formations ciblant les acteurs locaux. Au début, Raïssa a suivi une formation de trois jours sur la migration et la sécurité humaine. Elle a participé aux dialogues communautaires qui ont permis aux participants de connaître les causes profondes de la migration et aux échanges sur les stratégies qu’ils peuvent adopter pour y faire face. Raïssa n’a pas connu ce qu’est la migration et la protection avant la formation, mais ensuite, elle ainsi que les autres participants ont compris que toute sorte de déplacement est considérée comme une migration. Même si une personne est partie et ensuite revenue, on la considère comme une migrante.
La méconnaissance des possibilités de la culture, de la gestion et de la transformation des produits locaux a été une des raisons de la migration. Les jeunes n’ont pas assez de connaissances sur le genre de semence qu’ils peuvent cultiver et ne savent pas quel genre de culture ils peuvent pratiquer et comment les utiliser. Face à la terre aride et le coût des produits locaux très bas, la tentation est très forte pour la migration. Les jeunes décident de quitter leurs villages et leurs villes natales quand ils gagnent un peu d’argent pour pouvoir survivre ailleurs alors qu’ils peuvent cultiver la terre avec des produits locaux qui résistent à la chaleur et à l’aridité du sol et passer à la transformation pour en tirer plus de bénéfices et avoir une meilleure vie. « Le cactus rouge a été considéré comme un problème en tant que plante invasive dans nos régions. Grace aux divers conseils de transformer les problèmes en opportunité, je me suis basée sur la transformation du cactus rouge. Actuellement, mon commerce grandit petit à petit. Je produis jusqu’à 200 bouteilles de vin de cactus rouge par mois, de la confiture et de la pâte de fruit de cactus rouge et la vente va plutôt bien. » Raissa a été fière de témoigner des impacts des actions qu’elle a menées avec l’appui des Nations Unies pour limiter le phénomène de migration et ses effets. La stratégie nationale pour la sécurité humaine face aux défis des migrations internes à Madagascar Le phénomène de migration ne touche pas seulement la région Androy bien que ce soit la région la plus touchée.Madagascar fait face à une augmentation significative des migrations internes, exacerbées par des facteurs socioéconomiques et environnementaux. La stratégie nationale de sécurité humaine liée aux migrations internes à Madagascar est désormais disponible et requérante des engagements concrets pour sa mise en œuvre. Lors de la présentation officielle de cette stratégie couplée par un appel à mobilisation de ressources auprès des acteurs et institutions, le Représentant résident du PNUD, Dr Edward Christow, a souligné l’importance de l’engagement collectif pour répondre aux migrations internes non gérées : « Nous saluons l’engagement et l’appropriation de la partie nationale dans ce vaste chantier complexe qui a engagé différents acteurs nationaux, que ce soit le secteur privé, les organisations de la société civile, les autorités locales et régionales, ainsi que les autorités traditionnelles. Nous appelons chaque partenaire ici présent à mobiliser ses ressources, qu’elles soient financières, techniques ou opérationnelles, pour garantir la mise en œuvre efficace de cette stratégie. » Le Chef de mission de l’OIM, M. Roger Charles Evina, a soutenu pour sa part que « la migration interne à Madagascar a un impact direct sur des secteurs clés tels que l’emploi, l’éducation, la santé et le développement territorial. Si elle n’est pas accompagnée de manière appropriée, elle peut exacerber les vulnérabilités et fragiliser la cohésion sociale. C’est pourquoi, avec l’appui du Fonds d’affectation spécial des Nations Unies pour la sécurité humaine, l’OIM et le PNUD ont travaillé en étroite collaboration avec les autorités nationales et locales, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux pour élaborer une stratégie intégrée et durable. Cette stratégie n’est pas seulement un document de référence, elle est un appel à l’action pour préserver la dignité et la sécurité de chaque individu affecté par ces migrations internes. » Ces efforts de trouver des solutions durables face à la migration et la sécurité humaine font partie des initiatives vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). Aujourd’hui, cette stratégie représente un cadre d’action essentiel pour répondre aux défis des migrations internes de manière coordonnée et inclusive et encourage les partenaires engagés dans le développement durable à soutenir sa mise en œuvre à travers des financements, des expertises et des actions concertées misant sur la sécurité humaine. Le cas de l’entreprise Mikajy de Raïssa de Tsihombe est une preuve palpable que la migration n’est pas toujours la seule ou la meilleure solution face aux défis de développement, dont la sécheresse dans le sud. Raïssa sensibilise les jeunes à utiliser leurs talents et leur savoir-faire avec ce qu’ils peuvent cultiver et transformer chez eux pour pouvoir gagner leur vie et survivre face à la migration.Reconnaissante envers le PNUD et l’OIM, Raïssa fait appel également aux autres partenaires pour mieux soutenir les jeunes entrepreneurs de la région pour leur permettre d’agrandir leurs activités et pour les retenir dans leur ville natale. LES SEPT GRANDS AXES D’ACTIONS DE LA STRATEGIE NATIONALE POUR LA SECURITE HUMAINE LIEE AUX DEFIS DES MIGRATIONS INTERNES A MADAGASCAR La stratégie développée pour Madagascar et les zones sensibles aux migrations repose sur une approche commune aux zones de départ et de destination et des approches spécifiques pour chacune de ces zones et 7 grands axes d’actions :1. Assurer les droits civils et politiques des individus, ainsi qu’une gouvernance juste et démocratique2. Maintenir la cohésion et la stabilité des communautés sociales et culturelles3. Protéger les individus contre la violence, le crime et l’exploitation4. Protéger les écosystèmes et les ressources naturelles garantissant ainsi des conditions de vie durables5. Veiller à l’accès aux soins médicaux nécessaires pour une vie saine6. Assurer un approvisionnement constant et de qualité en nourriture7. Garantir l’accès aux ressources suffisantes pour répondre aux besoins essentiels des individus
À la suite des études effectuées dans les régions Menabe et Androy, ce projet conjoint a permis de mener des plaidoyers, des dialogues communautaires et des ateliers de formations ciblant les acteurs locaux. Au début, Raïssa a suivi une formation de trois jours sur la migration et la sécurité humaine. Elle a participé aux dialogues communautaires qui ont permis aux participants de connaître les causes profondes de la migration et aux échanges sur les stratégies qu’ils peuvent adopter pour y faire face. Raïssa n’a pas connu ce qu’est la migration et la protection avant la formation, mais ensuite, elle ainsi que les autres participants ont compris que toute sorte de déplacement est considérée comme une migration. Même si une personne est partie et ensuite revenue, on la considère comme une migrante.
La méconnaissance des possibilités de la culture, de la gestion et de la transformation des produits locaux a été une des raisons de la migration. Les jeunes n’ont pas assez de connaissances sur le genre de semence qu’ils peuvent cultiver et ne savent pas quel genre de culture ils peuvent pratiquer et comment les utiliser. Face à la terre aride et le coût des produits locaux très bas, la tentation est très forte pour la migration. Les jeunes décident de quitter leurs villages et leurs villes natales quand ils gagnent un peu d’argent pour pouvoir survivre ailleurs alors qu’ils peuvent cultiver la terre avec des produits locaux qui résistent à la chaleur et à l’aridité du sol et passer à la transformation pour en tirer plus de bénéfices et avoir une meilleure vie. « Le cactus rouge a été considéré comme un problème en tant que plante invasive dans nos régions. Grace aux divers conseils de transformer les problèmes en opportunité, je me suis basée sur la transformation du cactus rouge. Actuellement, mon commerce grandit petit à petit. Je produis jusqu’à 200 bouteilles de vin de cactus rouge par mois, de la confiture et de la pâte de fruit de cactus rouge et la vente va plutôt bien. » Raissa a été fière de témoigner des impacts des actions qu’elle a menées avec l’appui des Nations Unies pour limiter le phénomène de migration et ses effets. La stratégie nationale pour la sécurité humaine face aux défis des migrations internes à Madagascar Le phénomène de migration ne touche pas seulement la région Androy bien que ce soit la région la plus touchée.Madagascar fait face à une augmentation significative des migrations internes, exacerbées par des facteurs socioéconomiques et environnementaux. La stratégie nationale de sécurité humaine liée aux migrations internes à Madagascar est désormais disponible et requérante des engagements concrets pour sa mise en œuvre. Lors de la présentation officielle de cette stratégie couplée par un appel à mobilisation de ressources auprès des acteurs et institutions, le Représentant résident du PNUD, Dr Edward Christow, a souligné l’importance de l’engagement collectif pour répondre aux migrations internes non gérées : « Nous saluons l’engagement et l’appropriation de la partie nationale dans ce vaste chantier complexe qui a engagé différents acteurs nationaux, que ce soit le secteur privé, les organisations de la société civile, les autorités locales et régionales, ainsi que les autorités traditionnelles. Nous appelons chaque partenaire ici présent à mobiliser ses ressources, qu’elles soient financières, techniques ou opérationnelles, pour garantir la mise en œuvre efficace de cette stratégie. » Le Chef de mission de l’OIM, M. Roger Charles Evina, a soutenu pour sa part que « la migration interne à Madagascar a un impact direct sur des secteurs clés tels que l’emploi, l’éducation, la santé et le développement territorial. Si elle n’est pas accompagnée de manière appropriée, elle peut exacerber les vulnérabilités et fragiliser la cohésion sociale. C’est pourquoi, avec l’appui du Fonds d’affectation spécial des Nations Unies pour la sécurité humaine, l’OIM et le PNUD ont travaillé en étroite collaboration avec les autorités nationales et locales, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux pour élaborer une stratégie intégrée et durable. Cette stratégie n’est pas seulement un document de référence, elle est un appel à l’action pour préserver la dignité et la sécurité de chaque individu affecté par ces migrations internes. » Ces efforts de trouver des solutions durables face à la migration et la sécurité humaine font partie des initiatives vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). Aujourd’hui, cette stratégie représente un cadre d’action essentiel pour répondre aux défis des migrations internes de manière coordonnée et inclusive et encourage les partenaires engagés dans le développement durable à soutenir sa mise en œuvre à travers des financements, des expertises et des actions concertées misant sur la sécurité humaine. Le cas de l’entreprise Mikajy de Raïssa de Tsihombe est une preuve palpable que la migration n’est pas toujours la seule ou la meilleure solution face aux défis de développement, dont la sécheresse dans le sud. Raïssa sensibilise les jeunes à utiliser leurs talents et leur savoir-faire avec ce qu’ils peuvent cultiver et transformer chez eux pour pouvoir gagner leur vie et survivre face à la migration.Reconnaissante envers le PNUD et l’OIM, Raïssa fait appel également aux autres partenaires pour mieux soutenir les jeunes entrepreneurs de la région pour leur permettre d’agrandir leurs activités et pour les retenir dans leur ville natale. LES SEPT GRANDS AXES D’ACTIONS DE LA STRATEGIE NATIONALE POUR LA SECURITE HUMAINE LIEE AUX DEFIS DES MIGRATIONS INTERNES A MADAGASCAR La stratégie développée pour Madagascar et les zones sensibles aux migrations repose sur une approche commune aux zones de départ et de destination et des approches spécifiques pour chacune de ces zones et 7 grands axes d’actions :1. Assurer les droits civils et politiques des individus, ainsi qu’une gouvernance juste et démocratique2. Maintenir la cohésion et la stabilité des communautés sociales et culturelles3. Protéger les individus contre la violence, le crime et l’exploitation4. Protéger les écosystèmes et les ressources naturelles garantissant ainsi des conditions de vie durables5. Veiller à l’accès aux soins médicaux nécessaires pour une vie saine6. Assurer un approvisionnement constant et de qualité en nourriture7. Garantir l’accès aux ressources suffisantes pour répondre aux besoins essentiels des individus
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Communiqué de presse
27 janvier 2025
Examen de la situation des droits de l’homme à Madagascar dans le cadre de l’Examen périodique universel
Madagascar est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail chargé de l’EPU au cours de sa 48e session qui se tient du 20 au 31 janvier 2025. Les premier, deuxième, et troisième EPU de Madagascar ont eu lieu respectivement en février 2010, novembre 2014 et novembre 2019. Le Groupe de travail chargé de l'EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l'homme. Cependant, chacun des 193 États membres de l’ONU peut participer à l’examen d’un pays. L’examen se fera sur la base des documents suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile. Les trois rapports sur lesquels se fondera l'examen de Madagascar le 27 janvier sont disponibles ici. Lieu : Salle XX, Palais des Nations, Genève Heure et date : 09h00 – 12h30, lundi 27 janvier 2025 (heure de Genève, GMT +1 heure) L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU. Au cours du quatrième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays. La délégation de Madagascar sera dirigée par M. Benjamin Alexis Rakotomandimby, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troïka ») pour l’examen de Madagascar sont le Bénin, le Costa Rica et le Qatar. La session sera retransmise en direct via webcast : https://webtv.un.org/en/asset/k1x/k1xw0yyjbz La liste des orateurs et oratrices et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen de Madagascar seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail chargé de l’EPU adoptera les recommandations faites à Madagascar le mercredi 29 janvier 2025 entre 15h30 et 18h00 (GMT +1 heure). L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen.
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Communiqué de presse
24 janvier 2025
Transformation agricole : le Président Andry Rajoelina engage Madagascar vers l’autosuffisance alimentaire
Antananarivo, 23 janvier 2025 – Le Président de la République, Andry Rajoelina, a donné le coup d’envoi des Journées Nationales de Réflexion sur la Transformation Agricole, qui se tiendront durant deux jours au CCI Ivato. Cet évènement d’envergure, organisé par le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, en collaboration avec le Secrétariat d’État chargé de la Souveraineté Alimentaire et le Programme FIHARIANA, marque une étape cruciale dans l’engagement de l’Etat pour révolutionner le secteur agricole malagasy.
Le Président Andry Rajoelina a souligné l’importance de l’agriculture en tant que pilier fondamental du développement économique et social. « L’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté. Nous devons changer nos méthodes de culture et investir dans une production durable et résiliente pour garantir la souveraineté alimentaire et améliorer les conditions de vie de nos agriculteurs, » a-t-il déclaré.
Alors que Madagascar est le troisième producteur de riz en Afrique, le secteur agricole reste confronté à des défis structurels, notamment le maintien de la culture de subsistance et la faible mécanisation, les pertes post-récolte et les impacts des changements climatiques. Avec 80 % de la population dépendant de l’agriculture, le pays doit impérativement moderniser ses pratiques agricoles pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté et stimuler l’économie rurale.
A ce sujet, le Président de la République a rappelé les ambitions nationales, dont l’augmentation de la production rizicole de 25 % d’ici 2025, soit 1 million de tonnes supplémentaires, grâce à la mécanisation, à la distribution de semences hybrides, et à des investissements massifs dans les infrastructures agricoles, tels que la construction de barrages et de canaux d’irrigation.
Ces journées de réflexion visent ainsi à aligner les objectifs des différentes parties prenantes pour garantir une approche cohérente de la transformation agricole ; Renforcer les mandats et le consensus en définissant les rôles et responsabilités des acteurs du secteur ; Élaborer un Plan Stratégique concerté pour orienter les investissements et définir des actions prioritaires à court, moyen et long terme.
Le Chef de l’Etat a d’emblée annoncé plusieurs mesures phares, notamment l’importation de riz hybride permettant un rendement de 10 tonnes par hectare, contre 3 tonnes actuellement, avec un potentiel de revenus de 6 millions d’ariary par hectare au profit des paysans, la distribution d’équipements, d’engrais et de semences, ainsi que la mise à disposition de crédits agricoles pour soutenir les agriculteurs.2
Il a également évoqué la mise en place d’une cartographie satellitaire des parcelles agricoles pour optimiser la distribution des intrants agricoles.
Par ailleurs, le Président Andry Rajoelina a également mis l’accent sur l’importance du changement de mentalité : « Nous devons cultiver une mentalité tournée vers la production, la construction et le progrès. Cette transformation exige la responsabilité de chacun d’entre nous. »
À l’issue de ces deux jours de réflexion, des documents stratégiques et un cadre commun de concertation ainsi qu’un calendrier agricole, seront établis pour garantir l’adhésion et l’engagement de tous les acteurs du secteur dans le processus de transformation agricole à Madagascar.
Le Président Andry Rajoelina a souligné l’importance de l’agriculture en tant que pilier fondamental du développement économique et social. « L’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté. Nous devons changer nos méthodes de culture et investir dans une production durable et résiliente pour garantir la souveraineté alimentaire et améliorer les conditions de vie de nos agriculteurs, » a-t-il déclaré.
Alors que Madagascar est le troisième producteur de riz en Afrique, le secteur agricole reste confronté à des défis structurels, notamment le maintien de la culture de subsistance et la faible mécanisation, les pertes post-récolte et les impacts des changements climatiques. Avec 80 % de la population dépendant de l’agriculture, le pays doit impérativement moderniser ses pratiques agricoles pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté et stimuler l’économie rurale.
A ce sujet, le Président de la République a rappelé les ambitions nationales, dont l’augmentation de la production rizicole de 25 % d’ici 2025, soit 1 million de tonnes supplémentaires, grâce à la mécanisation, à la distribution de semences hybrides, et à des investissements massifs dans les infrastructures agricoles, tels que la construction de barrages et de canaux d’irrigation.
Ces journées de réflexion visent ainsi à aligner les objectifs des différentes parties prenantes pour garantir une approche cohérente de la transformation agricole ; Renforcer les mandats et le consensus en définissant les rôles et responsabilités des acteurs du secteur ; Élaborer un Plan Stratégique concerté pour orienter les investissements et définir des actions prioritaires à court, moyen et long terme.
Le Chef de l’Etat a d’emblée annoncé plusieurs mesures phares, notamment l’importation de riz hybride permettant un rendement de 10 tonnes par hectare, contre 3 tonnes actuellement, avec un potentiel de revenus de 6 millions d’ariary par hectare au profit des paysans, la distribution d’équipements, d’engrais et de semences, ainsi que la mise à disposition de crédits agricoles pour soutenir les agriculteurs.2
Il a également évoqué la mise en place d’une cartographie satellitaire des parcelles agricoles pour optimiser la distribution des intrants agricoles.
Par ailleurs, le Président Andry Rajoelina a également mis l’accent sur l’importance du changement de mentalité : « Nous devons cultiver une mentalité tournée vers la production, la construction et le progrès. Cette transformation exige la responsabilité de chacun d’entre nous. »
À l’issue de ces deux jours de réflexion, des documents stratégiques et un cadre commun de concertation ainsi qu’un calendrier agricole, seront établis pour garantir l’adhésion et l’engagement de tous les acteurs du secteur dans le processus de transformation agricole à Madagascar.
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Communiqué de presse
26 décembre 2024
Madagascar : Renforcement de l'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires
Cette initiative s'inscrit dans un processus continu entamé après le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires de 2021, où Madagascar a affirmé son engagement à transformer ses systèmes alimentaires pour les rendre plus durables. Depuis lors, le pays a élaboré, en avril 2022, la feuille de route nationale à travers plusieurs concertations nationales.
En juillet 2023, lors du premier bilan mondial sur la transformation des systèmes alimentaires, Madagascar a présenté ses avancées sous la direction du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, également Convenor national des systèmes alimentaires. Cette rencontre a permis d'identifier les obstacles persistants et de poser les bases d’un plan d’action pour la mise en œuvre des engagements en vue du Sommet sur les ODD en 2025 .
Cet atelier a permis de finaliser le Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale. Il a réuni des acteurs clés, dont les Task forces des systèmes alimentaires du Bénin et de la République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des échanges Sud-Sud pour partager des bonnes pratiques.
Après deux jours d’échanges et de réflexions, les objectifs de l'atelier ont été pleinement atteints :
1. Présentation et validation du Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour la transformation des systèmes alimentaires à Madagascar.
2. Restitution officielle des résultats de l’étude chiffrée basée sur des évidences, alimentant le plan opérationnel.
3. Validation des indicateurs de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la transformation des systèmes alimentaires.
4. Collecte des engagements des parties prenantes, assurant ainsi un soutien renforcé pour la mise en œuvre de la feuille de route.
En tant que membre actif de la Coalition Faim Zéro, cet événement , organisé en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, le Système des Nations Unies ainsi que les agences des Nations Unies (FAO, FIDA, PAM, UNICEF), la GIZ et l'Office National de la Nutrition, a permis de renforcer les actions de transformation des systèmes alimentaires du pays.
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Contacts presse : - Tahiana HarilantoAndriantsoa, harilanto.andriantsoa@fao.org, 0325399944
- Zoé Rasoaniaina, rasoaniaina@un.org, 0320746669
En juillet 2023, lors du premier bilan mondial sur la transformation des systèmes alimentaires, Madagascar a présenté ses avancées sous la direction du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, également Convenor national des systèmes alimentaires. Cette rencontre a permis d'identifier les obstacles persistants et de poser les bases d’un plan d’action pour la mise en œuvre des engagements en vue du Sommet sur les ODD en 2025 .
Cet atelier a permis de finaliser le Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale. Il a réuni des acteurs clés, dont les Task forces des systèmes alimentaires du Bénin et de la République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des échanges Sud-Sud pour partager des bonnes pratiques.
Après deux jours d’échanges et de réflexions, les objectifs de l'atelier ont été pleinement atteints :
1. Présentation et validation du Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour la transformation des systèmes alimentaires à Madagascar.
2. Restitution officielle des résultats de l’étude chiffrée basée sur des évidences, alimentant le plan opérationnel.
3. Validation des indicateurs de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la transformation des systèmes alimentaires.
4. Collecte des engagements des parties prenantes, assurant ainsi un soutien renforcé pour la mise en œuvre de la feuille de route.
En tant que membre actif de la Coalition Faim Zéro, cet événement , organisé en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, le Système des Nations Unies ainsi que les agences des Nations Unies (FAO, FIDA, PAM, UNICEF), la GIZ et l'Office National de la Nutrition, a permis de renforcer les actions de transformation des systèmes alimentaires du pays.
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Contacts presse : - Tahiana HarilantoAndriantsoa, harilanto.andriantsoa@fao.org, 0325399944
- Zoé Rasoaniaina, rasoaniaina@un.org, 0320746669
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Communiqué de presse
20 décembre 2024
Communiqué de Presse Célébration de la Journée internationale des migrants Sensibilisation contre la violence basée sur le genre à travers le sport Antananarivo, le 18 décembre 2024
La migration est très connue dans le milieu universitaire étant donné que nombreux étudiants viennent de différentes régions de Madagascar. Ils sont souvent victimes de discrimination raciale ou ethnique. Ils subissent également des violences entre étudiants et certains deviennent des auteurs de violences et de fauteurs de trouble en vivant dans l’ambiance de violence.
Toutefois les études demandent une atmosphère paisible, harmonieux, loin de discours haineux, de discrimination et de violence.
Par ailleurs, le sport, en tant qu’activité inclusive et fédératrice, servira de levier pour engager les jeunes étudiants, moteur de développement dans des dialogues constructifs sur la migration basée sur le respect et la tolérance afin de préserver la paix et la sécurité pour la dignité humaine.
Durant la célébration de la Journée internationale de la migration les agences du SNU, dont, l’IOM, l’UNICEF, l’OIT, l’UNFPA, le PAM et le CINU en partenariat avec l’Université et les membres du Club pour l’ONU, dont CPO économie, ONIFRA, Philosophie, RASALAMA, Tongarivo et le Lycée Andohalo ont promu la paix, l’esprit de tolérance et d’inclusion ainsi que l’humanité face à la vulnérabilité des migrants, en particulier les jeunes femmes.
Cette célébration a été une opportunité pour le SNU de réaffirmer son engagement dans la lutte contre la VBG. Le Chef de mission de l’OIM, dans son discours, a renforcé le plaidoyer en faveur d’une société inclusive et tolérante où les droits et la dignité des migrants sont pleinement respectés. Ce fut également un moment pour amplifier la voix pour encourager la cohésion entre les communautés locales et les populations migrantes tout en valorisant leur résilience et leurs contributions positives aux communautés d’accueil.
Des sketches, des animations artistiques et des messages de sensibilisation ont alterné les matchs durant la célébration.
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Pour plus d'information, nous vous prions de contacter :
• RASOANIAINA ZOE, rasoaniaina@un.org ou au 032 07 466 69
• RAJAONARINTSOA Ny Ando, nrajaonarint@iom.int ou au 032 11 221 17/01
• RAVELOMANANKAVANA Marie Louise Gaëlle, mravelomanan@iom.int ou au
032 11 221 25
Toutefois les études demandent une atmosphère paisible, harmonieux, loin de discours haineux, de discrimination et de violence.
Par ailleurs, le sport, en tant qu’activité inclusive et fédératrice, servira de levier pour engager les jeunes étudiants, moteur de développement dans des dialogues constructifs sur la migration basée sur le respect et la tolérance afin de préserver la paix et la sécurité pour la dignité humaine.
Durant la célébration de la Journée internationale de la migration les agences du SNU, dont, l’IOM, l’UNICEF, l’OIT, l’UNFPA, le PAM et le CINU en partenariat avec l’Université et les membres du Club pour l’ONU, dont CPO économie, ONIFRA, Philosophie, RASALAMA, Tongarivo et le Lycée Andohalo ont promu la paix, l’esprit de tolérance et d’inclusion ainsi que l’humanité face à la vulnérabilité des migrants, en particulier les jeunes femmes.
Cette célébration a été une opportunité pour le SNU de réaffirmer son engagement dans la lutte contre la VBG. Le Chef de mission de l’OIM, dans son discours, a renforcé le plaidoyer en faveur d’une société inclusive et tolérante où les droits et la dignité des migrants sont pleinement respectés. Ce fut également un moment pour amplifier la voix pour encourager la cohésion entre les communautés locales et les populations migrantes tout en valorisant leur résilience et leurs contributions positives aux communautés d’accueil.
Des sketches, des animations artistiques et des messages de sensibilisation ont alterné les matchs durant la célébration.
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Pour plus d'information, nous vous prions de contacter :
• RASOANIAINA ZOE, rasoaniaina@un.org ou au 032 07 466 69
• RAJAONARINTSOA Ny Ando, nrajaonarint@iom.int ou au 032 11 221 17/01
• RAVELOMANANKAVANA Marie Louise Gaëlle, mravelomanan@iom.int ou au
032 11 221 25
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Communiqué de presse
20 novembre 2024
COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUN - G-ZERO
Bakou, 12 novembre 2024 — Dans un développement majeur visant à renforcer l’élan mondial pour un avenir neutre en carbone, résilient face au climat et positif pour la nature, quatre pays — le Bhutan, Madagascar, le Panama et le Suriname — ont lancé aujourd'hui le forum G-ZERO et ont émis une Déclaration conjointe lors de la 29e Conférence des Parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Baku, en Azerbaïdjan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
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