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Allocution
25 novembre 2024
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL -- MESSAGE PUBLIÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ÉGARD DES FEMMES
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Allocution
25 novembre 2024
DISCOURS DU COORDONNATEUR RÉSIDENT DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES À MADAGASCAR pour le LANCEMENT DES 16 JOURS D’ACTIVISME POUR ÉLIMINER LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
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Histoire
25 novembre 2024
Invitation à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar
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Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Publication
23 septembre 2024
Document final du Sommet de l'avenir
Les dirigeants mondiaux adoptent un Pacte pour l'avenir qui comprend un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. Le Pacte couvre un large éventail de thèmes, notamment la paix et la sécurité, le développement durable, les changements climatiques, la coopération numérique, les droits humains, l'égalité des sexes, la jeunesse et les générations futures, ainsi que la transformation de la gouvernance mondiale.
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Histoire
16 septembre 2024
Participation des cinq jeunes Malagasy au Sommet de l’Avenir
Cinq jeunes porteront la voix de la jeunesse Malagasy au Sommet de l’Avenir qui se tiendra à New York qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024 prochain. Deux journées d’action précéderont le sommet auxquelles ces jeunes participeront activement. Sous tutelle du ministère de la Jeunesse et parrainé par le Ministère des Affaires Etrangères et financé par les agences du Système des Nations Unies dont l’UNICEF, L’UNFPA, le PNUD, l’UNESCO et l’OHCHR à travers le Fonds de consolidation de la paix PBF. Ces jeunes se préparent pour porter haut le drapeau de Madagascar. Ils seront dans la délégation officielle de Madagascar. Rappelons que le 21 juin 2024 une journée nationale de plaidoyer, d’information, de sensibilisation et de mobilisation autour du Sommet de l’Avenir a été organisé conjointement par les Nations Unies Madagascar avec le ministère des Affaires étrangères. A cette occasion, la campagne « Donnons la voix à l’avenir » avec les jeunes a été lancé afin de démontrer que la voix de la jeunesse compte et qu’il est nécessaires de prendre en considération leur participation et leur intervention dans les prises de décisions à l’échelle locale, nationale et internationale, Les jeunes se présentent comme étant l’architecte pour construire un avenir meilleur et la campagne leur ont permis d’émettre des réflexions et d’exprimer leurs visions, attentes, espoirs, soucis relatifs à l’avenir.« Les jeunes sont les acteurs du présent pour construire un avenir meilleur ! » Le sommet de l’avenir revêt d’une grande importance car l’objectif général sera de parvenir à un accord – appelé le Pacte pour l’Avenir - pour réformer et revigorer le système multilatéral. »Le Sommet constitue un catalyseur pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l'Agenda 2030. Le Système des Nations Unies à Madagascar appuie les efforts de l'État et du Gouvernement pour atteindre ces objectifs, en impliquant tous les acteurs afin que chacun prenne pleinement conscience de l'importance du Sommet et adhère à une vision collective d'un avenir commun à l'échelle mondiale. Des thématiques spécifique ont orienté les échanges et les discussion avec les jeunes afin qu’ils puissent manifester leurs attentes et leurs visions des jeunes sur l’Avenir commun lors de la campagne dont :la Paix et la Sécurité Internationale où la prévention des conflits a été mis en avant. ; la Science, technologie et innovation et coopération numérique afin de mettre les avancées technologiques au service du développement et de la Paix mondial ; la transformation de la Gouvernance mondiale afin de redonner la place au multilatéralisme et la réforme de l’architecture mondiale. Les jeunes participants à la Campagne « Donnons la voix à l’avenir » ont souligné qu’« Il existe plusieurs manières qui pourra faire participer les jeunes, mise en place d’unePolitique pour les jeunes. Mise en place d’une stratégie rivant à offrir des emplois aux jeunes. » L’appartenance des jeunes à une association ou à un réseau constitue un atout. La solidarité et l’inclusion sont également primordiales selon les jeunes. La présence des jeunes Malagasy sur le plan international devrait s’élargir afin qu’ils puissent faire partie des groupes de lobby et de plaidoyer.La participation de ces jeunes au Sommet de l’Avenir contribuera à cette ouverture à l’internationale.
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Histoire
21 décembre 2023
Le Sommet sur les Objectifs de développement durable : le moment de passer de l’appréhension à l’espoir et du pessimisme croissant à une action accélérée
Nous sommes à sept ans de l’échéance pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (le Programme 2030). C’était en 2015 que les États membres des Nations Unies, y compris Madagascar, se sont engagés avec optimisme et à l’unanimité à atteindre ces objectifs ambitieux en mettant en place des politiques et des actions tangibles visant à mettre fin à la pauvreté, réduire les inégalités et protéger l’environnement.
À mi-parcours du Programme 2030, il est temps de se rendre à l’évidence. Pour la première fois depuis des décennies, les progrès mondiaux en matière de développement s'inversent sous l'effet combiné des conséquences persistantes de la COVID-19, de l’urgence climatique, de la crise économique et des conflits dans différentes régions. Les crises multiples que nous avons tous connues au cours des trois dernières années ont porté des coups sévères à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Comme l’a déclaré Lachezera Stoeva, Présidente du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) : « Nous sommes à mi-chemin de 2030 et pourtant loin d'atteindre les ODD. La mauvaise nouvelle, c'est que nous avons perdu sept ans. La bonne nouvelle, c'est qu'il nous reste encore sept ans et que les victoires sont à notre portée ».
Un plan de sauvetage pour l’humanité et la planète
Pendant la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies en ce mois de septembre, un sommet aura lieu à New York pour marquer ce moment critique. Durant ce « Sommet sur les ODD », les États membres de l’Organisation des Nations Unies se réuniront pour réaffirmer leurs engagements collectifs en faveur des ODD et de la promesse de ne laisser personne de côté, et pour se rallier autour d’un « Plan de sauvetage pour l’humanité et la planète ». Ils seront interpellés à renouveler et revitaliser la promesse du Programme 2030, à s’engager à progresser plus rapidement pour opérer des transformations nécessaires et à exiger une action urgente sur le financement des ODD.
Le Sommet sur les ODD sera ainsi le point de départ d'une nouvelle dynamique visant l'inversion des trajectoires et l’accélération des progrès vers les ODD. Comme l’a expliqué le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies : « Le tableau est bien sombre et comporte des obstacles à chaque tournant. Mais alors que nous sommes à mi-parcours de l’échéance de 2030, une vérité primordiale s’impose à moi : Le changement est possible. Une régression n’est pas une fatalité. La pauvreté, la pollution et l’inégalité des genres ne sont pas gravées dans le marbre. Il s’agit de tendances qui peuvent être inversées, de problèmes qui peuvent être réglés, de tragédies qui peuvent être évitées, de vies qui peuvent être sauvées. »
Le succès du plan de sauvetage des ODD ne sera possible qu'avec la collaboration de toutes les parties prenantes. La communauté internationale doit faire le nécessaire pour que les systèmes mondiaux de financement, de dette, de commerce, de données et de technologie fonctionnent pour tous les pays, y compris les pays pauvres et moins avancés. Nous comptons également sur les chefs de gouvernement de tous les pays pour redoubler d'ambition pour conduire les transformations nécessaires à la réalisation des ODD. Finalement, la société civile, le secteur privé, les autorités locales, le monde universitaire, les jeunes doivent aussi être impliqués car ils détiennent les clés des solutions innovantes et durables.
Douze initiatives à haut impact
Lors du Sommet, le système des Nations Unies présentera une série d’initiatives à haut impact qui considèrent la nature systémique des enjeux du développement durable et du Programme 2030, et qui ont été identifiées comme points d'ancrage pour l'accélération de la réalisation des ODD. Ces initiatives visent à mobiliser davantage de leadership, de soutien et d'investissement pour que ces progrès transformateurs soient réalisés au niveau des pays au cours des prochaines sept années. Elles illustrent également une offre forte et cohérente de la part du système des Nations Unies pour accélérer les progrès.
Plus précisément, il s’agit d’initiatives qui seront lancées dans 12 domaines :
Six transitions majeures des ODD :
L’énergie
La biodiversité et la nature
La transformation de l'éducation
La protection sociale et l'emploi
Les systèmes alimentaires
Le numérique
Cinq moyens pour faciliter la mise en œuvre :
La stimulation des ODD
Le commerce
La localisation des ODD
Les capacités du secteur public
Le dividende des données
La priorité transversale de l'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, avec un accent sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Madagascar, comme tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies, accorde une priorité et garde l’ambition d’atteindre les ODD, mais beaucoup reste à faire pour maintenir la promesse du Programme 2030. Afin de mieux contribuer aux transformations nécessaires dans le pays, le système des Nations Unies à Madagascar explore déjà les initiatives à haut impact à la lumière du contexte dans le pays pour préparer une offre plus intégrée dans différents domaines.
À titre d’exemple, il prévoit de renforcer son soutien à la mise en œuvre de la « Feuille de route nationale pour soutenir la transformation des systèmes alimentaires vers la réalisation des ODD » préparée en 2021, ainsi qu’à l’opérationnalisation de la « Déclaration nationale d’engagement pour la « transformation de l’éducation » à Madagascar » de 2022. Dans le cas de la biodiversité et la nature, le système des Nations Unies est en train de formuler l’offre intégrée de l’ensemble du système à la mise en œuvre du Plan National d’adaptation au changement climatique publié en 2021 et à la Contribution déterminée au niveau national élaboré en 2022. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un autre domaine prioritaire où le système des Nations Unies envisage une réponse multisectorielle cohérente pour plus d’impact, notamment par le biais d'un soutien dans quatre piliers : (1) les lois, politiques, institutions et données ; (2) la prévention, qui concerne les normes sociales et le changement de comportement, ainsi que l’autonomisation des femmes ; (3) les réponses, notamment les services pour les survivants et la répression des auteurs ; (4) le soutien et le partenariat avec les associations des femmes.
Au cours des années restantes jusqu'en 2030, en tant que système des Nations Unies, nous chercherons à nous rassembler autour des initiatives à haut impact, et nous invitons toutes les parties prenantes à se joindre à nous dans cette entreprise en renouvelant nos engagements et investissant dans les transformations nécessaires à Madagascar.
Dans le cadre du Sommet des ODD, maintenons notre promesse collective faite en 2015 d'un avenir mondial plus vert, inclusif, juste et équitable !
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Histoire
20 juin 2024
Sommet de l’avenir
Qu’est-ce que le Sommet de l’avenir ? Le Sommet de l’avenir est une manifestation de haut niveau qui rassemblera les dirigeantes et dirigeants du monde entier afin de créer un nouveau consensus international et de décider ensemble comment améliorer le présent et préserver l’avenir.Il offrira une occasion unique de restaurer une confiance érodée et de démontrer que la coopération internationale permet de relever de manière efficace les défis de notre époque ainsi que ceux qui se sont fait jour ces dernières années ou qui pourraient encore se profiler à l’horizon.Nous connaissons déjà l’objet du Sommet de l’avenir, qui est celui de nombreux accords et engagements existants, au premier rang desquels se trouve la Charte des Nations Unies, suivie de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Programme 2030, de l’Accord de Paris, du Programme d’action d’Addis-Abeba et bien d’autres.Dès lors, la question ne sera pas « quoi », mais « comment » ? Comment mieux coopérer pour concrétiser les aspirations et atteindre les objectifs évoqués à l’instant? Comment répondre aux besoins du présent tout en se préparant aux défis de l’avenir ?
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Vidéo
12 mars 2024
« Quintet of Change Lab » : Madagascar présélectionné pour le prix 2023 du Secrétaire Général des Nations Unies
Cette année le prestigieux prix du Secrétaire Général des Nations Unies pourrait trouver la voie de la Grande Ile ! Et ça serait une toute première !Il s’agit du prix dans la catégorie « ONU 2.0 », pour « honorer une équipe promouvant une culture organisationnelle qui reste sur l’agilité, la créativité, l’innovation, l’apprentissage, l’adaptabilité, l’utilisation des données, la prospective stratégique, les défenseurs de la diversité et de l’inclusion, et l’autonomisation des jeunes ».L’équipe en question est celle du laboratoire “Madagascar quintet of change Lab”, au sein du Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar. Le laboratoire – guidé par l’économiste Fabio Losa et constitué de Haja Andrianjaka, Hasina Rakotondrazafy et Olivier Kambala, a impulsé et accompagné les 20 agences de l’ONU dans l’expérimentation de nouvelles compétences et approches pour un changement de culture organisationnelle en mesure de mieux répondre aux besoins des populations Malagasy.Avec la contribution de toutes les agences onusiennes à Madagascar, le laboratoire a innové l’Analyse Commune de Pays et le Plan-cadre pour le développement durable 2024-2028 par l’application de la pensée systémique et l’analyse prospective. Ceci pour mieux répondre à la complexité, l’interconnexion et l’imprévisibilité du monde actuel.Il a testé des nouvelles formes de coopération inter-agence et d’engagement des communautés locales à travers de l’initiative « Zones de convergence des Nations Unies ».Il a expérimenté des formes originales d’autonomisation des jeunes leur permettant de réfléchir à leurs avenirs dans l'emploi et l'entrepreneuriat.Et il a introduit des innovations dans le domaine des données et des analyses en faveur d’une culture de la connaissance et de l’inclusion.Nous vous invitons à regarder la vidéo qui sera utilisée pour présenter
la candidature de Madagascar au vote final en mars 2024. RemerciementsAu Coordonnateur Résident, à l’Équipe du pays et à toutes les agences des Nations Unies à Madagascar pour l’appui et l’engagement continus dans ce parcours.À Tiina Neuvonen de UN Global Pulse pour avoir nommé le Laboratoire au prix 2023.Aux personnes qui ont fourni leurs témoignages pour la vidéo.À l’équipe technique et aux voix ayant travaillé à sa réalisation.Au prestataire de service Ramsflare pour la production de la vidéo. Personne de contactFabio Losa, ÉconomisteBureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à MadagascarFabio.losa@un.org +261 32 23 601 48
la candidature de Madagascar au vote final en mars 2024. RemerciementsAu Coordonnateur Résident, à l’Équipe du pays et à toutes les agences des Nations Unies à Madagascar pour l’appui et l’engagement continus dans ce parcours.À Tiina Neuvonen de UN Global Pulse pour avoir nommé le Laboratoire au prix 2023.Aux personnes qui ont fourni leurs témoignages pour la vidéo.À l’équipe technique et aux voix ayant travaillé à sa réalisation.Au prestataire de service Ramsflare pour la production de la vidéo. Personne de contactFabio Losa, ÉconomisteBureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à MadagascarFabio.losa@un.org +261 32 23 601 48
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Histoire
25 novembre 2024
Invitation à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar
En 1995, les pays du monde entier ont fait une promesse dans la Déclaration et le programme d'action de Beijing, celle de prévenir et d’éliminer la violence à l'égard des femmes et des filles.
Près de 30 ans plus tard, la violence basée sur le genre reste la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Mais elle est insuffisamment étudiée, et perpétuée par un cycle d’impunité pour les agresseurs. Cette situation favorise un climat de peur et de stigmatisation qui entrave le rétablissement des victimes et prive celles-ci de leur droit d’accès à la justice et au soutien. Comme l’a bien dit la Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohamed : « La violence à l'égard des femmes et des filles est un phénomène omniprésent dans le monde entier. Son ampleur nous a conduit à en normaliser son existence. Mais les abus et la violence ne sont jamais normaux ». Chaque année, le 25 novembre nous commémorons la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles et le début de la campagne « 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ». Le thème de la campagne mondiale de cette année est « Vers le 30e anniversaire de la Déclaration et du programme d’action de Beijing : TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ». Son objectif est de mobiliser tous les acteurs - le secteur public, le secteur privé, la société civile, les médias, le monde universitaire, les leaders religieux et communautaires, les influenceurs d’opinion, les partenaires du développement, entre autres - pour prévenir et éliminer ce fléau. La violence basée sur le genre ne connaît ni frontières économiques, ni sociales, ni politiques. Elle se manifeste dans toutes les sphères - familiale, communautaire et national - sans aucune discrimination. Elle se retrouve malheureusement dans toutes les cultures, toutes les classes sociales et tous les pays, et Madagascar ne fait pas exception à la règle. On estime que plus d'un tiers des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans dans la Grande île subissent des violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part de leur mari, de leur partenaire ou de quelqu'un d'autre. Ces données sont d'autant plus effrayantes que trois hommes sur dix et quatre femmes sur dix pensent qu'il est acceptable qu'un homme puisse battre sa femme. Mais en même temps, seulement 15% des femmes et des filles survivantes de violence ont accès à des services de prise en charge. Madagascar est également l'un des vingt pays au monde où le taux de mariage des enfants est le plus élevé, avec 39 % des femmes âgées de 25 à 49 ans déjà en union avant l'âge de 18 ans – 12 % avant l'âge de 15 ans. Les conséquences de cette violence se font sentir à court et à long terme pour les femmes et les filles, mais aussi pour la société dans son ensemble. En plus de son impact direct sur la vie ou la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des femmes et des filles, elle porte atteinte à la dignité, à la sécurité et à l'autonomie des survivantes, affectant leur participation à l'éducation, au marché du travail et à la vie publique et politique. Elle entrave ainsi la contribution que les femmes et les filles pourraient apporter au développement du pays. L'impunité dont jouissent les auteurs de ces actes et la peur qu'ils suscitent accentuent ces effets. Au niveau mondial, on estime que la violence à l'égard des femmes et des filles coûte au moins 2 % du produit intérieur brut. L'élimination des violences est donc une condition préalable non seulement à la réalisation de l'égalité des sexes, mais aussi au développement durable. Des progrès significatifs ont été réalisés au cours des dernières années. À Madagascar, nous avons assisté à l'adoption de stratégies et de mesures juridiques pour lutter contre les inégalités et les violences basées sur le genre, en particulier dans les domaines du mariage, y compris le mariage des enfants, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel. Nous avons également assisté au renforcement des capacités institutionnelles et à la fourniture de services de prise en charge pour les survivantes. Malgré ces avancées, des défis majeurs restent à relever. Les faibles taux de signalement et de dénonciation, aggravés par l'impunité, signifient que seule une très faible proportion des infractions aboutit à des procès et à des condamnations des auteurs. L'accès à des services de prise en charge de qualité reste limité et inégal. Les efforts de prévention sont entravés par des normes socioculturelles discriminatoires profondément enracinées, ainsi que par la dépendance économique des femmes à l'égard des hommes, en raison de leur accès réduit aux opportunités et ressources économiques. La vulnérabilité élevée des femmes et des filles aux chocs de plus en plus fréquents liés au changement climatique, tels que les sécheresses et les cyclones, aggrave leur situation. Cependant, aucune femme ou fille ne devrait mourir ou subir des violences au cours de sa vie simplement parce qu'elle est une femme ou une fille. La bonne nouvelle, c'est que différentes initiatives menées dans de nombreux pays ont montré qu'il est possible de prévenir la violence basée sur le genre. Grâce aux enseignements tirés de ces expériences, nous savons désormais que les approches les plus efficaces sont les approches holistiques qui s'attaquent aux causes profondes de la violence, impliquent l'ensemble du gouvernement et de la société, sont centrée sur la personne mais adaptée au contexte local, renforcent les organisations de défense des droits des femmes, et s'appuient sur une volonté politique forte et des ressources appropriées. C'est pourquoi, en ce jour, j'invite tout le monde à unir ses forces et à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar. Chaque effort investi dans l'élimination de ce fléau est un pas vers un monde plus sûr, plus égalitaire et plus prospère. TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles !
Près de 30 ans plus tard, la violence basée sur le genre reste la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Mais elle est insuffisamment étudiée, et perpétuée par un cycle d’impunité pour les agresseurs. Cette situation favorise un climat de peur et de stigmatisation qui entrave le rétablissement des victimes et prive celles-ci de leur droit d’accès à la justice et au soutien. Comme l’a bien dit la Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohamed : « La violence à l'égard des femmes et des filles est un phénomène omniprésent dans le monde entier. Son ampleur nous a conduit à en normaliser son existence. Mais les abus et la violence ne sont jamais normaux ». Chaque année, le 25 novembre nous commémorons la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles et le début de la campagne « 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ». Le thème de la campagne mondiale de cette année est « Vers le 30e anniversaire de la Déclaration et du programme d’action de Beijing : TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ». Son objectif est de mobiliser tous les acteurs - le secteur public, le secteur privé, la société civile, les médias, le monde universitaire, les leaders religieux et communautaires, les influenceurs d’opinion, les partenaires du développement, entre autres - pour prévenir et éliminer ce fléau. La violence basée sur le genre ne connaît ni frontières économiques, ni sociales, ni politiques. Elle se manifeste dans toutes les sphères - familiale, communautaire et national - sans aucune discrimination. Elle se retrouve malheureusement dans toutes les cultures, toutes les classes sociales et tous les pays, et Madagascar ne fait pas exception à la règle. On estime que plus d'un tiers des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans dans la Grande île subissent des violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part de leur mari, de leur partenaire ou de quelqu'un d'autre. Ces données sont d'autant plus effrayantes que trois hommes sur dix et quatre femmes sur dix pensent qu'il est acceptable qu'un homme puisse battre sa femme. Mais en même temps, seulement 15% des femmes et des filles survivantes de violence ont accès à des services de prise en charge. Madagascar est également l'un des vingt pays au monde où le taux de mariage des enfants est le plus élevé, avec 39 % des femmes âgées de 25 à 49 ans déjà en union avant l'âge de 18 ans – 12 % avant l'âge de 15 ans. Les conséquences de cette violence se font sentir à court et à long terme pour les femmes et les filles, mais aussi pour la société dans son ensemble. En plus de son impact direct sur la vie ou la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des femmes et des filles, elle porte atteinte à la dignité, à la sécurité et à l'autonomie des survivantes, affectant leur participation à l'éducation, au marché du travail et à la vie publique et politique. Elle entrave ainsi la contribution que les femmes et les filles pourraient apporter au développement du pays. L'impunité dont jouissent les auteurs de ces actes et la peur qu'ils suscitent accentuent ces effets. Au niveau mondial, on estime que la violence à l'égard des femmes et des filles coûte au moins 2 % du produit intérieur brut. L'élimination des violences est donc une condition préalable non seulement à la réalisation de l'égalité des sexes, mais aussi au développement durable. Des progrès significatifs ont été réalisés au cours des dernières années. À Madagascar, nous avons assisté à l'adoption de stratégies et de mesures juridiques pour lutter contre les inégalités et les violences basées sur le genre, en particulier dans les domaines du mariage, y compris le mariage des enfants, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel. Nous avons également assisté au renforcement des capacités institutionnelles et à la fourniture de services de prise en charge pour les survivantes. Malgré ces avancées, des défis majeurs restent à relever. Les faibles taux de signalement et de dénonciation, aggravés par l'impunité, signifient que seule une très faible proportion des infractions aboutit à des procès et à des condamnations des auteurs. L'accès à des services de prise en charge de qualité reste limité et inégal. Les efforts de prévention sont entravés par des normes socioculturelles discriminatoires profondément enracinées, ainsi que par la dépendance économique des femmes à l'égard des hommes, en raison de leur accès réduit aux opportunités et ressources économiques. La vulnérabilité élevée des femmes et des filles aux chocs de plus en plus fréquents liés au changement climatique, tels que les sécheresses et les cyclones, aggrave leur situation. Cependant, aucune femme ou fille ne devrait mourir ou subir des violences au cours de sa vie simplement parce qu'elle est une femme ou une fille. La bonne nouvelle, c'est que différentes initiatives menées dans de nombreux pays ont montré qu'il est possible de prévenir la violence basée sur le genre. Grâce aux enseignements tirés de ces expériences, nous savons désormais que les approches les plus efficaces sont les approches holistiques qui s'attaquent aux causes profondes de la violence, impliquent l'ensemble du gouvernement et de la société, sont centrée sur la personne mais adaptée au contexte local, renforcent les organisations de défense des droits des femmes, et s'appuient sur une volonté politique forte et des ressources appropriées. C'est pourquoi, en ce jour, j'invite tout le monde à unir ses forces et à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar. Chaque effort investi dans l'élimination de ce fléau est un pas vers un monde plus sûr, plus égalitaire et plus prospère. TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles !
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Histoire
21 novembre 2024
COP29 : Madagascar et l’ONUDC, un front commun pour lutter contre la criminalité environnementale
Lors de la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan), Madame Ghada Fathi Waly, Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a rencontré Monsieur Max Andonirina Fontaine, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable de Madagascar (MEDD). Cette rencontre marque une étape clé dans le renforcement de la coopération entre Madagascar et l’ONUDC pour lutter contre la criminalité environnementale et la corruption.Avec ses 5 000 km de côtes et une biodiversité exceptionnelle, Madagascar est confronté à des menaces urgentes : le trafic d’espèces de faune et de flore, telles que les bois précieux, les lémuriens ou les tortues, ainsi que la pêche illégale et la surpêche. Ces crimes environnementaux, exacerbés par une gestion insuffisante des frontières et des pratiques de corruption, fragilisent gravement les écosystèmes du pays, affectant la faune et la flore locales.Dans ce contexte, l’ONUDC réaffirme son engagement à soutenir Madagascar dans sa lutte contre ces fléaux tout en visant à positionner le pays comme un leader dans la protection de l'environnement et la lutte contre la criminalité environnementale. Ce soutien est essentiel face à la vulnérabilité particulière du pays au changement climatique, qui fait déjà face à des conditions climatiques rudes, caractérisées par des périodes cycloniques importantes, mais aussi à de grandes sécheresses dans certaines parties du pays. Cette volonté de protéger la biodiversité contribuera simultanément aux objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Enfin, cette collaboration s'inscrit directement dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable, notamment ceux liés à la lutte contre le changement climatique (ODD 13), à la protection des écosystèmes aquatiques (ODD 14), à la préservation de la faune et de la flore terrestres (ODD 15), ainsi qu'à la promotion de la justice et de la paix (ODD 16) et au renforcement des partenariats pour atteindre ces objectifs mondiaux (ODD 17).
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Histoire
20 novembre 2024
Comment l'UNESCO réduit l'empreinte écologique avec des techniques rizicoles à Madagascar
Dans la région SAVA à Madagascar, Estonie, 28 ans, est agriculteur et enseignant FRAM résidant dans le Fokontany d’Andranomifotitra. Il incarne la réussite dans les pratiques rizicoles durables et la préservation des ressources naturelles. Grâce à l’adoption des techniques du Système de Riziculture Améliorée (SRA) apprises par sa propre observation, il a transformé ses pratiques rizicoles et encouragé ses pairs. Comme beaucoup de ces derniers, Estonie faisait face à un déficit de production le contraignant à exploiter abusivement les ressources de la forêt. Agriculteur de métier, il utilisait des méthodes traditionnelles limitant ses capacités de production, déjà restreintes par la petite superficie des terres qu’il possédait. Je n’ai pas bénéficié de la formation sur le système de riziculture améliorée (SRA), mais très autonome, j’ai bien observé comment cela fonctionne et je me suis lancé. Le projet m’a ensuite fourni 2 sarcleuses, me motivant encore davantage à adopter cette nouvelle méthode qui a permis d’augmenter la quantité et la qualité de mes récoltes. Estonie, 28 ans, agriculteur et enseignantL'adoption des techniques du Système de Riziculture AmélioréeLe Système de Riziculture Améliorée (SRA) est une méthode agricole innovante destinée à augmenter les rendements en riz tout en réduisant les ressources nécessaires, comme l'eau et les intrants chimiques. Il contribue donc à résoudre les problèmes d'irrigation de notre communauté locale car il favorise l'utilisation de l'eau en quantité réduite et contrôlée.Estonie est optimiste. « Le SRA demande moins d'énergie physique et permet de gagner du temps, notamment grâce à la possibilité d’utilisation de sarcleuse. En haute saison, avec mes parcelles de ½ Ha, j’ai augmenté de 40% mes productions. Avec les méthodes traditionnelles, je produisais 35 bidons de paddy revendus à 25 000Ar le bidon, maintenant j’ai une capacité de 50 bidons. Et je ne compte pas m’arrêter là, je vais continuer mes efforts pour en faire une activité génératrice de revenus. Dans mon village, nous sommes nombreux à posséder d’autres terrains avec un potentiel rizicole immense. Par exemple, je dispose d’environ 15 ha de surfaces exploitables dans les parties de Anantarana et Antsahantoaka. Cependant des infrastructures d'irrigation adéquates sont nécessaires pour pouvoir les exploiter et y adopter pleinement les nouvelles techniques agricoles.”Le projet BIOCOM (Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles) a pour objectif la sauvegarde du paysage harmonieux de la Montagne des Français et la conservation des parcs nationaux de Marojejy, dans le nord de Madagascar, et d'Andohahela dans la région sud. Avec ces formations, de nouvelles perspectives au développement des activités génératrices de revenus sont offertes aux communautés locales tout en diminuant l’empreinte écologique de la production. Elles professionnalisent les activités de ces agriculteurs dont la production rizicole reste encore au niveau de la satisfaction des besoins en alimentation du ménage. 25 familles ont été formées dans le fokontany d’Andranomifotitra. Avec le soutien financier de l’Agence de coopération internationale coréenne (KOICA), BIOCOM est mis en œuvre par l'UNESCO en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, le Ministère de l’Éducation Nationale et le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.UNESCO
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Histoire
20 novembre 2024
Un forum des pays neutres en carbone et négatifs en carbone lancé lors de la COP29 à Baku
Un forum des pays neutres en carbone et négatifs en carbone lancé lors de la COP29 à Baku Bhutan, Madagascar, le Panama et le Suriname prennent la tête de cette initiative révolutionnaire pour faire avancer les efforts mondiaux en faveur d'un monde neutre en carbone, résilient face au climat et positif pour la nature.
Bakou, 12 novembre 2024 — Dans un développement majeur visant à renforcer l’élan mondial pour un avenir neutre en carbone, résilient face au climat et positif pour la nature, quatre pays — le Bhutan, Madagascar, le Panama et le Suriname — ont lancé aujourd'hui le forum G-ZERO et ont émis une Déclaration conjointe lors de la 29e Conférence des Parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Baku, en Azerbaïdjan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
Bakou, 12 novembre 2024 — Dans un développement majeur visant à renforcer l’élan mondial pour un avenir neutre en carbone, résilient face au climat et positif pour la nature, quatre pays — le Bhutan, Madagascar, le Panama et le Suriname — ont lancé aujourd'hui le forum G-ZERO et ont émis une Déclaration conjointe lors de la 29e Conférence des Parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Baku, en Azerbaïdjan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
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Histoire
20 novembre 2024
L'UNESCO renforce l'indépendance économique grâce à la pisciculture durable à Madagascar
Jean Didier Nonta, 55 ans, père de quatre enfants, vit dans le fokontany d’Ambodivohitra, district d’Andapa, région SAVA. Comme beaucoup de membres de sa communauté, pour subvenir aux besoins de sa famille, il dépendait autrefois de l’exploitation des ressources forestières.Ceci inclue la coupe d’arbres pour la fabrication de planches et d’autres ressources forestières non ligneuses, menaçant lourdement la durabilité des forêts locales et la biodiversité.Avec le soutien du projet de l’UNESCO, BIOCOM, Jean Didier a bénéficié en mars 2022 d’une formation en pisciculture et reçu 800 alevins. Il a ainsi transformé un petit étang de 30 m² en un bassin de 60 m², ce qui lui a permis de générer 1 000 000 MGA dès la première vente de poissons. Par la suite, il a pu créer sept nouveaux étangs et assurer une production régulière d’alevins. La pisciculture m’a permis de subvenir aux besoins de ma famille et de scolariser mes enfants, ce qui n’était pas toujours possible auparavant. Désormais, pour assurer une production régulière, je me concentre sur l'agrandissement de mes étangs, sur l'amélioration des techniques de grossissement des poissons et de production d’alevins. Jean Didier Nonta, riziculteur et pisciculteur à AndapaAvec des perspectives prometteuses, Jean Didier compte investir davantage dans l'agrandissement de ses étangs, visant à cultiver deux nouvelles parcelles d’un are chacune. Cette extension renforcera non seulement son indépendance économique, mais l'aidera aussi à s’émanciper définitivement des ressources forestières, en diversifiant ses sources de revenus. Le projet BIOCOM, (Conservation de la Biodiversité et Gestion Durable des Ressources Naturelles pour le Développement Communautaire Intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar), avec le soutien de la République de Corée par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), a pour l’objectif principal la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar. Ces parcs, notamment le Parc National de Marojejy et du Parc National d'Andohahela, situés dans les forêts humides de l’Atsinanana inscrites à la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2010 à cause des diverses pressions anthropiques auxquelles ils sont confrontés. Le projet vise également à préserver le paysage protégé de la Montagne des Français, garantissant ainsi la pérennité de ces espaces naturels d'une importance exceptionnelle.
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Communiqué de presse
20 novembre 2024
COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUN - G-ZERO
Bakou, 12 novembre 2024 — Dans un développement majeur visant à renforcer l’élan mondial pour un avenir neutre en carbone, résilient face au climat et positif pour la nature, quatre pays — le Bhutan, Madagascar, le Panama et le Suriname — ont lancé aujourd'hui le forum G-ZERO et ont émis une Déclaration conjointe lors de la 29e Conférence des Parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Baku, en Azerbaïdjan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
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Communiqué de presse
23 septembre 2024
LANCEMENT ET PRÉSENTATION DE LA PREMIÈRE COHORTE DU PROGRAMME INCUBATEUR D'ÉNERGIE DURABLE À MADAGASCAR
Antananarivo, Madagascar - La nécessité d'adopter des solutions énergétiques durables est devenue une préoccupation mondiale majeure en raison des défis environnementaux, économiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés. Madagascar, un pays riche en ressources naturelles mais confronté à d'importants défis énergétiques, est particulièrement concerné par cette transition. La dépendance aux énergies fossiles, les difficultés d'accès à l'électricité dans les zones rurales et les impacts du changement climatique soulignent l'urgence d'adopter des solutions énergétiques novatrices et durables.Suite à une demande de proposition du SDG Fund en 2020, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’UN Capital Development Fund (UNCDF) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) ont collaboré pour créer un programme conjoint. Ce programme, intitulé "Transformer le système financier pour soutenir le développement de solutions énergétiques durables par l’assistance technique et l’investissement" porté par le projet FIER (Financement Intégré des Énergies Renouvelables et Durables), mis en œuvre d’avril 2022 à mars 2026, incarne une démarche ambitieuse visant à promouvoir la transition énergétique durable de Madagascar. FIER représente l’audace et l’innovation nécessaires pour faire briller le pays grâce à des énergies durables, contribuant ainsi à la durabilité environnementale et à la sécurité énergétique, avec une composante essentielle étant l'Incubateur d'Énergie Durable (IED). L'Initiative pour le Développement de l'Énergie Durable (IED), s'engage à stimuler le progrès et l'innovation dans le domaine de l'énergie durable à Madagascar. Ce programme, reposant sur des partenariats avec des acteurs expérimentés de l’écosystème entrepreneurial local ainsi que des experts techniques dans le domaine de l’énergie, souhaite fournir un soutien stratégique et opérationnel aux startups et PME qui se consacrent à la création et à la réalisation de projets énergétiques novateurs.Après le début officiel de l’IED lors de l’atelier de lancement le 22 avril 2024 au Novotel - Alarobia et la période de réception des dossiers de candidatures pour l’appel à projet du 02 mai au 02 juillet 2024, soit une période de deux (2) mois, les membres du Comité d'évaluation de l’IED ont procédé au processus d’évaluation et ont sélectionnés les quinze (15) projets et entreprises qui vont pouvoir bénéficier programme d'accompagnement de l’IED. Ces quinze incubés ont différents types de projets et de différentes technologies. Ils viennent des quatre coins de Madagascar. Sept parmi eux sont des start-ups et huit sont des PMEs. Sur les quinze porteurs de projets, sept sont des femmes, ce qui montre que le secteur de l’énergie est l’affaire de tous.Ainsi, afin de lancer officiellement la première cohorte du programme IED, nous organisons un événement le 20 septembre 2024 au Grand Café de la Gare, Soarano où le représentant de chacun des quinze (15) incubés feront une courte présentation de leur projet d'entreprise devant une assistance judicieusement choisie pour l'événement.Les principaux invités pour cette soirée de lancement incluront : des représentants des différents ministères impliqués dans l’IED, des représentants du système des Nations-Unies, tous les membres de Comité d’évaluation de l’IED, l’équipe de l’IED, les représentants des quinze (15) futurs incubés ainsi que leur accompagnateur, des institutions financières, des partenaires et des formateurs durant le programme IED. Cet événement de lancement offrira l’opportunité aux futurs incubés de partager leurs idées, d’explorer des opportunités de collaboration et discuter des défis et des solutions pour accélérer la transition énergétique à Madagascar.Pour plus d'informations sur le programme Incubateur d'Énergie Durable, visitez nos réseaux sociaux IED sur Facebook et LinkedIn.
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Communiqué de presse
19 septembre 2024
Présentation des Lettres de Créance de l'Ambassadeur du Royaume-Uni à Madagascar
avoloha, 18 septembre 2024 – Le nouvel Ambassadeur du Royaume-Uni, de GrandeBretagne et d'Irlande du Nord, SEM Patrick Lynch a présenté auprès du Président de la République Andry Rajoelina, ses Lettres de Créance ce 18 septembre 2024 au Palais d'Etat Iavoloha. Les liens historiques entre Madagascar et le Royaume-Uni s’étendent sur plus de 200 ans. Au cours de cet entretien, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation et la croissance économique. Ces objectifs partagés visent à améliorer durablement la qualité de vie de la population malagasy. L'entrevue a également mis l'accent sur l’urgence climatique. SEM Patrick Lynch a souligné la responsabilité de la communauté internationale à collaborer avec les partenaires locaux pour atténuer les impacts immédiats du changement climatique dans les pays particulièrement vulnérables face aux défis environnementaux tels que Madagascar. Le Royaume-Uni a réitéré son engagement à soutenir des réponses durables, centrées sur le bien-être des populations et la protection de l'environnement unique de Madagascar. La Direction de la Communication
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Communiqué de presse
19 septembre 2024
Le Président de la République reçoit les Lettres de Créance du Nouvel Ambassadeur de l'Union Européenne
Iavoloha, 18 septembre 2024 – Le Président de la République Andry Rajoelina, a reçu ce 18 septembre 2024, au Palais d'État Iavoloha, les Lettres de Créance du nouvel Ambassadeur de l'Union Européenne à Madagascar, SEM Roland Kobia. Cette rencontre marque le début d'un nouveau chapitre dans les relations bilatérales entre Madagascar et l'Union Européenne, une coopération qui remonte à 1958. La coopération entre l'Union Européenne et Madagascar s'étend à des domaines stratégiques tels que la politique, l'économie, le social, l'environnement, la culture, la science, l'humanitaire et l'intégration régionale. Au cours de cet échange, les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer ces partenariats historiques et d'explorer de nouvelles opportunités de collaboration. Les priorités de coopération pour les années à venir ont également été abordées. Parmi elles, la gestion de l'eau et l'assainissement constitue un axe majeur, ainsi que la construction et la réhabilitation d'infrastructures routières, un domaine dans lequel l'Union Européenne a déjà contribué à la réhabilitation de 2 500 km de routes à travers Madagascar. Le secteur de l'énergie, notamment l'hydroélectricité, a été mis en avant afin de combler le déficit en production d'électricité et de favoriser un développement durable. La rencontre a également permis de souligner l'importance du développement agricole, essentiel pour garantir la sécurité alimentaire du pays, ainsi que la gouvernance, un domaine crucial pour assurer la transparence et l'efficacité des réformes engagées. Le Président Andry Rajoelina a salué cette nouvelle dynamique dans les relations entre Madagascar et l'Union Européenne, en réaffirmant la disponibilité du pays à renforcer ses partenariats avec ses alliés historiques tout en favorisant le développement économique et social durable de la population malagasy. La Direction de la Communication
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Communiqué de presse
20 juin 2024
Madagascar : Appel au respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire et des droits à la liberté d’expression
À Madagascar, plusieurs membres de l'opposition et candidats indépendants ayant contesté le déroulement des dernières élections législatives auraient fait l'objet de représailles de la part des autorités, ainsi que d'autres formes d'intimidation et de menaces. Certains membres et dirigeants de l'opposition ont rapporté avoir reçu des appels menaçants et intimidants avant et après le scrutin. Deux candidats indépendants, qui avaient déposé des plaintes concernant des irrégularités pendant le scrutin, ont été accusés d'incendie volontaire et d’« atteinte à la sureté de l'État ». Ils ont été assignés à domicile pendant 17 jours avant d’être inculpés. Leurs droits à une procédure régulière et à un procès équitable doivent être pleinement respectés. Alors que la Haute cour constitutionnelle continue d'examiner les plaintes liées aux élections du 29 mai, nous demandons instamment le respect de l'indépendance du pouvoir judiciaire. Nous appelons également les autorités à garantir le respect des droits à la liberté d'expression et à la réunion pacifique. L'arrestation et la détention dans le but de punir l'exercice légitime de ces droits sont arbitraires. Cela crée un climat de peur et décourage les citoyens d'exercer librement l'ensemble de leurs droits civiques et politiques. FIN
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