Dernières actualités
Communiqué de presse
14 juillet 2022
Projet conjoint pour un système financier innovant pour la promotion de l'énergie durable à Madagascar
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Histoire
23 juin 2022
Visite à Madagascar de Madame Mami Mizutori
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Communiqué de presse
10 juin 2022
Le SNU recommande que justice soit faite sur les évènements ayant conduit au décès d'un activiste environnemental à Mangarivotra.
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Événement
14 juin 2021
Défis et opportunités pour une statistique publique forte de proximité: Échanges Madagascar-Suisse
Dans le cadre de l’initiative « Road to Bern », rentrant dans la troisième édition du Forum Mondial des Nations Unies sur les données (UNWDF 2021), l’Ambassade de Suisse et le Système des Nations Unies à Madagascar vous invitent à une rencontre entre professionnels malagasy et suisses de la statistique publique, en vue de contribuer à la réflexion sur les rôles et la nécessité d’un système statistique fort, au niveau central et décentralisé.
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Événement
25 novembre 2020
Orangez le monde: financez, intervenez, prévenez, collectez!
La campagne des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre est un événement international qui a lieu chaque année. Elle démarre avec la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, et s'achève lors de la journée des droits de l'homme, le 10 décembre , rappelant ainsi que la violence à l'égard des femmes constitue la violation des droits fondamentaux la plus répandue dans le monde.
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Agir
09 janvier 2020
ONU75
Le 75e anniversaire de l’ONU sera célébré en 2020 par un vaste débat inclusif à l’échelle planétaire sur le rôle de la coopération mondiale dans la construction de l’avenir que nous voulons. Participez à la conversation. Créez le changement. #UN75
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Photo
13 août 2020
ATELIER VIRTUEL SUR l'ENVIRONNEMENT
Premier atelier portant sur l’Environnement avec 5 panelistes relatant des Défis et pistes de solutions pour le développement durable à Madagascar.
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https://www.flickr.com/photos/185432365@N06/50221585696/in/dateposted-public/
Histoire
27 juillet 2022
Visite à Madagascar de Madame Mami Mizutori
« La résilience est la solution » selon la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe, Madame Mami Mizutori durant sa visite à Madagascar
Madame Mami Mizutori, Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies a effectué une visite à Madagascar du 18 au 23 Juin 2022. Accompagnée par M. Issa Sanogo, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies à Madagascar et M. Amjad Abachard, Chef de Bureau Régionale de l’UNDRR durant sa visite, elle a déclaré que la résilience constitue la solution pour la réduction des risques de catastrophe.
En dehors de sa visite auprès des hautes autorités de l’Etat, elle est descendue sur le terrain et a pu apprécier les efforts fournis par la population locale en partenariat avec les agences du Système des Nations Unies à Madagascar.
"Mme Mami Mizutori en tant que première responsable de réduction des risques a échangé avec la population sur comment travailler ensemble afin de trouver une solution durable aux catastrophes qui menacent la population. Elle a réitéré qu'il faut renforcer la résilience, protéger la nature afin de réduire les risques."
Maroalimainty- Fixation des dunes
Maroalimainty est une zone qui souffre de "Tiokamena" ou invasion de sable rouge qui couvre la totalité de l’agriculture empêchant les villageois d’avoir de bonne récolte.
Face à la sècheresse qui sévit dans cette partie Sud qualifiée de Grand Sud de Madagascar amplifiée par les impacts de la pandémie de covid-19, les Nations Unies à travers le PNUD a mis en place un projet qui associe le relèvement économique et la protection de l’environnement
Le projet de fixation des dunes à Erakoke Maroalimainty renforce la résilience des communautés locales de l’Androy face à la sècheresse et contribue à la sauvegarde des champs de culture dans l’Androy. Cette intervention se base sur l’approche progressive visant la stabilisation des revenus, une constitution d’épargne, un appui à l’organisation communautaire, l’accompagnement technique et enfin la constitution du fonds revolving. Chaque bénéficiaire percevait 4.800A r (=1,30 USD) par journée de travail payés en tranche de 10jours et une épargne de 3.600 Ar (=1 USD) toujours par journée de travail est constituée dans le compte du bénéficiaire pour servir de fonds de démarrage pour son activité génératrice de revenus. Les solutions techniques utilisées consistaient à la plantation des lignes de sisal, la mise en place des brises vents à travers la plantation des filaos, le repiquage de lalanda et puis la mise en place des fascines.
Ce projet permet de concilier le relèvement économique et la protection de l’environnement. 2 042 ménages ayant accès aux AGRs et à l’emploi, dont 52% des femmes et 68% des jeunes, 19623 ménages sont touchés par ce projet, 55% des journaliers sont des femmes et 68 % des jeunes.
Près de 200Ha de terrains agricoles sauvegardés à Maroalomainty : ce qui rend les ménages plus résilients à faire face aux premiers mois de la sècheresse : 689Ha de dunes stabilisés, plus de 5585 Ha de terrains agricoles sauvegardés.
Le Ministère de l’Economie et des Finances ainsi que le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable travaillent en partenariat avec le PNUD pour la réalisation de ce projet.
Commune de Miary menacée d'inondation
Après la visite à Maroalimainty la Représentante Spéciale du SG de l'ONU a mis le cap vers Toliara, une ville peuplée de 188500 personnes. De part sa position géographique, la ville se trouve en aval du fleuve Fiherenana qui dispose d'un bassin versant d'une superficie de 32000 km² presque dépourvue de forêt.
Le fleuve reçoit une énorme quantité de sable provenant de ce bassin versant et pendant la période d'étillage, le fleuve est totalement asséché. Une digue d'une longueur de 7 km a été construite depuis l'époque royale pour protéger cette ville contre les eaux de crues provoqué par le fleuve Fiherenana.
La dégradation extrême des bassins-versant du fleuve favorise à la fois l'ensablement du fleuve et l'arrivée des crues dans un délai très court. La digue en grande partie construit en terre n'arrive pas a protéger la ville d'où cette menace d'inondation. Le point de rupture le plus fréquent se trouve au niveau de la commune de Miary peuplée de 12000 habitants.
La construction d'une digue coûte presque 75 millions USD ce qui est très chère pour la région.
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Histoire
11 février 2022
Passage du cyclone Batsirai à Mananjary (Sud – Est de Madagascar) : Dans une situation insolite, une petite famille de sinistrés se bat au quotidien pour survivre.
Dans une situation insolite, une petite famille de sinistrés se bat au quotidien pour survivre. Ils ont élu domicile au « Tranompokonolona » ou salle de fête de Mananjary un site d’hébergement censé accueillir les sinistrés mais gravement endommagé par le Cyclone Batsirai. Sinistrés depuis la nuit du samedi 5 février, date du passage du cyclone Batsirai dans ce district du Sud – Est de Madagascar, ils ont choisi de ne pas rejoindre les autres sites d’hébergement déjà surpeuplés et par crainte des épidémies. Ils, c’est Razafimamonjy Nirisoa Joséphine et sa petite famille. Cette femme d’une quarantaine, occupe les lieux avec ses 7 enfants, son beau-frère et son épouse et leur fille.
Bien que le « Tranompokonolona » ait également été décoiffé par le cyclone, cette petite famille composée de 11 personnes a préféré y rester en attendant les aides. « Nous n’avons pas d’endroit où aller car les domiciles de nos proches sont tous également endommagés. En plus, les sites d’hébergement sont déjà plein à craquer et nous avons peur de nous mélanger avec les autres sinistrés car le risque est élevé en cette période de pandémie. Comme nous sommes restés seuls à cet endroit, notre famille n’a pas été recensée parmi les bénéficiaires d’aides », confie Joséphine. Réfugiés dans un petit coin de la salle qui faisait apparemment office de scène en béton, les membres de cette petite famille ont pu survivre grâce au peu d’argent qu’ils ont pu emporter au moment de quitter leur domicile. Ils ont ainsi pu acheter quelques provisions dont du riz essentiellement.
Joséphine, qui a tout d’une femme battante, essaye de faire face à cette situation de sinistre comme elle peut. Elle se charge d’aller chercher de l’eau pour approvisionner sa famille. Aujourd’hui, elle et sa famille sont en détresse car ils n’ont presque plus rien à se mettre sous la dent. A défaut de nourritures suffisantes, ces sinistrés jettent leur dévolu sur des fruits à pain pour se rassasier.
Réponses des Nations Unies
En cette période post – cyclonique, les autorités gouvernementales et locales fournissent tous les efforts pour identifier les sinistrés qui ne sont pas encore intégrés dans les sites d’hébergement. Le district de Mananjary compte au total une quinzaine de sites d’hébergement. Parmi eux, l’EPP de Masindrano qui a également été endommagée à la suite des vents violents et des fortes pluies cycloniques. Du coup, seul un bâtiment avec deux salles de classe a pu être aménagés pour accueillir les sinistrés. La directrice de l’école souhaite le retour à l’école le plus rapidement possible pour pouvoir assurer le programme pour l’année scolaire. Mais la reprise des cours reste incertaine à cause de la destruction des table-bancs et des toitures des salles de classe. Pour l’immédiat, le SNU à travers ses agences dont l’UNICEF essaient de trouver des solutions a court terme et des solutions plus pérennes avec les autorités locales avec le DREN et le CISCO.
Conformément aux mesures pré – catastrophes, les Nations Unies, à travers le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a déjà déployé des aides d’urgence, composées d’une grande quantité de riz, bien avant l’arrivée du cyclone Batsirai. Ces aides ont été distribués pour étoffer l’approvisionnement en nourriture dans les sites d’hébergement. Pour sa part, l’UNICEF a remis des kits d’hygiène qui pourront servir à 365 familles.
Après l’évaluation aérienne, l’équipe des Nations Unies sont à pied d’œuvre dans la réalisation d’une évaluation terrestre afin de déterminer de manière exacte l’étendue des dégâts et, par la même occasion, les besoins en matière de réponses. Des vivres sont également en en cours d’acheminement par avion afin de sortir la population de la détresse alimentaire. Au cours d’une visite conjointe sous la houlette du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies, Issa SANOGO, la délégation composée du représentant du PAM, le représentant de l’UNICEF, le représentant de la Banque Mondiale, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, l’Ambassadeur de Norvège et le Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène a pu constater de visu l’état des dégâts à Mananjary.
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Histoire
11 février 2022
Mananjary : BESOIN D’AIDES D’URGENCE
Outre les écoles et les habitations, les bâtiments publics et administratifs ont été gravement endommagées par le passage de Batsirai. La situation des détenus à la Maison Centrale de Mananjary a particulièrement marqué les membres de la délégation. Sur les 400 détenus incarcérés au sein de cette prison, 300 sont des hommes. Si le quartier des femmes et des mineurs n’a pas subi de dommages majeurs, celui des hommes a été complètement inondé suite à la montée des eaux. Du coup, les détenus sont entassés dans une petite salle qui fait office de dortoir la nuit tandis qu’ils restent dans la cour pendant la journée. Cette proximité excessive entre les prisonniers est propice à la propagation de multiples fléaux et maladies : malnutrition, et autres maladies infectieuses. Ces détenus ont ainsi besoins d’interventions d’urgence car l’approvisionnement en nourriture est également insuffisant.
Si telle est la situation à la prison de Mananjary à la suite de Batsirai, celle de l’hôpital du district est encore plus préoccupante. En effet, ce centre hospitalier est quasiment dépourvu de tout équipement médical à cause de la coupure de l’électricité qui empêche tous les services de fonctionner. Seuls quelques équipements basiques y sont disponibles. Un besoin urgent en groupe électrogène a été constaté afin de permettre à l’hôpital de reprendre lentement du service. Au moment du cyclone, certains malades ont pu rentrer chez eux tandis que d’autres n’ont eu de seul choix que de rester. Malgré les efforts déployés par le personnel de santé en utilisant les moyens du bord, la situation au sein de cet hôpital public est plus que préoccupante.
En guise de solution, la clinique Sainte – Anne nouvellement mise en place dans la localité s’est proposée pour donner la main à l’Etat dans le processus de relèvement et de prise en charge des malades. Les partenaires techniques et financiers ont eu des échanges avec les responsables en vue d’une meilleure compréhension du fonctionnement de la clinique et également d’identifier des moyens d’établir une coopération afin de sauver des vies dans les meilleurs délais.
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Histoire
02 février 2022
Intempéries à Madagascar : le système des Nations Unies solidaire avec la population malgache
Les périodes difficiles sont les meilleurs moments pour les partenaires de Madagascar de faire acte de mobilisation et d’entraide. Le pays vient tout juste de traverser une période éprouvante liée aux dernières intempéries. De fortes pluies qui ont causé des dégâts importants tant sur le plan humain qu’en terme d’infrastructures. Le système des Nations Unies à Madagascar n’est pas resté indifférent devant une telle catastrophe et confirme son statut de fidèle partenaire de la Grande île en exprimant sa solidarité envers la population malgache ainsi qu’envers le Gouvernement. Les Nations Unies, sous la houlette du Coordonnateur résident Issa SANOGO, ont remis au BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes) des dons d’une valeur de 360.000 USD. Il s’agit d’un don supplémentaire car d’autres fonds ont déjà été octroyés pour soutenir les réponses face aux urgences durant toute l’année. Afin de prévenir d’autre catastrophes, des ressources supplémentaires sont en train d’être mobilisées. Par ce geste, le SNU à Madagascar répond à l’appel du Gouvernement pour venir en aide aux sinistrés. D’ailleurs, la déclaration de sinistre national décrétée par le Gouvernement a été confortée par un vibrant appel du ministère des Affaires Etrangères. Les Nations Unies n’ont pas manqué de présenter leurs condoléances aux familles des victimes tout en souhaitant un prompt rétablissement à ceux qui suivent des soins et un retour rapide des personnes déplacées dans leurs foyers respectifs.
Depuis le début des intempéries, les Nations Unies ont déjà fourni des aides en nature comme des tentes, des médicaments, des vivres et des équipements pour l’hygiène et l’assainissement auprès des Ministères sectoriels, de la Commune Urbaine d’Antananarivo ainsi que du BNGRC. Des aides matériels qui ont été accompagnées par des services divers dont des sensibilisations pour les secteurs eau/hygiène/assainissement, Protection, Nutrition, des prestations de services cliniques pour le secteur Santé, ainsi que des appuis à la coordination. Dans l’optique d’un appui poste – catastrophe, le SNU travaille de concert avec le Gouvernement afin d’accompagner le retour des personnes déplacées vers leurs Fokontany.
Le Système des Nations Unies, à travers ses agences, a toujours été aux côtés de la population Malagasy et du Gouvernement à travers des activités de préparation aux catastrophes comme la mise à jour des plans de contingence, des plans d’évacuation, la constitution des stocks d’urgence, etc. Il continue de soutenir les efforts de relèvement devant les différentes crises et de renforcer la résilience de la population afin de mieux faire face aux risques de catastrophes.
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Histoire
11 février 2022
Intempéries à Antananarivo : Dépourvue de domicile, une mère de famille confie sa détresse et demande de l'aide.
« J’ai tout perdu. Ma maison est encore inhabitable à cause de la montée des eaux », raconte avec émotion Georgette Aimée Rahajavololona, une mère de famille, presque au bord des larmes. Elle figure parmi les milliers de sinistrés accueillis au gymnase d’Ankorondrano après les intempéries qui ont fait beaucoup de dégâts à Antananarivo. La plupart des familles qui sont hébergées dans ce site ont perdu leur foyer soit à cause d’un glissement de terrain soit à cause des inondations. Confrontée à une situation de grande détresse, cette mère de famille n’hésite pas à confier ses besoins pour pouvoir survivre à cette catastrophe. « J’aimerais bien recevoir des aides comme de la nourriture, des vêtements ainsi qu’un peu d’assistance pour me relever après ce qui nous est arrivé », confie – t – elle.
Face au désastre qui a frappé plusieurs foyers à Antananarivo, le système des Nations Unies à Madagascar ne lésine pas sur les moyens pour porter assistance aux sinistrés. Au lendemain même de la catastrophe, des aides comme des produits alimentaires, des médicaments, des tentes, des produits destinés à l’hygiène, ont été distribués. Après ces premières aides d’urgence, les familles sinistrées ont pu se préparer à retourner à leur foyer en recevant les accompagnements adéquats. L’assistance du système des Nations Unies ne s’est pas pour autant limitée aux dons matériels. A travers les agences, le SNU a prodigué des services tels que des sensibilisations en matière d’hygiène et d’assainissement, des services sanitaires, etc. Ces démarches s’accordent parfaitement aux missions et objectifs des Nations Unies de porter assistance aux communautés avant, pendant et après les périodes de catastrophes pour un meilleur relèvement.
Grace aux appuis de l’Etat et du Gouvernement soutenus par les partenaires techniques et financiers comme les Nations Unies, les sinistrés d’Antananarivo, comme Georgette Aimée, ont pu quitter progressivement les sites d’hébergement afin de reconstruire leur vie après les intempéries.
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Communiqué de presse
22 juillet 2022
Projet conjoint pour un système financier innovant pour la promotion de l'énergie durable à Madagascar
Le Premier Ministre, Chef du gouvernement de Madagascar, Monsieur Christian Ntsay et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Monsieur Issa Sanogo ont officiellement lancé ce jeudi matin au Mining Business Center Ivato le projet conjoint pour un système financier innovant pour la promotion de l'énergie durable à Madagascar.
Ce projet conjoint du gouvernement de Madagascar et des Nations Unies mise sur le développement du secteur de l'énergie durable en raison de son rôle stratégique dans la transformation économique et l'amélioration du bien-être des populations. Il est financé par le Fonds Commun pour les Objectifs de Développement Durable (SDG Fund) à hauteur de USD 7 733 345 et les cofinancements du PNUD (USD 1 000 000), l’ONUDI (USD 150 000) et l’UNCDF (USD 100 000).
Ce projet est mené pour une durée de 4 ans de 2022 à 2026 par le Ministère de l’Economie et des Finances et du Budget et le Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures avec l’appui du PNUD, de l’ONUDI et de l’UNCDF. Il cible au moins 80 000 personnes (dont 40 % de femmes et 40 % de jeunes) pour bénéficier de services énergétiques durables. Il vise à accompagner une soixantaine de projets énergétiques, à éviter une émission directe d’au moins 120 000 tonnes de Co2 et à décupler le levier financier du secteur énergétique.
Un appui technique à la mise en place d’un Fonds Souverain de Développement permettra au Gouvernement de Madagascar de financer des projets structurants sur l’énergie durable. La création d’un mécanisme de derisking financier permettra de cofinancer des projets d'énergie durable portés par le secteur privé pour des impacts rapides au travers de subvention, garantie de prêt ou prêt concessionnels.
Le projet va également mettre en place un incubateur pour les projets Energie Durable. L’incubateur fournira une assistance technique (coaching aux développeurs de projets) et des petites subventions au start-up / PME du secteur.
Madagascar est un pays riche en ressources naturelles, notamment en minerais pétrole, gaz, énergies renouvelables, principalement hydraulique, solaire et éolien bien réparti sur l’ensemble de son territoire. Mais il manque malheureusement d'infrastructures clés de développement, notamment l'accès à l'énergie pour rééllement soutenir les efforts de développement. En 2019, seulement 16,4% de la population malgache a accès à l'électricité. Ce chiffre tombe à 5,8% dans les zones rurales où vit près de 60% de la population totale. Le secteur de l’énergie est encore largement dominé par l’utilisation de la biomasse principalement à des fins de cuisson. Seulement 3 % du potentiel hydroélectrique du pays a été pourtant réalisé jusqu’ici. Allier indépendance énergétique et énergies renouvelables à un coût raisonnable constitue un enjeu majeur mais est tout à fait réalisable pour le pays. L'amélioration de l'accès à l'énergie à partir de sources renouvelables est une réponse majeure à ces défis et constitue la solution catalytique la plus essentielle au développement socio-économique d’un pays. Elle contribue au maintien de la paix, soutient la création d'emplois et le développement productif, améliore la santé, l’accès à l'éducation et les conditions de vie des populations et est une solution d’atténuation à la lutte contre le changement climatique.
A propos du Fonds Commun des ODD (SDG Fund)
Le fonds Commun pour les Objectifs de Développement Durable est un fonds interne des Nations Unies. Il soutient le développement de stratégies de financement nécessaires à l'intensification des investissements dans les ODD dont le renforcement des capacités de l'architecture nationale et infranationale de financement des ODD et la production de stratégies de financement multipartites dans le but d'augmenter considérablement l'échelle et de mieux cibler les investissements pour l’atteinte des ODD. Tous les deux ans, le SDG Fund lance des programmes de financement au travers de subvention avec certaines consignes sectoriels ou ciblage d’ODD prioritaire à l’échelle mondial. Ce projet de Madagascar fait partie des 10 projets retenus pour financement par le SDG Fund au mois de janvier 2022 sur plus de 100 propositions du monde entier ont été reçues et évaluées.
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Communiqué de presse
10 juin 2022
Le SNU recommande que justice soit faite sur les évènements ayant conduit au décès d'un activiste environnemental à Mangarivotra.
Le Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar note avec consternation le décès de M. Henri Rakotoarisoa, un militant notoire de la conservation environnementale dans le district de
Mangarivotra, région Alaotra-Mangoro et présente ses sincères condoléances à la famille de la victime. Henri Rakotoarisoa s’est illustré dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale dans sa région et la promotion d'une meilleure gestion environnementale de la forêt de Beparasy. Depuis plusieurs années, des allégations persistantes faisaient état d'actes d'intimidation à son encontre de la part des exploitants forestiers illégaux, issus de sa communauté. Le SNU dénonce toute forme d'intimidation à l'encontre des personnes et groupements œuvrant pour la préservation des ressources naturelles de Madagascar. Le SNU salue solennellement l’engagement exemplaire de M. Rakotoarisoa dans la lutte pour la sauvegarde du patrimoine forestier de sa région, et exprime - par la même occasion - tout son soutien aux acteurs malgaches de la préservation environnementale dont le dévouement est au cœur de la préservation de la planète. Le SNU prend acte des initiatives du Gouvernement et des autorités judiciaires pour l’éclaircissement de cette affaire et les exhorte à établir la vérité sur les motifs et circonstances ayant conduit au décès de M. Rakotoarisoa et à assurer que les personnes responsables de cet assassinat soient jugées et punies, conformément aux normes de l’état de droit. Face à l’étendue de la prédation environnementale à Madagascar, le SNU reste aux côtés du Gouvernement et des autorités nationales pour les appuyer dans le renforcement des mesures pour concrétiser la tolérance zéro aux crimes environnementaux ainsi que les phénomènes connexes et fait appel à l’impérieuse nécessité d’un cadre juridique pour la protection efficace des défenseurs des droits humains et lanceurs d’alerte.
Mangarivotra, région Alaotra-Mangoro et présente ses sincères condoléances à la famille de la victime. Henri Rakotoarisoa s’est illustré dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale dans sa région et la promotion d'une meilleure gestion environnementale de la forêt de Beparasy. Depuis plusieurs années, des allégations persistantes faisaient état d'actes d'intimidation à son encontre de la part des exploitants forestiers illégaux, issus de sa communauté. Le SNU dénonce toute forme d'intimidation à l'encontre des personnes et groupements œuvrant pour la préservation des ressources naturelles de Madagascar. Le SNU salue solennellement l’engagement exemplaire de M. Rakotoarisoa dans la lutte pour la sauvegarde du patrimoine forestier de sa région, et exprime - par la même occasion - tout son soutien aux acteurs malgaches de la préservation environnementale dont le dévouement est au cœur de la préservation de la planète. Le SNU prend acte des initiatives du Gouvernement et des autorités judiciaires pour l’éclaircissement de cette affaire et les exhorte à établir la vérité sur les motifs et circonstances ayant conduit au décès de M. Rakotoarisoa et à assurer que les personnes responsables de cet assassinat soient jugées et punies, conformément aux normes de l’état de droit. Face à l’étendue de la prédation environnementale à Madagascar, le SNU reste aux côtés du Gouvernement et des autorités nationales pour les appuyer dans le renforcement des mesures pour concrétiser la tolérance zéro aux crimes environnementaux ainsi que les phénomènes connexes et fait appel à l’impérieuse nécessité d’un cadre juridique pour la protection efficace des défenseurs des droits humains et lanceurs d’alerte.
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Communiqué de presse
24 février 2022
COMMUNIQUE DE PRESSE: Le Système des Nations Unies à Madagascar, le Gouvernement et les Partenaires, solidaires avec les sinistrés suite au passage du cyclone BATSIRAI
Le Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar à travers ses agences a toujours été et demeure aux côtés du Gouvernement et de la population Malagasy tout en travaillant en étroite collaboration avec le Bureau National de Gestion des Risques de Catastrophes (BNGRC) pour faire face aux divers aléas climatiques, à l’instar du cyclone Batsirai qui vient de frapper le pays.
Les actions dans ce sens portent sur la préparation aux catastrophes, la constitution des stocks d’urgences , les réponses ainsi que l’organisation et l’assistance aux déplacements des sinistrés. Des services divers dont des sensibilisations pour les secteurs eau/hygiène/assainissement, Protection, Nutrition et des prestations de services cliniques pour le secteur Santé, ainsi que des appuis à la coordination et à la communication sont également offerts.
Avant que le cyclone ne frappe, des vivres ont été prépositionnés à Manakara et Toamasina. 10 000 repas chauds ont été distribués dans les sites d’hébergement de Manakara grâce aux initiatives du PAM. OCHA s’est également pré-déployé à Mananjary. Ce pré-déploiement a permis de constater la sévérité des dégâts et d’activer immédiatement l’évaluation rapide par survol de tous les districts dans les trois régions du Sud-Est et l’évaluation rapide multisectorielle à travers la mobilisation des moyens aériens financés par le fonds d’urgence de OCHA d’un montant de 100.000 USD, activé pour donner suite à la requête du Coordonnateur Résident. Ces évaluations ont été conduites sous le lead du BNGRC, avec la participation des agences des Nations Unies, des ONG, des Ministères et de la Croix Rouge. Les résultats de ces évaluations ont permis d’activer le fonds CERF d’un montant de 2,5 millions USD pour contribuer aux réponses immédiates.
Suite au passage du cyclone tropical intense Batsirai, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et le Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, ont conduit une visite de terrain à Mananjary avec la Représentante de la Banque Mondiale, le Représentant de l’UNICEF, la Représentante du PAM ainsi que SEM l’Ambassadeur de la République d’Allemagne et l’Ambassadeur de Norvège, pour constater de visu l’étendue des dégâts.
A l’issue de cette visite, M. Issa Sanogo a appuyé l’appel lancé par le Gouvernement, à la solidarité avec les populations dans les zones affectées, à l’attention des partenaires techniques et financiers devant l’ampleur des dégâts. Selon les statistiques, le passage de Batsirai a fait plus de 121 morts, détruit plus de 8820 habitations et a aussi endommagé de nombreuses infrastructures publiques dont des hôpitaux, des écoles, des bâtiments administratifs, voire des prisons. Il a été même constaté que certains endroits destinés à accueillir les sinistrés ont
été ravagés par le cyclone.
Parmi les besoins les plus pressants figurent, l’eau salubre et potable et un assainissement adéquat pour éviter les flambées de maladies d’origine hydrique, ainsi que la fourniture de médicaments, de nourriture, d’appareils de cuisson et d’autres articles ménagers de base pour la survie. Afin que les appareils et machines utilisés dans les hôpitaux et dans des bureaux puissent fonctionner, le besoin en électricité a également été manifesté en plus des équipements pour la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures endommagées, des kits d’hygiène, des kits pour l’éducation en temps d’urgence ainsi que des appuis en alimentation et l’appui à la relance agricole.
Les réponses ne se font pas attendre. En collaboration avec le Gouvernement et les partenaires, les agences des Nations Unies sont en train de répondre à cette urgence.
Le PAM fournit des vivres, de la logistique et a assuré une assistance en informatique. A travers le service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS), les missions d’évaluations avec OCHA, UNFPA, FAO, OMS, UNICEF et les liaisons aériennes ont pu être effectuées. Afin de soutenir les opérations de secours dans les districts de Mananjary et de Manakara gravement touchés par le cyclone Batsirai, 8,7 tonnes métriques (MT) de nourritures prépositionnées ont été distribuées aux personnes déplacées à Manakara et 3,4 MT ont été distribuées à Vohipeno, 5,2 MT supplémentaires restent à distribuer. En outre, 160 MT de vivres sont destinés pour Mananjary. Des stocks supplémentaires sont également en cours d’acheminement vers les zones les plus touchées. Pour Farafangana, 1400 ménages ont bénéficié des transferts monétaires. Des missionnaires internationaux sont également déployés sur le terrain pour renforcer les équipes au niveau national.
L’UNICEF œuvre de toute urgence pour soutenir environ 75.000 personnes ayant besoin d’une aide humanitaire en collaboration avec le Gouvernement, les agences sœurs des Nations Unies et les ONG partenaires. En dehors des sensibilisations menées dans le domaine de l’eau, l’hygiène, l’assainissement et la protection, l’agence prévoit également des transferts monétaires pour soutenir la reconstruction et le rétablissement des services sociaux de base, tels que l’éducation et la protection de l’enfance.
L’UNFPA a déployé une équipe humanitaire sur le terrain en vue du renforcement de la résilience de la population. Un appui institutionnel pour l’opérationnalisation d’une base de données sur les personnes sinistrées a été offert. Trois cliniques mobiles, des intrants médicaux, des kits d’accouchements, des kits d’hygiène pour les femmes enceintes et allaitantes, ont été mis à disposition. Par ailleurs, 20 intervenantes sociales s’occupent de la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG) incluant le viol. Ces prestations de services sont accompagnées par des séances de sensibilisation sur la prévention des VBG, la prévention de l’exploitation et les abus sexuels ainsi que sur les avantages de la planification familiale. La réhabilitation des infrastructures endommagées dont des centres et services incluant les maternités, les centres d’écoute et de conseils juridiques (CECJ), les maisons des jeunes figure également dans le programme de l’agence.
Avec l’appui des donateurs et des partenaires, les stratégies de renforcement de la résilience des populations affectées se poursuivent également dans les régions Atsinanana et Atsimo Andrefana. Ainsi, les agences comme la Banque Mondiale, le PNUD, OIM, OIT, FAO, UNESCO et les partenaires s’organisent pour accompagner les efforts du Gouvernement à mener des études multi-sectorielles approfondies en vue de mieux préparer ces interventions. Le Système des Nations Unies, à travers ses agences avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, reste aux côtés du Gouvernement et du peuple Malagasy notamment les plus vulnérables pour les soutenir dans les efforts de relèvement devant les différentes crises et pour mieux renforcer les infrastructures, la résilience et le relèvement durable de la population face aux risques de catastrophes. CITATIONS : M. Ladislas Adrien RAKOTONDRAZAKA, MINISTRE DE L’EAU, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’HYGIENE
« La reconstruction est très importante. Il nous faudra déployer beaucoup d’efforts pour construire les infrastructures d’assainissement et d’hygiène dans le district de Mananjary et leur réhabilitation sera une priorité pour le Gouvernement. Une des solutions provisoires consisterait à distribuer des équipements de traitement de l’eau dans les zones les plus touchées par
le cyclone Batsirai ».
M. Issa SANOGO, Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar
« Je félicite l’équipe technique déployée sur le terrain pour répondre, appliquer les plans d’évacuation et activer les stocks qui ont été pré-positionnés et je les remercie pour les évaluations afin qu’on puisse avoir rapidement une idée de l’état et des étendues des dégâts. L’ampleur des dégâts et des besoins sont au-delà de la préparation. Des infrastructures censées abriter les sinistrées sont endommagées. Il faut tirer les leçons de cette situation pour se préparer aux cyclones à venir. Avec le changement climatique, l’impact des cyclones et de la sécheresse s’accentue de plus en plus. Il est temps d’investir dans le futur pour mieux se préparer et renforcer la capacité de répondre tout en tenant compte des méthodes de réductions des risques. Je félicite les efforts de l’Etat et du Gouvernement . Devant l’ampleur des dégâts, je fais appel à tous les partenaires pour leur solidarité et leurs appuis face aux besoins urgents ».
Mme Marie-Chantal UWANYILIGIRA, Représentante de la BANQUE MONDIALE
« Dans un premier temps il faut se focaliser sur les gens, il faut sauver les vies humaines. En ce temps de COVID, il est important d’assurer un minimum de protection sociale aux gens. Je pense aussi que les institutions comme la nôtre évidemment doivent commencer à penser au long terme. La question qui nous interpelle tous c’est vraiment de reconnaitre que Madagascar est très vulnérable à ces risques. Pour nous, on va se focaliser sur le secteur de la construction des infrastructures en partenariat avec le Gouvernement. On va certainement se focaliser aussi sur le secteur agricole car on était déjà dans une période où les gens devraient faire la récolte. Il ne faut jamais laisser une crise passer, il faut en faire une opportunité et s’assurer que quand on
construit on s’assure que cette fois-ci, les constructions soient dans les normes anticycloniques. SEM Günter Leo Overfeld, Ambassadeur de la République d’Allemagne
« A part les experts déjà sur le terrain, un groupe de 16 experts Allemands avec environ une tonne de matériels assiste Madagascar dans les réponses suite au passage du cyclone Batsirai pour répondre à l’appel lancé par le Gouvernement de Madagascar. Nos experts sont à pied d’œuvre pour l’évaluation des dégâts dans les régions affectées afin d’obtenir plus d’assistance pour la Grande ile. La coopération entre l’Allemagne et Madagascar date de très longtemps. L’Allemagne est ensemble avec les partenaires pour soutenir le Gouvernement et la population Malagasy. » Mme Pasqualina DI SIRIO, Représentante du PAM
« Nous avons travaillé de manière étroite avec le Bureau National de Gestion des Risques de Catastrophes et ce bien avant le cyclone. Nous avons pu prévoir des repas chauds pour les gens qui sont hébergés dans les centres d’accueil mais aussi des transferts en vivres tout de suite après le cyclone. D’après tout ce qu’on a vu, le cyclone a eu de grands impacts sur les cultures agricoles. Nous avons aussi constaté la chute de beaucoup d’arbres à fruits. On peut prévoir qu’il y aura un problème d’insécurité alimentaire dans les mois à venir. Par conséquent, il faut agir vite mais aussi préparer une réponse sur le long terme pour assurer la protection sociale des familles avec l’aide de la Banque Mondiale. Afin d’aider la population de Mananjary, une somme de 100 000 Ariary par famille est distribuée par le PAM. Les vivres qui s’ajoutent à ceux envoyés avant l’arrivée du cyclone sont déjà acheminés et seront distribués au niveau des fokontany. »
M. Jean François BASSE, Représentant de l’UNICEF :
« Nous remercions les responsables du BNGRC car ils ont pu pré–positionner plusieurs localités. Nous avons aussi procédé à des activités de purification de l’eau qui a été polluée et qui risque d’être un facteur d’apparition des maladies épidémiques et des diarrhées. Nous avons aussi fourni des équipements d’hygiène comme des seaux et du savon. Il est nécessaire de trouver d’autres réponses et il faut tirer des leçons à partir de la situation précédente. On ne doit plus permettre que les enfants restent hors de l’école. Les dégâts sont énormes. Donc il faut que les établissements résistent aux pires catastrophes comme le cyclone ». DG BNGRC :
« Le BNGRC continue à réaliser les actions du plan de contingence, renforcer les réponses et la prévention car on est encore en pleine saison cyclonique ».
Avant que le cyclone ne frappe, des vivres ont été prépositionnés à Manakara et Toamasina. 10 000 repas chauds ont été distribués dans les sites d’hébergement de Manakara grâce aux initiatives du PAM. OCHA s’est également pré-déployé à Mananjary. Ce pré-déploiement a permis de constater la sévérité des dégâts et d’activer immédiatement l’évaluation rapide par survol de tous les districts dans les trois régions du Sud-Est et l’évaluation rapide multisectorielle à travers la mobilisation des moyens aériens financés par le fonds d’urgence de OCHA d’un montant de 100.000 USD, activé pour donner suite à la requête du Coordonnateur Résident. Ces évaluations ont été conduites sous le lead du BNGRC, avec la participation des agences des Nations Unies, des ONG, des Ministères et de la Croix Rouge. Les résultats de ces évaluations ont permis d’activer le fonds CERF d’un montant de 2,5 millions USD pour contribuer aux réponses immédiates.
Suite au passage du cyclone tropical intense Batsirai, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et le Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, ont conduit une visite de terrain à Mananjary avec la Représentante de la Banque Mondiale, le Représentant de l’UNICEF, la Représentante du PAM ainsi que SEM l’Ambassadeur de la République d’Allemagne et l’Ambassadeur de Norvège, pour constater de visu l’étendue des dégâts.
A l’issue de cette visite, M. Issa Sanogo a appuyé l’appel lancé par le Gouvernement, à la solidarité avec les populations dans les zones affectées, à l’attention des partenaires techniques et financiers devant l’ampleur des dégâts. Selon les statistiques, le passage de Batsirai a fait plus de 121 morts, détruit plus de 8820 habitations et a aussi endommagé de nombreuses infrastructures publiques dont des hôpitaux, des écoles, des bâtiments administratifs, voire des prisons. Il a été même constaté que certains endroits destinés à accueillir les sinistrés ont
été ravagés par le cyclone.
Parmi les besoins les plus pressants figurent, l’eau salubre et potable et un assainissement adéquat pour éviter les flambées de maladies d’origine hydrique, ainsi que la fourniture de médicaments, de nourriture, d’appareils de cuisson et d’autres articles ménagers de base pour la survie. Afin que les appareils et machines utilisés dans les hôpitaux et dans des bureaux puissent fonctionner, le besoin en électricité a également été manifesté en plus des équipements pour la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures endommagées, des kits d’hygiène, des kits pour l’éducation en temps d’urgence ainsi que des appuis en alimentation et l’appui à la relance agricole.
Les réponses ne se font pas attendre. En collaboration avec le Gouvernement et les partenaires, les agences des Nations Unies sont en train de répondre à cette urgence.
Le PAM fournit des vivres, de la logistique et a assuré une assistance en informatique. A travers le service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS), les missions d’évaluations avec OCHA, UNFPA, FAO, OMS, UNICEF et les liaisons aériennes ont pu être effectuées. Afin de soutenir les opérations de secours dans les districts de Mananjary et de Manakara gravement touchés par le cyclone Batsirai, 8,7 tonnes métriques (MT) de nourritures prépositionnées ont été distribuées aux personnes déplacées à Manakara et 3,4 MT ont été distribuées à Vohipeno, 5,2 MT supplémentaires restent à distribuer. En outre, 160 MT de vivres sont destinés pour Mananjary. Des stocks supplémentaires sont également en cours d’acheminement vers les zones les plus touchées. Pour Farafangana, 1400 ménages ont bénéficié des transferts monétaires. Des missionnaires internationaux sont également déployés sur le terrain pour renforcer les équipes au niveau national.
L’UNICEF œuvre de toute urgence pour soutenir environ 75.000 personnes ayant besoin d’une aide humanitaire en collaboration avec le Gouvernement, les agences sœurs des Nations Unies et les ONG partenaires. En dehors des sensibilisations menées dans le domaine de l’eau, l’hygiène, l’assainissement et la protection, l’agence prévoit également des transferts monétaires pour soutenir la reconstruction et le rétablissement des services sociaux de base, tels que l’éducation et la protection de l’enfance.
L’UNFPA a déployé une équipe humanitaire sur le terrain en vue du renforcement de la résilience de la population. Un appui institutionnel pour l’opérationnalisation d’une base de données sur les personnes sinistrées a été offert. Trois cliniques mobiles, des intrants médicaux, des kits d’accouchements, des kits d’hygiène pour les femmes enceintes et allaitantes, ont été mis à disposition. Par ailleurs, 20 intervenantes sociales s’occupent de la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG) incluant le viol. Ces prestations de services sont accompagnées par des séances de sensibilisation sur la prévention des VBG, la prévention de l’exploitation et les abus sexuels ainsi que sur les avantages de la planification familiale. La réhabilitation des infrastructures endommagées dont des centres et services incluant les maternités, les centres d’écoute et de conseils juridiques (CECJ), les maisons des jeunes figure également dans le programme de l’agence.
Avec l’appui des donateurs et des partenaires, les stratégies de renforcement de la résilience des populations affectées se poursuivent également dans les régions Atsinanana et Atsimo Andrefana. Ainsi, les agences comme la Banque Mondiale, le PNUD, OIM, OIT, FAO, UNESCO et les partenaires s’organisent pour accompagner les efforts du Gouvernement à mener des études multi-sectorielles approfondies en vue de mieux préparer ces interventions. Le Système des Nations Unies, à travers ses agences avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, reste aux côtés du Gouvernement et du peuple Malagasy notamment les plus vulnérables pour les soutenir dans les efforts de relèvement devant les différentes crises et pour mieux renforcer les infrastructures, la résilience et le relèvement durable de la population face aux risques de catastrophes. CITATIONS : M. Ladislas Adrien RAKOTONDRAZAKA, MINISTRE DE L’EAU, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’HYGIENE
« La reconstruction est très importante. Il nous faudra déployer beaucoup d’efforts pour construire les infrastructures d’assainissement et d’hygiène dans le district de Mananjary et leur réhabilitation sera une priorité pour le Gouvernement. Une des solutions provisoires consisterait à distribuer des équipements de traitement de l’eau dans les zones les plus touchées par
le cyclone Batsirai ».
M. Issa SANOGO, Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar
« Je félicite l’équipe technique déployée sur le terrain pour répondre, appliquer les plans d’évacuation et activer les stocks qui ont été pré-positionnés et je les remercie pour les évaluations afin qu’on puisse avoir rapidement une idée de l’état et des étendues des dégâts. L’ampleur des dégâts et des besoins sont au-delà de la préparation. Des infrastructures censées abriter les sinistrées sont endommagées. Il faut tirer les leçons de cette situation pour se préparer aux cyclones à venir. Avec le changement climatique, l’impact des cyclones et de la sécheresse s’accentue de plus en plus. Il est temps d’investir dans le futur pour mieux se préparer et renforcer la capacité de répondre tout en tenant compte des méthodes de réductions des risques. Je félicite les efforts de l’Etat et du Gouvernement . Devant l’ampleur des dégâts, je fais appel à tous les partenaires pour leur solidarité et leurs appuis face aux besoins urgents ».
Mme Marie-Chantal UWANYILIGIRA, Représentante de la BANQUE MONDIALE
« Dans un premier temps il faut se focaliser sur les gens, il faut sauver les vies humaines. En ce temps de COVID, il est important d’assurer un minimum de protection sociale aux gens. Je pense aussi que les institutions comme la nôtre évidemment doivent commencer à penser au long terme. La question qui nous interpelle tous c’est vraiment de reconnaitre que Madagascar est très vulnérable à ces risques. Pour nous, on va se focaliser sur le secteur de la construction des infrastructures en partenariat avec le Gouvernement. On va certainement se focaliser aussi sur le secteur agricole car on était déjà dans une période où les gens devraient faire la récolte. Il ne faut jamais laisser une crise passer, il faut en faire une opportunité et s’assurer que quand on
construit on s’assure que cette fois-ci, les constructions soient dans les normes anticycloniques. SEM Günter Leo Overfeld, Ambassadeur de la République d’Allemagne
« A part les experts déjà sur le terrain, un groupe de 16 experts Allemands avec environ une tonne de matériels assiste Madagascar dans les réponses suite au passage du cyclone Batsirai pour répondre à l’appel lancé par le Gouvernement de Madagascar. Nos experts sont à pied d’œuvre pour l’évaluation des dégâts dans les régions affectées afin d’obtenir plus d’assistance pour la Grande ile. La coopération entre l’Allemagne et Madagascar date de très longtemps. L’Allemagne est ensemble avec les partenaires pour soutenir le Gouvernement et la population Malagasy. » Mme Pasqualina DI SIRIO, Représentante du PAM
« Nous avons travaillé de manière étroite avec le Bureau National de Gestion des Risques de Catastrophes et ce bien avant le cyclone. Nous avons pu prévoir des repas chauds pour les gens qui sont hébergés dans les centres d’accueil mais aussi des transferts en vivres tout de suite après le cyclone. D’après tout ce qu’on a vu, le cyclone a eu de grands impacts sur les cultures agricoles. Nous avons aussi constaté la chute de beaucoup d’arbres à fruits. On peut prévoir qu’il y aura un problème d’insécurité alimentaire dans les mois à venir. Par conséquent, il faut agir vite mais aussi préparer une réponse sur le long terme pour assurer la protection sociale des familles avec l’aide de la Banque Mondiale. Afin d’aider la population de Mananjary, une somme de 100 000 Ariary par famille est distribuée par le PAM. Les vivres qui s’ajoutent à ceux envoyés avant l’arrivée du cyclone sont déjà acheminés et seront distribués au niveau des fokontany. »
M. Jean François BASSE, Représentant de l’UNICEF :
« Nous remercions les responsables du BNGRC car ils ont pu pré–positionner plusieurs localités. Nous avons aussi procédé à des activités de purification de l’eau qui a été polluée et qui risque d’être un facteur d’apparition des maladies épidémiques et des diarrhées. Nous avons aussi fourni des équipements d’hygiène comme des seaux et du savon. Il est nécessaire de trouver d’autres réponses et il faut tirer des leçons à partir de la situation précédente. On ne doit plus permettre que les enfants restent hors de l’école. Les dégâts sont énormes. Donc il faut que les établissements résistent aux pires catastrophes comme le cyclone ». DG BNGRC :
« Le BNGRC continue à réaliser les actions du plan de contingence, renforcer les réponses et la prévention car on est encore en pleine saison cyclonique ».
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Communiqué de presse
18 novembre 2021
APPEL A LA SOLIDARITE FACE AUX BESOINS CAUSES PAR LA CRISE CLIMATIQUE DANS LE GRAND SUD DE MADAGASCAR
Dans le cadre de la réponse aux effets de la sècheresse dans le Grand Sud de Madagascar depuis 2020, le Gouvernement Malagasy a identifié des axes stratégiques prioritaires qui consistent en des interventions humanitaires immédiates, ainsi que des interventions sur le moyen et long terme. Au niveau humanitaire, un plan de réponse nationale sous le lead du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) a également été élaboré, puis révisé pour une intervention immédiate allant jusqu’en mai 2022, dont la mise en œuvre a été soutenue par les partenaires humanitaires en utilisant les ressources disponibles.
L’Appel Eclair élaboré et lancé conjointement avec le Gouvernement en janvier 2021, a été révisé avec un budget de 154,8 millions USD. Malgré les différentes contributions reçues jusqu’à ce jour, un gap financier important reste à couvrir, alors que le Grand sud entre dans son pic de soudure alimentaire qui ira jusqu’en avril 2022. En consultation avec S.E.M le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l’Appel Eclair révisé a été lancé conjointement avec le Gouvernement dans le but de mobiliser des ressources additionnelles.
Devant les urgences il faudrait montrer plus de solidarité et accroître le soutien aux personnes confrontées à une grave famine dans le Grand Sud.
La situation dans le Grand Sud nous montre que les effets dévastateurs de la sécheresse la plus aiguë depuis plus de 40 ans, empirés par les tempêtes de sable et les criquets ont rendu presque impossible pour les habitants du Sud de Madagascar de cultiver leur propre terre pendant au moins trois ans maintenant, laissant plus de 1,6 million de personnes dans le besoin d’aide humanitaire.
« Il est impératif que le monde agisse maintenant pour aider ces familles et le monde ne peut pas détourner son regard. Les habitants de Madagascar ont besoin de notre soutien maintenant et dans le futur. » a expliqué M. Issa Sanogo.
Les organisations humanitaires à Madagascar ont considérablement étendu leurs opérations en 2021, atteignant près de 880 000 personnes avec une assistance vitale, en complément aux efforts du Gouvernement dans le cadre de son plan national de réponse à la crise dans le Grand Sud.
Alors que les donateurs ont généreusement contribué à plus de 110 millions USD sur les 224,5 millions USD requis dans le cadre de l'appel éclair révisé (qui s'étend de janvier 2021 à mai 2022), il en faut davantage pour permettre aux organisations humanitaires de fournir de la nourriture, de l'eau, des services de santé et de la vie et économiser des traitements nutritionnels pour près de 1,3 million de personnes dans le Grand Sud dans les mois à venir.
Le monde ne peut pas détourner son regard. Les habitants de Madagascar ont besoin de la solidarité de tous maintenant et dans le futur. Il faut mettre en avant les financements nécessaires pour à la fois éviter une catastrophe humanitaire aujourd'hui et permettre aux gens de devenir plus résilient demain.
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Communiqué de presse
27 octobre 2021
Journée Mondiale de l'alimentation
20 octobre 2021, Antananarivo. La Foire de l’Élevage, de la Pêche et de l’Agriculture (FEPA) organisée par les Malagasy Professionnels de l’Élevage (MPE) tenue du 15 au 17 octobre 2021 a accueilli la célébration à Madagascar de la journée mondiale de l’alimentation. Comme 15 octobre coïncide avec la journée internationale de la femme rurale et le 17 octobre avec la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, et compte tenu du rôle déterminant des femmes en milieu rural dans les systèmes alimentaires, ainsi que de la centralité de la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans le mandat des trois agences du système des Nations Unies basées à Rome, les bureaux de la FAO, du FIDA et du PAM dans le pays ont profité de cette opportunité pour réaffirmer leurs appuis constants au Gouvernement Malagasy, particulièrement au Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MINAE) dans ses efforts de développement de l’agriculture et de lutte contre l’insécurité alimentaire.
Les événements organisés à l’occasion de la célébration de ces trois journées internationales ont pour principal objectif de sensibiliser l’opinion publique tout en incitant à l’action pour l’atteinte des Objectifs de développement durables tels que Pauvreté Zéro, Faim Zero et parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes. Ainsi, l’accent a été mis sur les activités concrètes visant à éliminer la faim et la pauvreté, tout en reconnaissant le rôle et l’apport décisifs des femmes rurales et des jeunes ruraux, dans la promotion du développement agricole et rural, l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté en milieu rural.
La FAO le FIDA et le PAM, agences des Nations Unies basées à Rome (RBAs) s’associent au gouvernement de Madagascar pour le relèvement rapide des populations vulnérables affectées par l’insécurité alimentaire le Sud du pays. La complémentarité des trois agences, combinée à la synergie avec les autres acteurs du développement, mise au profit de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans cette partie de l’île peut changer les choses de manière socialement vivable, environnementalement viable, et économiquement équitable.
La transformation structurelle proposée par le MINAE pour les trois Régions du Sud à travers le développement des capacités productives des populations rurales, l’accès durable à l’eau et aux technologies et pratiques résilientes au changement climatique et la mise en place, entre autres, de banques alimentaires et de banques de semences est soutenue par les RBAs.
Lors de son intervention durant la célébration à Rome hier, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. António Guterres a adressé le message suivant: « La manière dont nous produisons, consommons et gaspillons les aliments a des conséquences dévastatrices pour notre planète. En plus de mettre nos ressources naturelles, notre climat et notre environnement naturel sous pression comme jamais auparavant dans l’histoire, nos comportements alimentaires nous coûtent des milliers de milliards de dollars par an. » Mais « nous avons le pouvoir de changer les choses », a-t-il ajouté.
D’après la FAO, « La transformation de nos systèmes agroalimentaires devait être initiée par les consommateurs ordinaires et commencer par les choix que nous faisons au quotidien concernant les aliments que nous consommons, les lieux où nous les achetons, leur conditionnement et la quantité de nourriture que nous jetons – autant de décisions qui ont des répercussions sur nos systèmes agroalimentaires et l’avenir de la planète. Nous avons tous la capacité d’œuvrer au service de l’alimentation. Nos actions déterminent notre avenir. »
Pour apporter des réponses structurelles à la vulnérabilité des populations rurales du Grand Sud de Madagascar, le FIDA préconise d’investir dans l’accès aux infrastructures hydroagricoles et aux technologies et pratiques adaptées et résilientes aux chocs climatiques. Réduire la vulnérabilité du sud est une priorité non négociable du FIDA et il est primordial d’investir tant dans l’accès aux infrastructures de base comme les routes, les pistes, l’eau, l’électricité, etc.), que dans le renforcement des capacités des institutions rurales de proximité qui apportent des services aux populations rurales, notamment en matière d’accès aux intrants et aux conseils agricoles, aux informations agrométéorologiques, aux services financiers, etc.
Selon le PAM, « Des dizaines de milliers de vies sont en danger dans le sud de Madagascar, l'un des nombreux endroits du monde où le changement climatique a entraîné des conditions de famine. Des sécheresses consécutives ont plongé près de 1,1 million de personnes dans une situation de faim extrême. Près de 14 000 d'entre elles se trouvent dans des conditions proches de la famine et ce nombre devrait doubler d'ici à la fin de l'année. Jusqu'à 63 % des habitants du sud du pays sont des agriculteurs de première génération qui ont vu leurs moyens de subsistance s'effondrer et leur seule source de nourriture se tarir à cause de la sécheresse. […] Les communautés vulnérables, dont la grande majorité dépend de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage et qui contribuent le moins à la crise climatique, continueront à subir le plus gros des impacts avec des moyens limités pour amoindrir le choc. […] Nous devons aller au-delà de la gestion des conséquences des crises et agir plutôt sur les risques climatiques afin qu'ils n'aient plus le pouvoir de détruire la sécurité alimentaire des communautés vulnérables. »
Il est ainsi de notre responsabilité à tous de faire passer le mot, en sensibilisant les gens à l’importance d’un mode de vie sain et durable. Notre bien-être dépendra de nos efforts pour atténuer les effets du changement climatique, la dégradation de l’environnement. Nous devons mettre en place un mouvement pour l’alimentation qui prône un changement ambitieux.
FAO
L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est l’agence spécialisée des Nations Unies qui mène les efforts internationaux vers l’élimination de la faim. Notre objectif est d’atteindre la sécurité alimentaire pour tous et d’assurer un accès régulier et suffisant à une nourriture de bonne qualité permettant à tous, de mener une vie saine et active. La FAO est une organisation de connaissances, de données fiables et une tribune neutre de concertations pour le développement de politiques, stratégies, programmes, projet et plans dans le domaine du développement agricole et rural et dans les efforts de rendre des systèmes alimentaires plus durables, résilients et inclusifs… https://www.fao.org/
FIDA
Le FIDA investit dans les populations rurales en les dotant des moyens de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer leur résilience. Depuis 1978, il a octroyé 23,2 milliards d’USD sous la forme de prêts à faible taux d’intérêt et de dons, dans le cadre de projets dont ont bénéficié quelque 518 millions de personnes. Le FIDA est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est situé à Rome, centre névralgique des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture… https://www.ifad.org/fr/
PAM
Avec 97 millions de personnes aidées dans environ 88 pays en 2019, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) est la première organisation humanitaire mondiale de lutte contre la faim, fournissant une aide alimentaire dans les situations d'urgence et travaillant avec les communautés pour améliorer la nutrition et renforcer la résilience. Alors que la communauté internationale s'est engagée à éradiquer la faim, à assurer la sécurité alimentaire et à améliorer la nutrition d'ici 2030, une personne sur neuf dans le monde ne mange toujours pas à sa faim. L'aide alimentaire est au cœur de la lutte pour briser le cycle de la faim et de la pauvreté… https://fr.wfp.org/
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