Dernières actualités
Communiqué de presse
20 avril 2023
D’après de nouvelles données, la confiance à l’égard de la vaccination infantile s’est érodée durant la pandémie de COVID-19, atteignant une baisse de l’ordre de 44 points de pourcentage dans certains pays
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Histoire
25 mars 2023
Dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes malgaches.
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Communiqué de presse
25 mars 2023
Dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes malgaches.
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Communiqué de presse
25 mars 2023
Dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes malgaches.
Les représentations de la communauté internationale présentes à Madagascar, se félicitent de la tenue du dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes malgaches, en vue de la fiabilité et la transparence du processus électoral, organisé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), avec l’appui des Nations Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le vendredi 24 mars 2023 au Novotel Ivandry.
Ce dialogue vise à créer les conditions les plus favorables à la conduite d’un processus électoral apaisé, à travers des discussions ouvertes sur les différents volets du processus et sur les préoccupations actuelles des acteurs, dans le respect des valeurs Malagasy.
Nous saluons la présence à cette importante rencontre des anciens Chefs d’État de la République de Madagascar, des Chefs d’Institutions de la République, des membres du Gouvernement et des représentants des départements ministériels concernés, des membres du corps diplomatique, des leaders des partis politiques, des chefs religieux, des représentants des organisations de la société civile et des médias.
Nous notons la volonté des différents acteurs de s’impliquer dans un processus électoral fiable, juste, transparent et apaisé et le souhait de toutes les parties prenantes de poursuivre les échanges dans le respect de la liberté d’expression, des droits humains, la participation politique ainsi que des Lois Nationales, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance, et des Conventions Internationales pertinentes auxquelles Madagascar est partie.
La poursuite du dialogue est importante et contribuera, sans nul doute, à établir un climat de confiance garant de la paix et de la cohésion sociale.
Les représentants de la communauté internationale réitèrent leur attachement aux valeurs démocratiques et encouragent la démarche inclusive propice à l’organisation d’élections apaisées à Madagascar.
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Événement
14 juin 2021
Défis et opportunités pour une statistique publique forte de proximité: Échanges Madagascar-Suisse
Dans le cadre de l’initiative « Road to Bern », rentrant dans la troisième édition du Forum Mondial des Nations Unies sur les données (UNWDF 2021), l’Ambassade de Suisse et le Système des Nations Unies à Madagascar vous invitent à une rencontre entre professionnels malagasy et suisses de la statistique publique, en vue de contribuer à la réflexion sur les rôles et la nécessité d’un système statistique fort, au niveau central et décentralisé.
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Événement
25 novembre 2020
Orangez le monde: financez, intervenez, prévenez, collectez!
La campagne des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre est un événement international qui a lieu chaque année. Elle démarre avec la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, et s'achève lors de la journée des droits de l'homme, le 10 décembre , rappelant ainsi que la violence à l'égard des femmes constitue la violation des droits fondamentaux la plus répandue dans le monde.
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Agir
09 janvier 2020
ONU75
Le 75e anniversaire de l’ONU sera célébré en 2020 par un vaste débat inclusif à l’échelle planétaire sur le rôle de la coopération mondiale dans la construction de l’avenir que nous voulons. Participez à la conversation. Créez le changement. #UN75
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Photo
13 août 2020
ATELIER VIRTUEL SUR l'ENVIRONNEMENT
Premier atelier portant sur l’Environnement avec 5 panelistes relatant des Défis et pistes de solutions pour le développement durable à Madagascar.
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https://www.flickr.com/photos/185432365@N06/50221585696/in/dateposted-public/
Histoire
25 mars 2023
Dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes malgaches.
Les représentations de la communauté internationale présentes à Madagascar, se félicitent de la tenue du dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes malgaches, en vue de la fiabilité et la transparence du processus électoral, organisé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), avec l’appui des Nations Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le vendredi 24 mars 2023 au Novotel Ivandry.
Ce dialogue vise à créer les conditions les plus favorables à la conduite d’un processus électoral apaisé, à travers des discussions ouvertes sur les différents volets du processus et sur les préoccupations actuelles des acteurs, dans le respect des valeurs Malagasy.
Nous saluons la présence à cette importante rencontre des anciens Chefs d’État de la République de Madagascar, des Chefs d’Institutions de la République, des membres du Gouvernement et des représentants des départements ministériels concernés, des membres du corps diplomatique, des leaders des partis politiques, des chefs religieux, des représentants des organisations de la société civile et des médias.
Nous notons la volonté des différents acteurs de s’impliquer dans un processus électoral fiable, juste, transparent et apaisé et le souhait de toutes les parties prenantes de poursuivre les échanges dans le respect de la liberté d’expression, des droits humains, la participation politique ainsi que des Lois Nationales, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance, et des Conventions Internationales pertinentes auxquelles Madagascar est partie.
La poursuite du dialogue est importante et contribuera, sans nul doute, à établir un climat de confiance garant de la paix et de la cohésion sociale.
Les représentants de la communauté internationale réitèrent leur attachement aux valeurs démocratiques et encouragent la démarche inclusive propice à l’organisation d’élections apaisées à Madagascar.
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Histoire
28 décembre 2022
Le dernier – né de Kinta, maman de 8 enfants, a pu survivre à la malnutrition aigüe
« Cela fait trois semaines que mon enfant n’a pas mangé. Il présentait de nombreux signes de malnutrition : il était très fatigué, déshydraté, manquait de nourriture. C’est pour le sauver que je suis venue au CSB », confie Kinta, une mère de famille. Le petit dernier de cette maman de 8 enfants, a pu survivre en dépit de la malnutrition aigüe qui l’avait frappé.
Elle a rejoint le Centre de Santé de Base de Behara,à Ambovombe pour y bénéficier des services mis à la disposition des victimes de la malnutrition dans le district d’Ambovombe. L’angoisse et l’inquiétude de cette mère se sont donc dissipées dès qu’elle a décidé de s’en remettre aux responsables du centre. Les services qui y sont dispensés s’inscrivent dans le
cadre des interventions intégrées de l’UNICEF et du PAM au profit des enfants de moins de cinq ans en proie à la malnutrition. Cela consiste à l’accompagnement des mères par la distribution de rations nutritionnelles et alimentaires, ainsi que l’octroi d’une consultation gratuite. Grâce au projet conjointement mené par l’UNICEF et le MEDAIR, Kinta et d’autres bénéficiaires ont pu avoir de l’eau et du savon pour se laver, ainsi que du produit pour purifier l’eau. « Auparavant, nous avons vécu un véritable calvaire mais aujourd’hui, notre
situation s’est nettement améliorée. Nous avons reçu un appui conséquent de la part du projet du MEDAIR et l’UNICEF», se réjouit Kinta. Elle affirme avoir également bénéficié d’une formation pour améliorer la nutrition de ses enfants. Cette journée là, elle fait partie des bénéficiaires de plusieurs dons distribués au CSB II comme des bidons, du savon et du produit
SRO. A l’instar d’une grande partie des habitants du district d’Ambovombe, l’agriculture est la principale activité de subsistance de cette jeune mère. Elle déplore néanmoins la pénurie d’eau qui empêche d’obtenir correctement de récoltes. Kinta a émis le souhait de voir le projet se poursuivre afin de leur permettre de s’épanouir. Mais cette mère de famille et son fils ne sont pas un cas isolé, d’autres enfants attendent encore d’être sortis de la situation de malnutrition aigüe dans laquelle ils vivent. Face à cela, le système des Nations Unies et ses partenaires réitèrent leur engagement afin de mieux accompagner les mères et leurs enfants.
Le Coordonnateur résident fait appel aux donateurs et aux acteurs humanitaires en vue de rassembler le maximum de services, avoir le maximum d’impact, aller au-delà de la réponse d’urgence et se mettre sur la voie de la résilience. La consolidation des acquis des interventions, tel est le type de modèle que le Système des Nations Unies souhaite mettre en place
pour briser le cercle vicieux du « kere » dans le Sud afin de ne laisser personne pour compte.
cadre des interventions intégrées de l’UNICEF et du PAM au profit des enfants de moins de cinq ans en proie à la malnutrition. Cela consiste à l’accompagnement des mères par la distribution de rations nutritionnelles et alimentaires, ainsi que l’octroi d’une consultation gratuite. Grâce au projet conjointement mené par l’UNICEF et le MEDAIR, Kinta et d’autres bénéficiaires ont pu avoir de l’eau et du savon pour se laver, ainsi que du produit pour purifier l’eau. « Auparavant, nous avons vécu un véritable calvaire mais aujourd’hui, notre
situation s’est nettement améliorée. Nous avons reçu un appui conséquent de la part du projet du MEDAIR et l’UNICEF», se réjouit Kinta. Elle affirme avoir également bénéficié d’une formation pour améliorer la nutrition de ses enfants. Cette journée là, elle fait partie des bénéficiaires de plusieurs dons distribués au CSB II comme des bidons, du savon et du produit
SRO. A l’instar d’une grande partie des habitants du district d’Ambovombe, l’agriculture est la principale activité de subsistance de cette jeune mère. Elle déplore néanmoins la pénurie d’eau qui empêche d’obtenir correctement de récoltes. Kinta a émis le souhait de voir le projet se poursuivre afin de leur permettre de s’épanouir. Mais cette mère de famille et son fils ne sont pas un cas isolé, d’autres enfants attendent encore d’être sortis de la situation de malnutrition aigüe dans laquelle ils vivent. Face à cela, le système des Nations Unies et ses partenaires réitèrent leur engagement afin de mieux accompagner les mères et leurs enfants.
Le Coordonnateur résident fait appel aux donateurs et aux acteurs humanitaires en vue de rassembler le maximum de services, avoir le maximum d’impact, aller au-delà de la réponse d’urgence et se mettre sur la voie de la résilience. La consolidation des acquis des interventions, tel est le type de modèle que le Système des Nations Unies souhaite mettre en place
pour briser le cercle vicieux du « kere » dans le Sud afin de ne laisser personne pour compte.
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Histoire
28 décembre 2022
Phénomène « Tiomena » : les habitants de Marovato au bord du désespoir
« Nous sommes désespérés. Avoir des activités agricoles relève de l’impossible car le Tiomena n’épargne rien sur son passage. Cela fait trois années successives que ce phénomène nous tombe dessous telle une malédiction divine. Cela risque de nous tuer ainsi que nos enfants. Nous n’attendons plus que la mort », déplore avec désespoir un habitant de Marovato. « Tiomena » est l’appellation locale d’une tempête de sables qui, emportée par le vent, envahissent les villages dans le Sud et recouvrent toutes les surfaces y compris les champs. Par
conséquent, les gens n’obtiennent aucune récolte puisque même les points d’eau sont bouchés. La faible pluviométrie y est pour quelque chose dans la sècheresse qui frappe le Grand Sud mais à ce la s’ajoute le phénomène « Tiomena » ou tempête de sable qui dévaste les cultures. Pieds et points liées face à ce dangereux fléau, la population locale peine à cultiver la terre. «Nous n’avons rien à manger. Regardez nos enfants, ils n’ont rien à se mettre, pas le moindre vêtement », ajoute une résidente du village. Ne savant plus à quel
saint se vouer, ses habitants considèrent quasiment les envoyés du PNUD comme leur « sauveurs ». Une autre mère de famille de déclarer que : « Nous sommes reconnaissant envers le PNUD sans lequel nous n’aurions pu sortir du Kere. Les champs tout comme le puits a été envahie par les sables ». Pour pallier la situation, le PNUD a mis en œuvre un
projet qui, concrètement, consiste à la fixation des dunes sur une centaine d’hectares. Au cours d’une descente d’une délégation des Nations Unies, il leur a donc été proposé de planter des arbres et de sisal autour de leur village pour empêcher le vent et le Tiomena d’envahir leurs champs. Un projet salvateur A l’instar de ceux de Marovato, les habitants de Maroalopoty et Maroalomainty, dans le district d’Ambovombe, sont aussi confrontés au phénomène « Tiomena ». Ces deux Communes sont bordées sur toutes ses côtes Sud, soit sur près de 2km, par une ligne de dunes vives. Cette bordure progressait pourtant de manière rapide vers l’intérieur que des travaux de fixation s’imposaient. A entendre les témoignages des habitants, les mouvements de sables ont commencé depuis une bonne vingtaine d’années. Auparavant, la dune littorale, haute de 4 à 5m, était fixée par une végétation composée d’herbes et de buisson. Toutefois, cette protection végétale n’a pas duré et s’est dégradé progressivement. Sous l’influence des vents en provenance du Sudest, les sables avancent
de six à huit mètres par an, recouvrant les terrains qui abritaient les activités agricoles et d’élevages des habitants. Mis en œuvre par le PNUD, le projet de fixation de dunes par des plantations de sisal apparait donc comme une solution miracle pour permettre à la population d’envisager de reprendre à nouveau le cours de leurs activités quotidiennes. Le projet
consiste à la plantation de lignes de sisal local, des mozotsy, et cactus rouge suivant la largeur des dunes. La distance entre les sisals est de 0,4 mètres les unes des autres et l’espacement entre les bandes est de 1 m. De telles plantations visent à la fois à réaliser et à renforcer des activités de lutte contre l’érosion éolienne, responsables des mouvements des dunes et ensablements des champs de culture et pâturages.
Des activités qui s’inscrivent dans la concrétisation des ODD 13 portant sur la lutte contre le changement climatique et les ODD 15 en rapport avec la protection de faune et de la flore terrestre.
conséquent, les gens n’obtiennent aucune récolte puisque même les points d’eau sont bouchés. La faible pluviométrie y est pour quelque chose dans la sècheresse qui frappe le Grand Sud mais à ce la s’ajoute le phénomène « Tiomena » ou tempête de sable qui dévaste les cultures. Pieds et points liées face à ce dangereux fléau, la population locale peine à cultiver la terre. «Nous n’avons rien à manger. Regardez nos enfants, ils n’ont rien à se mettre, pas le moindre vêtement », ajoute une résidente du village. Ne savant plus à quel
saint se vouer, ses habitants considèrent quasiment les envoyés du PNUD comme leur « sauveurs ». Une autre mère de famille de déclarer que : « Nous sommes reconnaissant envers le PNUD sans lequel nous n’aurions pu sortir du Kere. Les champs tout comme le puits a été envahie par les sables ». Pour pallier la situation, le PNUD a mis en œuvre un
projet qui, concrètement, consiste à la fixation des dunes sur une centaine d’hectares. Au cours d’une descente d’une délégation des Nations Unies, il leur a donc été proposé de planter des arbres et de sisal autour de leur village pour empêcher le vent et le Tiomena d’envahir leurs champs. Un projet salvateur A l’instar de ceux de Marovato, les habitants de Maroalopoty et Maroalomainty, dans le district d’Ambovombe, sont aussi confrontés au phénomène « Tiomena ». Ces deux Communes sont bordées sur toutes ses côtes Sud, soit sur près de 2km, par une ligne de dunes vives. Cette bordure progressait pourtant de manière rapide vers l’intérieur que des travaux de fixation s’imposaient. A entendre les témoignages des habitants, les mouvements de sables ont commencé depuis une bonne vingtaine d’années. Auparavant, la dune littorale, haute de 4 à 5m, était fixée par une végétation composée d’herbes et de buisson. Toutefois, cette protection végétale n’a pas duré et s’est dégradé progressivement. Sous l’influence des vents en provenance du Sudest, les sables avancent
de six à huit mètres par an, recouvrant les terrains qui abritaient les activités agricoles et d’élevages des habitants. Mis en œuvre par le PNUD, le projet de fixation de dunes par des plantations de sisal apparait donc comme une solution miracle pour permettre à la population d’envisager de reprendre à nouveau le cours de leurs activités quotidiennes. Le projet
consiste à la plantation de lignes de sisal local, des mozotsy, et cactus rouge suivant la largeur des dunes. La distance entre les sisals est de 0,4 mètres les unes des autres et l’espacement entre les bandes est de 1 m. De telles plantations visent à la fois à réaliser et à renforcer des activités de lutte contre l’érosion éolienne, responsables des mouvements des dunes et ensablements des champs de culture et pâturages.
Des activités qui s’inscrivent dans la concrétisation des ODD 13 portant sur la lutte contre le changement climatique et les ODD 15 en rapport avec la protection de faune et de la flore terrestre.
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Histoire
28 décembre 2022
Régions Androy et Anôsy : La population caresse l’espoir d’un avenir sans faim !
Deux régions de Madagascar où le changement climatique fait des ravages. Deux régions où la sècheresse sévit. Deux régions où la population souffre de malnutrition chronique. Mais aussi, deux régions où, malgré tout, l’espoir est encore permis car elles disposent de plusieurs atouts. Il est question des régions Androy et Anosy, les plus touchées par la sécheresse causée par le changement climatique. A lasècheresse et ses aléas s’ajoutent les effets négatifs de la pandémie liée à la COVID19 et l’insécurité dans certains endroits du Grand sud, qui ont exacerbé la situation humanitaire devenue critique.
La sècheresse s’est prolongée jusqu’à la fin de l’année 2021, retardant ainsi le démarrage de la campagne agricole et compromettant les prochaines récoltes. L’analyse de classification intégrée des phases (IPC) de décembre 2020 révèle que 1,15 millions de personnes risque de virer vers les phases « Urgence et Crise », dont 135�476 d’enfants de 6 à 59 mois en
situation de malnutrition aigüe, et 27134 en situation de malnutrition aigüe sévère pour la période allant de janvier à avril 2021. La situation en avril 2021, a montré que pour la première fois, des poches de phase 5 de l’IPC (Integrity-food security-Phase Classification) ou « Catastrophe » ont été enregistrées. Cette situation touche en particulier les districts d’Amboasary, de Bekily, de Tsihombe, et de Beloha. Le Plan de Relèvement et Résilience du Grand Sud, se distingue parmi les programmes de riposte qui traduit l’engagement du gouvernement et des partenaires pour faire face à cette situation alarmante. Un plan qui, entre autres objectifs, vise à renforcer et maximiser dans l’immédiat les efforts mis en œuvre dans la réponse d’urgence ; réduire l’exposition future aux aléas et contrôler la dégradation de l’environnement; redémarrer les activités économiques et relancer le Grand Sud sur la voie du développement ; renforcer et promouvoir le relèvement institutionnel et social pour améliorer la gouvernance et réduire la vulnérabilité du Grand Sud face à l’insécurité et aux inégalités. Devant les urgences, les crises croissantes et alarmantes, le Gouvernement a sollicité les partenaires pour accompagner les mesures de développement avec les solutions humanitaires spécifiquement dans la région Androy. Des potentiels à exploiter
Différentes sources s’accordent à dire que la région Androy est considérée comme la région la plus pauvre de Madagascar, enclavée et dépourvue de système éducatif adéquat. Une pauvreté caractérisée essentiellement par un faible capital humain, une vulnérabilité extrême, un important déficit alimentaire, un faible moyen de production et un niveau élevé de
malnutrition chronique parmi les enfants de moins de 5 ans. Le système des Nations Unies à Madagascar inscrit dans ses priorités le renforcement des moyens de subsistance durable pour la résilience communautaire de la population. La solution proposée dans ce sens couvre différents domaines de développement dont l’agriculture, l’éducation, la santé, l’eau, le travail décent tout en renforçant la gouvernance locale.
Les activités des habitants de cette partie sud de l’île sont majoritairement liées à l’agriculture bien que la production reste insuffisante. Pourtant, le potentiel agricole existe et des filières prometteuses peuvent être développées pour générer des revenus supplémentaires aux producteurs. Dans cette région fertile mais désavantagée par son climat, le principal défi est d’inverser la pauvreté et contribuer à renforcer la résilience des populations à travers les activités du programme conjoint qui vont leur permettre d’accroître leur revenu, d’assurer l’accès aux produits alimentaires, notamment en période de soudure et de valoriser et commercialiser les produits agricoles. Insécurité et mauvaises conditions sociales
Malgré les différentes potentialités de la région, l’Androy fait encore face à de nombreux défis dans tous les secteurs. D’abord, le faible accès de la majorité de la population aux services sociaux de base comme les centres de santé, les infrastructures d’hygiène et d’assainissement, l’eau potable, entre autres. A cela s’ajoute la persistance du travail des enfants 30% pour le district de Tsihombe et 20% à Beloha et le faible taux d’accès à l’éducation qui augmente le phénomène mendiant des enfants de 4 à 10 ans dans tous les districts. La région enregistre également un taux important de déperdition scolaire qui affecte 31% des ménages ainsi qu’un faible niveau d’alphabétisation.
Les actions initiées par le Gouvernement avec l’appui des partenaires, n’ont pas encore suffit à éradiquer l’insécurité qui continue de sévir dans le sud et rajoute une préoccupation supplémentaire aux habitants. L’enclavement et la détérioration des infrastructures font que les villages et fokontany demeurent isolés. Un isolement qui favorise les actes de banditisme et les attaques de Dahalo. La majeure partie de la population dans la région Androy réside en milieu rural et vit de l’agriculture.
Elle est jeune, peu formée et occupe des emplois peu qualifiés. Malgré les problèmes d’enclavement et de sècheresses d’Androy, les habitants de cette région exploitent ce qu’ils possèdent afin d’améliorer leur revenu et leur niveau de vie malgré leur faible niveau d’instruction et les chocs économique et climatique qui les affectent. Pour preuve, leurs terres fertiles sont déjà travaillées, prêtes pour la culture et n’attendent que la tombée de pluie qui se raréfie ou qui rate la saison des récoltes. La superficie déjà cultivée dans cette région est de 44 873 ha soit 30% de la totalité de la superficie cultivable (149 581 ha). Par conséquent, les 70% de la superficie de terres cultivables à Androy représentent une grande opportunité pour ses habitants en termes de développement de l’emploi rural. Elle est aussi reconnue par ses ressources minières. En outre, elle dispose d’un potentiel naturel et l’appui conjoint apporté par le SNU permettra à la région d’Androy d’accroître l’accès aux produits alimentaires et de renforcer la résilience des populations. Behara, une commune intégrée sur la voie de la résilience
La commune de Behara, dans le district d’Ambovombe s’achemine vers la résilience. C’est l’une des localités où les habitants sont confrontés à une malnutrition aigüe. Behara est considéré comme un site intégré qui regroupe plusieurs activités menées de concert par les agences des Nations Unies. Le PAM y mène des actions de distribution de rations alimentaires par ménage et parallèlement, l’UNFPA dirige les activités liées aux services de consultation prénatale et obstétrique ainsi qu’à la sensibilisation sur les violences basées sur le genre. Pour ce faire, une clinique mobile a été mise en place dans la commune avec les équipements médicaux nécessaires. Des médecins sont également à la disposition des
femmes enceintes qui y effectue des consultations prénatales. Ces dernières bénéficient aussi de kits d’accouchement. Chaque kit contient entre autres une serviette, des vêtements pour le nouveau – né ainsi que des fournitures destinés à l’hygiène et la toilette de la mère. L’OMS et la FAO viendront s’ajouter dans le domaine de la santé et l’agriculture pour renforcer la résilience. Le Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar fait appel aux donateurs et aux acteurs humanitaires en vue de continuer à fournir ces types d’assistance intégrée de manière systématique. Dans cette optique, le système des Nations Unies souhaite éradiquer définitivement le « Kere » en fixant plusieurs objectifs à savoir rassembler le maximum
de services, avoir le maximum d’impact, aller au-delà de la réponse d’urgence et se mettre sur la voie de la résilience, consolider les acquis des interventions.
situation de malnutrition aigüe, et 27134 en situation de malnutrition aigüe sévère pour la période allant de janvier à avril 2021. La situation en avril 2021, a montré que pour la première fois, des poches de phase 5 de l’IPC (Integrity-food security-Phase Classification) ou « Catastrophe » ont été enregistrées. Cette situation touche en particulier les districts d’Amboasary, de Bekily, de Tsihombe, et de Beloha. Le Plan de Relèvement et Résilience du Grand Sud, se distingue parmi les programmes de riposte qui traduit l’engagement du gouvernement et des partenaires pour faire face à cette situation alarmante. Un plan qui, entre autres objectifs, vise à renforcer et maximiser dans l’immédiat les efforts mis en œuvre dans la réponse d’urgence ; réduire l’exposition future aux aléas et contrôler la dégradation de l’environnement; redémarrer les activités économiques et relancer le Grand Sud sur la voie du développement ; renforcer et promouvoir le relèvement institutionnel et social pour améliorer la gouvernance et réduire la vulnérabilité du Grand Sud face à l’insécurité et aux inégalités. Devant les urgences, les crises croissantes et alarmantes, le Gouvernement a sollicité les partenaires pour accompagner les mesures de développement avec les solutions humanitaires spécifiquement dans la région Androy. Des potentiels à exploiter
Différentes sources s’accordent à dire que la région Androy est considérée comme la région la plus pauvre de Madagascar, enclavée et dépourvue de système éducatif adéquat. Une pauvreté caractérisée essentiellement par un faible capital humain, une vulnérabilité extrême, un important déficit alimentaire, un faible moyen de production et un niveau élevé de
malnutrition chronique parmi les enfants de moins de 5 ans. Le système des Nations Unies à Madagascar inscrit dans ses priorités le renforcement des moyens de subsistance durable pour la résilience communautaire de la population. La solution proposée dans ce sens couvre différents domaines de développement dont l’agriculture, l’éducation, la santé, l’eau, le travail décent tout en renforçant la gouvernance locale.
Les activités des habitants de cette partie sud de l’île sont majoritairement liées à l’agriculture bien que la production reste insuffisante. Pourtant, le potentiel agricole existe et des filières prometteuses peuvent être développées pour générer des revenus supplémentaires aux producteurs. Dans cette région fertile mais désavantagée par son climat, le principal défi est d’inverser la pauvreté et contribuer à renforcer la résilience des populations à travers les activités du programme conjoint qui vont leur permettre d’accroître leur revenu, d’assurer l’accès aux produits alimentaires, notamment en période de soudure et de valoriser et commercialiser les produits agricoles. Insécurité et mauvaises conditions sociales
Malgré les différentes potentialités de la région, l’Androy fait encore face à de nombreux défis dans tous les secteurs. D’abord, le faible accès de la majorité de la population aux services sociaux de base comme les centres de santé, les infrastructures d’hygiène et d’assainissement, l’eau potable, entre autres. A cela s’ajoute la persistance du travail des enfants 30% pour le district de Tsihombe et 20% à Beloha et le faible taux d’accès à l’éducation qui augmente le phénomène mendiant des enfants de 4 à 10 ans dans tous les districts. La région enregistre également un taux important de déperdition scolaire qui affecte 31% des ménages ainsi qu’un faible niveau d’alphabétisation.
Les actions initiées par le Gouvernement avec l’appui des partenaires, n’ont pas encore suffit à éradiquer l’insécurité qui continue de sévir dans le sud et rajoute une préoccupation supplémentaire aux habitants. L’enclavement et la détérioration des infrastructures font que les villages et fokontany demeurent isolés. Un isolement qui favorise les actes de banditisme et les attaques de Dahalo. La majeure partie de la population dans la région Androy réside en milieu rural et vit de l’agriculture.
Elle est jeune, peu formée et occupe des emplois peu qualifiés. Malgré les problèmes d’enclavement et de sècheresses d’Androy, les habitants de cette région exploitent ce qu’ils possèdent afin d’améliorer leur revenu et leur niveau de vie malgré leur faible niveau d’instruction et les chocs économique et climatique qui les affectent. Pour preuve, leurs terres fertiles sont déjà travaillées, prêtes pour la culture et n’attendent que la tombée de pluie qui se raréfie ou qui rate la saison des récoltes. La superficie déjà cultivée dans cette région est de 44 873 ha soit 30% de la totalité de la superficie cultivable (149 581 ha). Par conséquent, les 70% de la superficie de terres cultivables à Androy représentent une grande opportunité pour ses habitants en termes de développement de l’emploi rural. Elle est aussi reconnue par ses ressources minières. En outre, elle dispose d’un potentiel naturel et l’appui conjoint apporté par le SNU permettra à la région d’Androy d’accroître l’accès aux produits alimentaires et de renforcer la résilience des populations. Behara, une commune intégrée sur la voie de la résilience
La commune de Behara, dans le district d’Ambovombe s’achemine vers la résilience. C’est l’une des localités où les habitants sont confrontés à une malnutrition aigüe. Behara est considéré comme un site intégré qui regroupe plusieurs activités menées de concert par les agences des Nations Unies. Le PAM y mène des actions de distribution de rations alimentaires par ménage et parallèlement, l’UNFPA dirige les activités liées aux services de consultation prénatale et obstétrique ainsi qu’à la sensibilisation sur les violences basées sur le genre. Pour ce faire, une clinique mobile a été mise en place dans la commune avec les équipements médicaux nécessaires. Des médecins sont également à la disposition des
femmes enceintes qui y effectue des consultations prénatales. Ces dernières bénéficient aussi de kits d’accouchement. Chaque kit contient entre autres une serviette, des vêtements pour le nouveau – né ainsi que des fournitures destinés à l’hygiène et la toilette de la mère. L’OMS et la FAO viendront s’ajouter dans le domaine de la santé et l’agriculture pour renforcer la résilience. Le Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar fait appel aux donateurs et aux acteurs humanitaires en vue de continuer à fournir ces types d’assistance intégrée de manière systématique. Dans cette optique, le système des Nations Unies souhaite éradiquer définitivement le « Kere » en fixant plusieurs objectifs à savoir rassembler le maximum
de services, avoir le maximum d’impact, aller au-delà de la réponse d’urgence et se mettre sur la voie de la résilience, consolider les acquis des interventions.
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Histoire
28 décembre 2022
Crise alimentaire dans le Sud de Madagascar : Le système des Nations Unies multiplie les appels à la mobilisation internationale
1,6 million. Tel est le nombre de personnes qui sont confrontées à une situation de grande détresse à cause de la crise alimentaire dans le Sud de Madagascar. Un chiffre alarmant qui risque encore d’augmenter si les interventions ne sont pas intensifiées. Malgré les nombreuses interventions des différents acteurs humanitaires dont les agences des Nations Unies, le
défi reste de taille. Durant ces deux dernières années, la sècheresse s’intensifie dans cette partie de la Grande île. La pluie s’est faite très rare aussi bien pour la saison 2019 – 2020, qu’en 2020 – 2021. Pour la période des récoltes de mai à juin 2020, par exemple, la population n’a pu cueillir la moindre production agricole faute de pluie. Par conséquent, quelques 554 000 personnes ont été en proie à une insécurité alimentaire sévère jusqu’en septembre 2020.
Malgré les interventions d’urgence menées sur le terrain, la condition humanitaire du Grand Sud s’est empirée à la suite d’une sècheresse plus intense qui a frappé la région entre le mois d’octobre 2020 et janvier 2021. En effet, une forte diminution des précipitations, soit moins de 50% par rapport aux normales pendant la saison pluvieuse, a été observée.
Du coup, le phénomène de grande sècheresse a gagné de l’ampleur en l’espace d’un an. D’après le bulletin de sècheresse de l’UNICEF, près de 69% du Grand Sud est sujet à une sècheresse extrême en janvier 2021 contre 6% en janvier 2020. Parler de sècheresse et d’absence de pluies impliquent forcément un problème d’eau mais surtout une grande perte agricole pour les habitants. Au moins trois districts allaient subir de plein fouet les impacts de cette situation catastrophique. Une évaluation préliminaire réalisée conjointement par le PAM, la FAO, le BNGRC et le Ministère de l’Agriculture en février
2021 laissait présager des pertes de récoltes allant jusqu’à 60% par rapport à la moyenne quinquennale.
A l’absence de pluies s’ajoutent d’autres fléaux tous aussi dévastateurs comme l’arrivée des chenilles dans les régions légionnaires et les criquets qui rongeait les cultures, ou encore les tempêtes de sables, l’épidémie de Fièvre de la Vallée du Rift dans les régions Atsimo Andrefana et Antsinanana.
Face à cette situation, le Système des Nations Unies à Madagascar multiplie les appels à la mobilisation internationale. Dans cette optique, un nouveau « Flash Appeal » a été lancé par le Coordonateur Résident du SNU, Issa SANOGO. Cet appel éclair révisé sollicite un besoin de 154,8 millions d’USD supplémentaire.
Un montant qui sera nécessaire à la mise en œuvre d’actions immédiates destinées à sauver des vies, restaurer les moyens de subsistance et renforcer la résilience des communautés touchées par la sècheresse.
défi reste de taille. Durant ces deux dernières années, la sècheresse s’intensifie dans cette partie de la Grande île. La pluie s’est faite très rare aussi bien pour la saison 2019 – 2020, qu’en 2020 – 2021. Pour la période des récoltes de mai à juin 2020, par exemple, la population n’a pu cueillir la moindre production agricole faute de pluie. Par conséquent, quelques 554 000 personnes ont été en proie à une insécurité alimentaire sévère jusqu’en septembre 2020.
Malgré les interventions d’urgence menées sur le terrain, la condition humanitaire du Grand Sud s’est empirée à la suite d’une sècheresse plus intense qui a frappé la région entre le mois d’octobre 2020 et janvier 2021. En effet, une forte diminution des précipitations, soit moins de 50% par rapport aux normales pendant la saison pluvieuse, a été observée.
Du coup, le phénomène de grande sècheresse a gagné de l’ampleur en l’espace d’un an. D’après le bulletin de sècheresse de l’UNICEF, près de 69% du Grand Sud est sujet à une sècheresse extrême en janvier 2021 contre 6% en janvier 2020. Parler de sècheresse et d’absence de pluies impliquent forcément un problème d’eau mais surtout une grande perte agricole pour les habitants. Au moins trois districts allaient subir de plein fouet les impacts de cette situation catastrophique. Une évaluation préliminaire réalisée conjointement par le PAM, la FAO, le BNGRC et le Ministère de l’Agriculture en février
2021 laissait présager des pertes de récoltes allant jusqu’à 60% par rapport à la moyenne quinquennale.
A l’absence de pluies s’ajoutent d’autres fléaux tous aussi dévastateurs comme l’arrivée des chenilles dans les régions légionnaires et les criquets qui rongeait les cultures, ou encore les tempêtes de sables, l’épidémie de Fièvre de la Vallée du Rift dans les régions Atsimo Andrefana et Antsinanana.
Face à cette situation, le Système des Nations Unies à Madagascar multiplie les appels à la mobilisation internationale. Dans cette optique, un nouveau « Flash Appeal » a été lancé par le Coordonateur Résident du SNU, Issa SANOGO. Cet appel éclair révisé sollicite un besoin de 154,8 millions d’USD supplémentaire.
Un montant qui sera nécessaire à la mise en œuvre d’actions immédiates destinées à sauver des vies, restaurer les moyens de subsistance et renforcer la résilience des communautés touchées par la sècheresse.
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Communiqué de presse
20 avril 2023
D’après de nouvelles données, la confiance à l’égard de la vaccination infantile s’est érodée durant la pandémie de COVID-19, atteignant une baisse de l’ordre de 44 points de pourcentage dans certains pays
NEW YORK, le 20 avril 2023 – Pendant la pandémie de COVID-19, la perception de l’importance de la vaccination infantile a diminué chez les habitants de 52 des 55 pays à l’étude, avertit aujourd’hui l’UNICEF dans un nouveau rapport sur la vaccination.
Le rapport La Situation des enfants dans le monde 2023 : Pour chaque enfant, des vaccins met en lumière une perte de confiance supérieure à un tiers en République de Corée, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Ghana, au Sénégal et au Japon après le début de la pandémie. Les nouvelles données, recueillies par The Vaccine Confidence Project et publiées aujourd’hui par l’UNICEF, indiquent que la Chine, l’Inde et le Mexique sont les seuls pays étudiés dans lesquels l’importance perçue des vaccins est restée stable ou a même progressé. Dans la plupart des pays, les personnes âgées de moins de 35 ans et les femmes étaient plus susceptibles d’être moins convaincues de l’importance de faire vacciner les enfants après le début de la pandémie*.
La confiance à l’égard des vaccins étant volatile et s’inscrivant dans un contexte temporel spécifique, il sera toutefois nécessaire de recueillir et d’analyser des données supplémentaires pour déterminer si ces constatations sont révélatrices d’une tendance à plus long terme. La vaccination continue de remporter un soutien relativement important en dépit des baisses observées. Dans presque la moitié des 55 pays étudiés, plus de 80 % des personnes interrogées ont en effet jugé qu’il était important de faire vacciner les enfants.
Cependant, le rapport met en garde contre le risque de voir s’accentuer la menace posée par cette réticence à la vaccination, sous l’effet cumulé de plusieurs facteurs tels que l’incertitude relative à la riposte contre la pandémie, l’accès plus généralisé aux fausses informations, la perte de confiance à l’égard des experts et la polarisation politique.
« Au plus fort de la pandémie, les scientifiques ont su développer rapidement des vaccins qui ont permis de sauver d’innombrables vies. Malgré ce succès historique, la crainte et la désinformation autour de la vaccination en général se sont pourtant propagées à aussi grande échelle que le virus lui-même », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Ces données sont un signal d’alerte préoccupant. La confiance à l’égard de la vaccination de routine ne doit pas compter elle aussi parmi les victimes de la pandémie, sous peine de voir prochainement un grand nombre d’enfants succomber à la rougeole, à la diphtérie ou à d’autres maladies évitables. »
Fait alarmant, cette baisse de confiance s’inscrit dans le contexte du plus grand recul ininterrompu des vaccinations infantiles en trente ans, occasionné par la pandémie de COVID-19. En effet, cette dernière a engendré la suspension des services de vaccination dans presque tous les pays, notamment en raison des lourdes exigences pesant sur les systèmes de santé, de la réaffectation des ressources en faveur de la vaccination contre la COVID-19, des pénuries de personnel soignant et des mesures de confinement à domicile.
Le rapport publié aujourd’hui s’inquiète du trop grand nombre d’enfants – 67 millions au total – ayant manqué des vaccins entre 2019 et 2021, avec pour conséquence, des taux de couverture vaccinale en baisse dans 112 pays. Les enfants nés juste avant ou pendant la pandémie auront bientôt dépassé l’âge auquel les vaccins sont habituellement administrés : il s’avère donc d’autant plus urgent de rattraper les retards accumulés afin de prévenir des flambées épidémiques de maladies mortelles. En 2022, par exemple, le nombre total de cas de rougeole a plus que doublé par rapport à l’année précédente, tandis que le nombre d’enfants paralysés après avoir contracté la poliomyélite a augmenté de 16 % sur la même période. Entre 2019 et 2021, ce chiffre a été multiplié par huit comparativement à la période de trois ans antérieure – une situation qui souligne la nécessité d’intensifier durablement les efforts en faveur de la vaccination.
Madagascar reste l'un des pays avec le plus grand nombre d'enfants "zéro dose", c'est-à-dire des enfants qui n'ont reçu aucune des vaccinations recommandées, déclare le Représentant de l'UNICEF Jean François Basse dans un article publié aujourd'hui. Plus de 300 000 enfants de moins d'un an n'ont reçu aucun vaccin, ce qui représente un tiers alarmant des enfants de cette tranche d'âge, prévient-il.
La pandémie a également exacerbé les inégalités existantes. En effet, la vaccination reste indisponible, inaccessible ou inabordable pour beaucoup trop d’enfants, en particulier ceux issus des communautés les plus marginalisées – une population déjà difficile à atteindre avant la pandémie – dans un monde où les taux de vaccination stagnent depuis près de dix ans.
Parmi les 67 millions d’enfants qui n’ont pas reçu tous leurs vaccins de routine entre 2019 et 2021, 48 millions n’en ont reçu aucun – ce sont des enfants « zéro dose ». Si, fin 2021, l’Inde et le Nigéria (deux pays affichant une très forte natalité) recensaient la plus grande population d’enfants zéro dose, c’est au Myanmar et aux Philippines que leur nombre a le plus notablement augmenté.
Les enfants non vaccinés vivent dans les communautés les plus pauvres, les plus reculées et les plus marginalisées, dans des pays parfois en situation de conflit. D’après les nouvelles données produites aux fins de ce rapport par l’International Center for Equity in Health, 1 enfant sur 5 au sein des ménages les plus pauvres n’a reçu aucun vaccin, contre 1 sur 20 au sein des ménages les plus riches. Souvent, les enfants non vaccinés vivent dans des communautés difficiles d’accès (par exemple, en milieu rural ou dans des bidonvilles) et sont nés de mères qui n’ont pas pu aller à l’école et qui ont peu d’influence sur les décisions familiales. Ces problématiques sont d’autant plus présentes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où l’on recense environ 1 enfant zéro dose sur 10 en milieu urbain et 1 sur 6 en milieu rural. Dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, en revanche, l’écart est pratiquement nul entre ces deux milieux.
Pour vacciner chaque enfant, il est capital de renforcer les soins de santé primaires et de fournir au personnel de première ligne, majoritairement féminin, les ressources et le soutien dont il a besoin. Le rapport précise que les femmes, premières actrices de la vaccination, se heurtent à des obstacles tels que le faible niveau de salaire, l’emploi informel et le manque d’occasions de formation formelle et de perspectives d’avancement, quand leur sécurité n’est pas directement menacée.
Pour résoudre cette crise de la survie de l’enfant, l’UNICEF appelle les gouvernements à accroître leurs investissements en faveur de la vaccination et à collaborer avec les parties prenantes pour débloquer les ressources disponibles, notamment le solde des fonds alloués à la lutte contre la COVID-19, de façon à déployer de toute urgence des campagnes de rattrapage et à intensifier la vaccination afin de protéger les enfants et de prévenir des flambées épidémiques.
Le rapport enjoint les gouvernements à :
Recenser et atteindre d’urgence tous les enfants, en particulier ceux qui n’ont pas reçu l’intégralité de leurs vaccins durant la pandémie de COVID-19 ;
Renforcer la demande à l’égard des vaccins, en veillant notamment à instaurer un climat de confiance ;
Accorder la priorité en matière de financement aux services de vaccination et aux soins de santé primaires ;
Bâtir des systèmes de santé résilients en investissant en faveur des agentes de santé, de l’innovation et de la fabrication locale.
« Les vaccins ont sauvé des millions de vies et protégé des communautés tout entières contre des maladies mortelles », a précisé Catherine Russell. « Nous savons trop bien que les maladies ne s’arrêtent pas aux frontières. La vaccination de routine et la robustesse des systèmes de santé sont nos meilleurs atouts pour éviter de futures pandémies, à l’origine de décès et de souffrances inutiles. L’heure est venue de tirer parti des ressources restées à disposition à l’issue des campagnes de vaccination contre la COVID-19 afin d’investir dans le renforcement des services de vaccination et dans la mise en œuvre de systèmes pérennes, pour chaque enfant. »
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Note aux rédactions :
Rapport phare de l’UNICEF, La Situation des enfants dans le monde propose, pour la première fois en 2023, une édition entièrement consacrée à la vaccination de routine. L’UNICEF permet chaque année à près de la moitié des enfants du monde de bénéficier de vaccins vitaux.
Dès le 20 avril à 00 h 01, vous pourrez consulter notre page interactive et télécharger le rapport sur notre site Web.
Diverses ressources multimédia (photos, b-roll, études de cas) sont également disponibles ici.
*Depuis 2015, le Vaccine Confidence Project (VCP) de la London School of Hygiene & Tropical Medicine suit l’évolution de la confiance à l’égard des vaccins à partir de données recueillies dans le cadre d’enquêtes nationales représentatives. Les données présentées dans ce rapport sont issues d’une étude rétrospective menée à grande échelle sur l’évolution de la confiance à l’égard des vaccins entre 2015 et novembre 2019, et depuis 2021. Elles font partie d’un ensemble de données plus vaste rassemblées par le VCP, que vous pouvez étudier en intégralité au moyen de la carte interactive disponible ici.
À propos de l’UNICEF
L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour en savoir davantage sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/fr. Suivez-nous sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube. Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tess Ingram, UNICEF New York, tél. : +1 934 867 7867, tingram@unicef.org
L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour en savoir davantage sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/fr. Suivez-nous sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube. Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tess Ingram, UNICEF New York, tél. : +1 934 867 7867, tingram@unicef.org
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Communiqué de presse
14 février 2023
VISION Madagascar 2030/2040/2063 : Le maintien du cap de la goélette Malagasy
Cependant, comment identifier des réponses crédibles et pertinentes aux besoins multiples et en constante augmentation des personnes, des entreprises, et des institutions, en faisant de cette crise une opportunité pour « reconstruire en mieux » (building back better) ? Bien plus, conformément à l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, comment construire « des économies et des sociétés plus égalitaires, plus inclusives, plus durables et plus résilientes aux pandémies, au changement climatique et aux nombreux autres défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés ? »
Avec la pandémie de la COVID-19, une grande partie de nos certitudes et la plupart des hypothèses et projections concernant la réalisation des ODD se sont révélées non soutenables. L’accroissement de la pauvreté et des inégalités, ainsi que les pertes des gains obtenus sur d’autres ODD, sont une réalité dans tous les pays du monde. Il devient alors urgent de mettre à jour les perspectives, le cadrage et les informations, pour une meilleure prise de décision et une bonne planification du développement de moyen et long terme. Le leadership, la prise de décision et le plaidoyer ont un besoin crucial de collecte et de synthèse rapides d’ « intelligence collective» sur ce qui se passe dans (et entre) les différentes sphères de nos systèmes et à différents niveaux, les risques émergents, les opportunités et les options pour réagir et relancer le processus de développement.
Par ailleurs, il apparait de plus en plus probable que d’autres évènements majeurs et/ou chocs de faible probabilité d’occurrence et d’une ampleur et amplitude considérables similaires à la pandémie de la COVID-19 surviennent dans un avenir proche. Cette situation commande d’anticiper les crises, en préparant d’avance de nouvelles réponses stratégiques, multisectorielles, lesquelles, permettront au pays, non seulement de prévenir les crises et de réagir rapidement et efficacement à ses effets, mais aussi et surtout de renforcer la résilience de ses politiques, institutions, sociétés et économies.
Dans cette perspective d’un avenir fortement incertain, imprévisible et complexe qui n’épargne pas Madagascar, le Système des Nations Unies à l’unisson avec les autorités nationales a considéré impératif, après les efforts menés en 1996 et 2006, de mener l’initiative « Analyse prospective Madagascar 2030/2040/2063 » pour :
Compléter les analyses des problèmes et défis de développement du pays,
Appuyer la planification stratégique de développement à long terme pour mieux construire à l’avenir,
Former les cadres du gouvernement et des parties prenantes, dans les Analyses Prospectives.
Sous la direction d’un comité technique, dirigé par le Bureau du Coordonnateur Résident et composé par le Secrétariat General de la Présidence, le Secrétariat General du Gouvernement, Direction Générale de l’Economie et du Plan (Ministère de l’Économie et de Finances) et les agences onusiennes PNUD, UNFPA, UNICEF, OIT, FIDA, FAO, OMS et UNESCO, la Cellule d’Analyse des Politiques Économiques du Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales a conduit toutes les étapes de l’initiative. L’approche utilisée a été celle de l’école française de la prospective qui a dans Gaston Berger un de ses précurseurs (www.societefrancaisedeprospective.fr), comme l’a illustré le Professeur Fabrice Roubelat, Titulaire de la chaire Unesco Prospective et intelligence stratégique internationale, dans l‘intervention d’ouverture de l’atelier de présentation qui s’est tenu le 26 janvier à Antananarivo.
Les principaux résultats de l’initiative
L’initiative a permis, en premier lieu , de former aux rudiments des études du futur, 58 participants (dont 20 femmes) en provenance du Parlement, des Ministères, Régions, Secteur Privé, Organisations de la société civile et du Système des Nations Unies. Une composante de la formation a été la formulation en petits groupes de travail de 21 notes conceptuelles préliminaires pour des analyses prospectives sur des thèmes ou dans des secteurs d’intérêt. Un patrimoine de propositions qui reste à disposition pour progresser dans le chemin de l’anticipation.
En deuxième lieu, l’initiative menée à Madagascar pendant 2022 a permis de produire trois analyses prospectives, notamment l’étude nationale « Vision Madagascar 2030/2040/2063 », et deux mini-études prospectives thématiques intitulés respectivement « Résilience et transition verte et bleue : quelles évolutions pour le futur de Madagascar » et « Le futur du développement humain et de l’accès à l’emploi et à l’entreprenariat pour la jeunesse Malagasy ».
Vision Madagascar 2030/2040/2063
A l’issu d’un processus analytique qui a démarré avec une diagnostique rétrospective (analyse des données et revue documentaire) et s’est poursuivi avec un atelier d’experts pour identifier les variables les plus structurantes le système Madagascar et analyser les relations entre ces mêmes variables, l’étude a permis de construire cinq scénarios à l’horizon 2063 pour la Grande Iles (voir encadré) et de consolider autour du quatrième scenario (scénario de référence) la proposition de Vision de développement à long termes pour le pays, notamment: « Madagascar, un pôle économique régional, doté d’institutions fortes et stables, fondé sur une société à fort capital humain, sur une gestion optimale des ressources naturelles et sur la résilience climatique, pour un épanouissement harmonieux et durable des peuples».
Pour traduire la Vision 2030/2040/2063 de Madagascar en réalité, l’étude a défini clairement les objectifs et les orientations stratégiques. En sus, une priorisation de ces orientations stratégiques selon des horizons intermédiaires de court, moyen et long terme a été effectuée à l’effet de guider l’élaboration des prochains cadres stratégiques et plans d’action nécessaires.
Selon les mots du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, Monsieur Issa Sanogo, lors de l’atelier de présentation, auxquelles a fait écho l’allocution d’ouverture de Madame la Secrétaire Générale de la Présidence, Madame Espérance Pelandroy, cette proposition de nouvelle Vision de développement à l’horizon 2030/2040/2063 de Madagascar et les orientations stratégiques y afférentes devront pouvoir aider le Gouvernement, ses partenaires et toutes les parties prenantes œuvrant pour le développement durable du pays à se renforcer autour d’un chemin commun de long terme sous le leadership des autorités nationales, pour redresser et renforcer les trajectoires du pays vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) en faveur du bien-être des générations actuelles et futures du peuple Malagasy.
Engagés pour pérenniser
Le futur à donner à l’initiative et à ses principaux résultats a été le thème de la dernière session de l’atelier de présentation. Le Chef du Département « Etudes et Recherches » de l’Institut Malagasy des Techniques de Planification (IMATEP), M. Herimanana Randriamiarisoandraibe a illustré les réflexions en cours pour intégrer la prospective en tant que module de formation dans les curricula que l’Institut offre à ses étudiants, en particulier les techniciens supérieurs de Planification et les planificateurs. De leur côté, les Directeurs de la Direction Générale de l’Economie et du Plan, M. Michaël Alberteau Raobison et Dimby Rakoto, ont abordé les thèmes de comment on pourra institutionnaliser la prospective stratégique au sein du Gouvernement, respectivement comment la prospective pourrait être mise à profit dans le cadre de la construction de la résilience face aux chocs et dans le cadre de la transition énergétique à Madagascar.
Encadré : Les cinq scénarios globaux pour Madagascar à l’horizon 2063
Scénario 1 - Le naufrage de la goélette : La trajectoire de Madagascar est déclinante malgré un potentiel et des opportunités de développement existants.
Scénario 2 - Le chavirement de la goélette : Madagascar connaît une relative stabilité macroéconomique. Cependant, faute de réformes suffisantes et cumulatives, l’environnement des affaires a du mal à s’adapter aux besoins des acteurs du secteur privé. L’exploitation de ce potentiel ainsi que le développement du secteur privé sont ralentis.
Scénario 3 - Le tangage de la goélette : Les institutions politiques se renforcent, et les libertés fondamentales sont mieux garanties par le pouvoir public. L’implication de la société civile s’accroit à travers la promotion de la participation citoyenne. Cette évolution a des répercussions positives en matière de gouvernance. Cependant, la plupart des freins à la croissance et au développement économique du pays demeurent et empêchent Madagascar d’amorcer un véritable décollage.
Scénario 4 - Le maintien du cap de la goélette : La démographie est vue comme un atout qu’il faut valoriser par des investissements centrés sur les infrastructures socioéconomiques et éducatives. Les politiques et programmes sectoriels élaborés sont cohérents et parfaitement intégrés. L’enseignement technique est développé et les programmes de formation sont bien calibrés. Au niveau politique, les principes de bonne gouvernance sont respectés et contribuent à la stabilité et à l’amélioration significative du climat des affaires qui attire les investissements nationaux et étrangers dans tous les secteurs d’activités. Cette dynamique favorise des progrès considérables. Cependant, le processus de développement de Madagascar est ralenti par le manque de leadership transformationnel approprié et les pesanteurs géopolitiques.
Scénario 5 - L’arrivée à bon port de la goélette : Les Institutions démocratiques inspirées par les valeurs des droits et de la dignité de l’homme, se précisent et se mettent en place. La corruption s’estompe. Ce qui permet d’élargir l’accès à la justice, de promouvoir l’Etat de droit, d’affermir la protection sociale et de lutter contre les inégalités, en mettant l’accent sur les femmes et les groupes marginalisés. L’amélioration du climat des affaires permet au secteur privé de se développer. La politique d’aménagement du territoire permet au pays de disposer d’un riche patrimoine en infrastructures. De nouveaux pôles économiques se développent et les disparités en matière d’emplois entre les régions se replient ainsi que les niveaux de pauvreté et d’inégalités. La société malagasy lève tous les obstacles qui s’opposaient à son décollage.
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Communiqué de presse
18 août 2022
Communiqué conjoint sur le kidnapping des filles et des jeunes femmes
« Les Agences des Nations Unies au même titre que les acteurs de défenseurs des Droits Humains, condamnent fermement les actes d’enlèvement dont sont victimes les enfants, les jeunes filles et les femmes, y compris les personnes atteintes d’albinisme. Agissons-tous ensemble pour leur protection ! »
Depuis 2020, les statistiques émanant de la Police et de la Gendarmerie font état de 118 cas d’enlèvement (enfants et femmes) dont 22 concernent des personnes atteintes d’albinisme. Ces enfants et ces femmes subissent majoritairement toute sorte de violences allant jusqu’au meurtre. Ces cas d’enlèvement associés à d’éventuelles administrations de substances nocives (illicites) exposent également les jeunes filles à des violences basées sur le genre (VBG), y compris des violences sexuelles qui constituent une violation grave des droits humains.
L’information est très souvent relayée par les médias nationaux et les réseaux sociaux. Au cours des trois derniers mois, les cas de disparition des jeunes filles. Le ministre de la Sécurité Publique a ainsi annoncé le 2 juin 2022 la mise en place de la cellule d’enquête, et invitait les parents et familles à la prudence et à la dénonciation des agissements suspects à la police.
Dans la plupart des cas, les familles des victimes ont recours à la police ou à la gendarmerie pour les signalements, mais s’appuient aussi sur ces réseaux sociaux qui en plus d’être un canal de relais de l’informations, alimentent surtout les rumeurs et la désinformation.
Dans la majorité des cas, ces rumeurs font état de trafics d’organes, des mythes et des pratiques de la sorcellerie.
Ce qui a conduit UNICEF en janvier 2022, à faire une première évaluation rapide sur l'insécurité dans le Sud (Siège principal de ces enlèvements), et dont les résultats ont confirmé l'existence de perceptions et de croyances qui encouragent ces enlèvements et ces actes perpétrés sur les victimes.
Les Agences des Nations Unies telles que UNICEF, HCDH et UNFPA, conformément à leur mandat de protection des droits de l’enfant, des jeunes filles et des femmes, ont mis en place un mécanisme pour renforcer le système national de prévention, de protection de l’enfant, des jeunes filles et des femmes, et des réponses aux violences à travers la collaboration avec le Gouvernement Malagasy et les partenaires pour :
Appuyer les réformes légales afin que les lois puissent garantir plus de protection aux enfants, aux jeunes filles et aux femmes notamment les groupes les plus vulnérables
Appuyer les efforts du Gouvernement pour garantir la mise en application de la loi n° 2019-008 sur les violences basées sur le genre (VBG) adoptée en 2019 visant la poursuite, la répression des actes de VBG, ainsi que la prise en charge psychosociale, juridique et médicale des survivant (e)s de VBG
Un état des lieux (déjà en cours pour les enfants atteints d’albinisme) pour une analyse de la situation de façon plus approfondie. Les résultats de cette étude, permettront au Gouvernement de développer une stratégie de protection plus soutenue pour ces personnes
Les initiatives de sensibilisation pour la prévention de la violence à travers des actions de communication médias et hors médias ainsi que des partenariats avec la société civile, les leaders traditionnels, les religieux et locaux
Un appui continu à la coordination du secteur de la protection de l’enfant au niveau national et décentralisé à travers les acteurs regroupés dans les réseaux de protection de l’enfant
Un appui à la coordination de la prévention des exploitations et abus sexuels (PSEA) au niveau national et régional.
Le renforcement des capacités d’un groupe d’acteurs (La Police des Mœurs et de Protection des Mineurs, le Service Central de la Cybercriminalité, le Service de la Protection de l’Enfant et des Mœurs auprès de la Gendarmerie Nationale) afin d’offrir des services adaptés aux enfants
Le renforcement des services de prise en charge intégrée - médicale et psychosociale - des personnes victimes (UNFPA a établi 5 Centre de Prise en Charge Intégré (CPCI) et UNICEF 6 Centres Vonjy
Le renforcement de l’accès aux services de signalement de toutes formes de violence à travers des appels gratuits (Lignes Vertes 147 et 113). Un autre numéro vert 119 administré par le gouvernement et dédié à ces séries de kidnapping et l’administration de drogue a été mis en place.
La mise en place et le renforcement de cellules de veille communautaire pour faciliter la dénonciation, la surveillance, l’identification et l’orientation des personnes victimes ou à risque de tout type de violence
La mise en place de la chaîne pénale anti-VBG pour la prise en charge juridique des cas.
Le Système des Nations Unies à Madagascar à travers ses agences reste aux côtés de la population Malagasy pour le respect des Droits Humains dans le pays suivant son principe, ne laisser personne de côté.
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Communiqué de presse
22 juillet 2022
Projet conjoint pour un système financier innovant pour la promotion de l'énergie durable à Madagascar
Le Premier Ministre, Chef du gouvernement de Madagascar, Monsieur Christian Ntsay et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Monsieur Issa Sanogo ont officiellement lancé ce jeudi matin au Mining Business Center Ivato le projet conjoint pour un système financier innovant pour la promotion de l'énergie durable à Madagascar.
Ce projet conjoint du gouvernement de Madagascar et des Nations Unies mise sur le développement du secteur de l'énergie durable en raison de son rôle stratégique dans la transformation économique et l'amélioration du bien-être des populations. Il est financé par le Fonds Commun pour les Objectifs de Développement Durable (SDG Fund) à hauteur de USD 7 733 345 et les cofinancements du PNUD (USD 1 000 000), l’ONUDI (USD 150 000) et l’UNCDF (USD 100 000).
Ce projet est mené pour une durée de 4 ans de 2022 à 2026 par le Ministère de l’Economie et des Finances et du Budget et le Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures avec l’appui du PNUD, de l’ONUDI et de l’UNCDF. Il cible au moins 80 000 personnes (dont 40 % de femmes et 40 % de jeunes) pour bénéficier de services énergétiques durables. Il vise à accompagner une soixantaine de projets énergétiques, à éviter une émission directe d’au moins 120 000 tonnes de Co2 et à décupler le levier financier du secteur énergétique.
Un appui technique à la mise en place d’un Fonds Souverain de Développement permettra au Gouvernement de Madagascar de financer des projets structurants sur l’énergie durable. La création d’un mécanisme de derisking financier permettra de cofinancer des projets d'énergie durable portés par le secteur privé pour des impacts rapides au travers de subvention, garantie de prêt ou prêt concessionnels.
Le projet va également mettre en place un incubateur pour les projets Energie Durable. L’incubateur fournira une assistance technique (coaching aux développeurs de projets) et des petites subventions au start-up / PME du secteur.
Madagascar est un pays riche en ressources naturelles, notamment en minerais pétrole, gaz, énergies renouvelables, principalement hydraulique, solaire et éolien bien réparti sur l’ensemble de son territoire. Mais il manque malheureusement d'infrastructures clés de développement, notamment l'accès à l'énergie pour rééllement soutenir les efforts de développement. En 2019, seulement 16,4% de la population malgache a accès à l'électricité. Ce chiffre tombe à 5,8% dans les zones rurales où vit près de 60% de la population totale. Le secteur de l’énergie est encore largement dominé par l’utilisation de la biomasse principalement à des fins de cuisson. Seulement 3 % du potentiel hydroélectrique du pays a été pourtant réalisé jusqu’ici. Allier indépendance énergétique et énergies renouvelables à un coût raisonnable constitue un enjeu majeur mais est tout à fait réalisable pour le pays. L'amélioration de l'accès à l'énergie à partir de sources renouvelables est une réponse majeure à ces défis et constitue la solution catalytique la plus essentielle au développement socio-économique d’un pays. Elle contribue au maintien de la paix, soutient la création d'emplois et le développement productif, améliore la santé, l’accès à l'éducation et les conditions de vie des populations et est une solution d’atténuation à la lutte contre le changement climatique.
A propos du Fonds Commun des ODD (SDG Fund)
Le fonds Commun pour les Objectifs de Développement Durable est un fonds interne des Nations Unies. Il soutient le développement de stratégies de financement nécessaires à l'intensification des investissements dans les ODD dont le renforcement des capacités de l'architecture nationale et infranationale de financement des ODD et la production de stratégies de financement multipartites dans le but d'augmenter considérablement l'échelle et de mieux cibler les investissements pour l’atteinte des ODD. Tous les deux ans, le SDG Fund lance des programmes de financement au travers de subvention avec certaines consignes sectoriels ou ciblage d’ODD prioritaire à l’échelle mondial. Ce projet de Madagascar fait partie des 10 projets retenus pour financement par le SDG Fund au mois de janvier 2022 sur plus de 100 propositions du monde entier ont été reçues et évaluées.
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Communiqué de presse
10 juin 2022
Le SNU recommande que justice soit faite sur les évènements ayant conduit au décès d'un activiste environnemental à Mangarivotra.
Le Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar note avec consternation le décès de M. Henri Rakotoarisoa, un militant notoire de la conservation environnementale dans le district de
Mangarivotra, région Alaotra-Mangoro et présente ses sincères condoléances à la famille de la victime. Henri Rakotoarisoa s’est illustré dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale dans sa région et la promotion d'une meilleure gestion environnementale de la forêt de Beparasy. Depuis plusieurs années, des allégations persistantes faisaient état d'actes d'intimidation à son encontre de la part des exploitants forestiers illégaux, issus de sa communauté. Le SNU dénonce toute forme d'intimidation à l'encontre des personnes et groupements œuvrant pour la préservation des ressources naturelles de Madagascar. Le SNU salue solennellement l’engagement exemplaire de M. Rakotoarisoa dans la lutte pour la sauvegarde du patrimoine forestier de sa région, et exprime - par la même occasion - tout son soutien aux acteurs malgaches de la préservation environnementale dont le dévouement est au cœur de la préservation de la planète. Le SNU prend acte des initiatives du Gouvernement et des autorités judiciaires pour l’éclaircissement de cette affaire et les exhorte à établir la vérité sur les motifs et circonstances ayant conduit au décès de M. Rakotoarisoa et à assurer que les personnes responsables de cet assassinat soient jugées et punies, conformément aux normes de l’état de droit. Face à l’étendue de la prédation environnementale à Madagascar, le SNU reste aux côtés du Gouvernement et des autorités nationales pour les appuyer dans le renforcement des mesures pour concrétiser la tolérance zéro aux crimes environnementaux ainsi que les phénomènes connexes et fait appel à l’impérieuse nécessité d’un cadre juridique pour la protection efficace des défenseurs des droits humains et lanceurs d’alerte.
Mangarivotra, région Alaotra-Mangoro et présente ses sincères condoléances à la famille de la victime. Henri Rakotoarisoa s’est illustré dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale dans sa région et la promotion d'une meilleure gestion environnementale de la forêt de Beparasy. Depuis plusieurs années, des allégations persistantes faisaient état d'actes d'intimidation à son encontre de la part des exploitants forestiers illégaux, issus de sa communauté. Le SNU dénonce toute forme d'intimidation à l'encontre des personnes et groupements œuvrant pour la préservation des ressources naturelles de Madagascar. Le SNU salue solennellement l’engagement exemplaire de M. Rakotoarisoa dans la lutte pour la sauvegarde du patrimoine forestier de sa région, et exprime - par la même occasion - tout son soutien aux acteurs malgaches de la préservation environnementale dont le dévouement est au cœur de la préservation de la planète. Le SNU prend acte des initiatives du Gouvernement et des autorités judiciaires pour l’éclaircissement de cette affaire et les exhorte à établir la vérité sur les motifs et circonstances ayant conduit au décès de M. Rakotoarisoa et à assurer que les personnes responsables de cet assassinat soient jugées et punies, conformément aux normes de l’état de droit. Face à l’étendue de la prédation environnementale à Madagascar, le SNU reste aux côtés du Gouvernement et des autorités nationales pour les appuyer dans le renforcement des mesures pour concrétiser la tolérance zéro aux crimes environnementaux ainsi que les phénomènes connexes et fait appel à l’impérieuse nécessité d’un cadre juridique pour la protection efficace des défenseurs des droits humains et lanceurs d’alerte.
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