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Communiqué de presse
26 décembre 2024
Madagascar : Renforcement de l'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires
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Histoire
26 décembre 2024
Madagascar rapatrie avec succès des animaux sauvages en voie de disparition en coopération avec l'ONUDC et ses partenaires
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Communiqué de presse
20 décembre 2024
Communiqué de Presse Célébration de la Journée internationale des migrants Sensibilisation contre la violence basée sur le genre à travers le sport Antananarivo, le 18 décembre 2024
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Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Publication
23 septembre 2024
Document final du Sommet de l'avenir
Les dirigeants mondiaux adoptent un Pacte pour l'avenir qui comprend un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. Le Pacte couvre un large éventail de thèmes, notamment la paix et la sécurité, le développement durable, les changements climatiques, la coopération numérique, les droits humains, l'égalité des sexes, la jeunesse et les générations futures, ainsi que la transformation de la gouvernance mondiale.
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Histoire
16 septembre 2024
Participation des cinq jeunes Malagasy au Sommet de l’Avenir
Cinq jeunes porteront la voix de la jeunesse Malagasy au Sommet de l’Avenir qui se tiendra à New York qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024 prochain. Deux journées d’action précéderont le sommet auxquelles ces jeunes participeront activement. Sous tutelle du ministère de la Jeunesse et parrainé par le Ministère des Affaires Etrangères et financé par les agences du Système des Nations Unies dont l’UNICEF, L’UNFPA, le PNUD, l’UNESCO et l’OHCHR à travers le Fonds de consolidation de la paix PBF. Ces jeunes se préparent pour porter haut le drapeau de Madagascar. Ils seront dans la délégation officielle de Madagascar. Rappelons que le 21 juin 2024 une journée nationale de plaidoyer, d’information, de sensibilisation et de mobilisation autour du Sommet de l’Avenir a été organisé conjointement par les Nations Unies Madagascar avec le ministère des Affaires étrangères. A cette occasion, la campagne « Donnons la voix à l’avenir » avec les jeunes a été lancé afin de démontrer que la voix de la jeunesse compte et qu’il est nécessaires de prendre en considération leur participation et leur intervention dans les prises de décisions à l’échelle locale, nationale et internationale, Les jeunes se présentent comme étant l’architecte pour construire un avenir meilleur et la campagne leur ont permis d’émettre des réflexions et d’exprimer leurs visions, attentes, espoirs, soucis relatifs à l’avenir.« Les jeunes sont les acteurs du présent pour construire un avenir meilleur ! » Le sommet de l’avenir revêt d’une grande importance car l’objectif général sera de parvenir à un accord – appelé le Pacte pour l’Avenir - pour réformer et revigorer le système multilatéral. »Le Sommet constitue un catalyseur pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l'Agenda 2030. Le Système des Nations Unies à Madagascar appuie les efforts de l'État et du Gouvernement pour atteindre ces objectifs, en impliquant tous les acteurs afin que chacun prenne pleinement conscience de l'importance du Sommet et adhère à une vision collective d'un avenir commun à l'échelle mondiale. Des thématiques spécifique ont orienté les échanges et les discussion avec les jeunes afin qu’ils puissent manifester leurs attentes et leurs visions des jeunes sur l’Avenir commun lors de la campagne dont :la Paix et la Sécurité Internationale où la prévention des conflits a été mis en avant. ; la Science, technologie et innovation et coopération numérique afin de mettre les avancées technologiques au service du développement et de la Paix mondial ; la transformation de la Gouvernance mondiale afin de redonner la place au multilatéralisme et la réforme de l’architecture mondiale. Les jeunes participants à la Campagne « Donnons la voix à l’avenir » ont souligné qu’« Il existe plusieurs manières qui pourra faire participer les jeunes, mise en place d’unePolitique pour les jeunes. Mise en place d’une stratégie rivant à offrir des emplois aux jeunes. » L’appartenance des jeunes à une association ou à un réseau constitue un atout. La solidarité et l’inclusion sont également primordiales selon les jeunes. La présence des jeunes Malagasy sur le plan international devrait s’élargir afin qu’ils puissent faire partie des groupes de lobby et de plaidoyer.La participation de ces jeunes au Sommet de l’Avenir contribuera à cette ouverture à l’internationale.
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Histoire
21 décembre 2023
Le Sommet sur les Objectifs de développement durable : le moment de passer de l’appréhension à l’espoir et du pessimisme croissant à une action accélérée
Nous sommes à sept ans de l’échéance pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (le Programme 2030). C’était en 2015 que les États membres des Nations Unies, y compris Madagascar, se sont engagés avec optimisme et à l’unanimité à atteindre ces objectifs ambitieux en mettant en place des politiques et des actions tangibles visant à mettre fin à la pauvreté, réduire les inégalités et protéger l’environnement.
À mi-parcours du Programme 2030, il est temps de se rendre à l’évidence. Pour la première fois depuis des décennies, les progrès mondiaux en matière de développement s'inversent sous l'effet combiné des conséquences persistantes de la COVID-19, de l’urgence climatique, de la crise économique et des conflits dans différentes régions. Les crises multiples que nous avons tous connues au cours des trois dernières années ont porté des coups sévères à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Comme l’a déclaré Lachezera Stoeva, Présidente du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) : « Nous sommes à mi-chemin de 2030 et pourtant loin d'atteindre les ODD. La mauvaise nouvelle, c'est que nous avons perdu sept ans. La bonne nouvelle, c'est qu'il nous reste encore sept ans et que les victoires sont à notre portée ».
Un plan de sauvetage pour l’humanité et la planète
Pendant la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies en ce mois de septembre, un sommet aura lieu à New York pour marquer ce moment critique. Durant ce « Sommet sur les ODD », les États membres de l’Organisation des Nations Unies se réuniront pour réaffirmer leurs engagements collectifs en faveur des ODD et de la promesse de ne laisser personne de côté, et pour se rallier autour d’un « Plan de sauvetage pour l’humanité et la planète ». Ils seront interpellés à renouveler et revitaliser la promesse du Programme 2030, à s’engager à progresser plus rapidement pour opérer des transformations nécessaires et à exiger une action urgente sur le financement des ODD.
Le Sommet sur les ODD sera ainsi le point de départ d'une nouvelle dynamique visant l'inversion des trajectoires et l’accélération des progrès vers les ODD. Comme l’a expliqué le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies : « Le tableau est bien sombre et comporte des obstacles à chaque tournant. Mais alors que nous sommes à mi-parcours de l’échéance de 2030, une vérité primordiale s’impose à moi : Le changement est possible. Une régression n’est pas une fatalité. La pauvreté, la pollution et l’inégalité des genres ne sont pas gravées dans le marbre. Il s’agit de tendances qui peuvent être inversées, de problèmes qui peuvent être réglés, de tragédies qui peuvent être évitées, de vies qui peuvent être sauvées. »
Le succès du plan de sauvetage des ODD ne sera possible qu'avec la collaboration de toutes les parties prenantes. La communauté internationale doit faire le nécessaire pour que les systèmes mondiaux de financement, de dette, de commerce, de données et de technologie fonctionnent pour tous les pays, y compris les pays pauvres et moins avancés. Nous comptons également sur les chefs de gouvernement de tous les pays pour redoubler d'ambition pour conduire les transformations nécessaires à la réalisation des ODD. Finalement, la société civile, le secteur privé, les autorités locales, le monde universitaire, les jeunes doivent aussi être impliqués car ils détiennent les clés des solutions innovantes et durables.
Douze initiatives à haut impact
Lors du Sommet, le système des Nations Unies présentera une série d’initiatives à haut impact qui considèrent la nature systémique des enjeux du développement durable et du Programme 2030, et qui ont été identifiées comme points d'ancrage pour l'accélération de la réalisation des ODD. Ces initiatives visent à mobiliser davantage de leadership, de soutien et d'investissement pour que ces progrès transformateurs soient réalisés au niveau des pays au cours des prochaines sept années. Elles illustrent également une offre forte et cohérente de la part du système des Nations Unies pour accélérer les progrès.
Plus précisément, il s’agit d’initiatives qui seront lancées dans 12 domaines :
Six transitions majeures des ODD :
L’énergie
La biodiversité et la nature
La transformation de l'éducation
La protection sociale et l'emploi
Les systèmes alimentaires
Le numérique
Cinq moyens pour faciliter la mise en œuvre :
La stimulation des ODD
Le commerce
La localisation des ODD
Les capacités du secteur public
Le dividende des données
La priorité transversale de l'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, avec un accent sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Madagascar, comme tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies, accorde une priorité et garde l’ambition d’atteindre les ODD, mais beaucoup reste à faire pour maintenir la promesse du Programme 2030. Afin de mieux contribuer aux transformations nécessaires dans le pays, le système des Nations Unies à Madagascar explore déjà les initiatives à haut impact à la lumière du contexte dans le pays pour préparer une offre plus intégrée dans différents domaines.
À titre d’exemple, il prévoit de renforcer son soutien à la mise en œuvre de la « Feuille de route nationale pour soutenir la transformation des systèmes alimentaires vers la réalisation des ODD » préparée en 2021, ainsi qu’à l’opérationnalisation de la « Déclaration nationale d’engagement pour la « transformation de l’éducation » à Madagascar » de 2022. Dans le cas de la biodiversité et la nature, le système des Nations Unies est en train de formuler l’offre intégrée de l’ensemble du système à la mise en œuvre du Plan National d’adaptation au changement climatique publié en 2021 et à la Contribution déterminée au niveau national élaboré en 2022. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un autre domaine prioritaire où le système des Nations Unies envisage une réponse multisectorielle cohérente pour plus d’impact, notamment par le biais d'un soutien dans quatre piliers : (1) les lois, politiques, institutions et données ; (2) la prévention, qui concerne les normes sociales et le changement de comportement, ainsi que l’autonomisation des femmes ; (3) les réponses, notamment les services pour les survivants et la répression des auteurs ; (4) le soutien et le partenariat avec les associations des femmes.
Au cours des années restantes jusqu'en 2030, en tant que système des Nations Unies, nous chercherons à nous rassembler autour des initiatives à haut impact, et nous invitons toutes les parties prenantes à se joindre à nous dans cette entreprise en renouvelant nos engagements et investissant dans les transformations nécessaires à Madagascar.
Dans le cadre du Sommet des ODD, maintenons notre promesse collective faite en 2015 d'un avenir mondial plus vert, inclusif, juste et équitable !
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Histoire
20 juin 2024
Sommet de l’avenir
Qu’est-ce que le Sommet de l’avenir ? Le Sommet de l’avenir est une manifestation de haut niveau qui rassemblera les dirigeantes et dirigeants du monde entier afin de créer un nouveau consensus international et de décider ensemble comment améliorer le présent et préserver l’avenir.Il offrira une occasion unique de restaurer une confiance érodée et de démontrer que la coopération internationale permet de relever de manière efficace les défis de notre époque ainsi que ceux qui se sont fait jour ces dernières années ou qui pourraient encore se profiler à l’horizon.Nous connaissons déjà l’objet du Sommet de l’avenir, qui est celui de nombreux accords et engagements existants, au premier rang desquels se trouve la Charte des Nations Unies, suivie de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Programme 2030, de l’Accord de Paris, du Programme d’action d’Addis-Abeba et bien d’autres.Dès lors, la question ne sera pas « quoi », mais « comment » ? Comment mieux coopérer pour concrétiser les aspirations et atteindre les objectifs évoqués à l’instant? Comment répondre aux besoins du présent tout en se préparant aux défis de l’avenir ?
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Vidéo
12 mars 2024
« Quintet of Change Lab » : Madagascar présélectionné pour le prix 2023 du Secrétaire Général des Nations Unies
Cette année le prestigieux prix du Secrétaire Général des Nations Unies pourrait trouver la voie de la Grande Ile ! Et ça serait une toute première !Il s’agit du prix dans la catégorie « ONU 2.0 », pour « honorer une équipe promouvant une culture organisationnelle qui reste sur l’agilité, la créativité, l’innovation, l’apprentissage, l’adaptabilité, l’utilisation des données, la prospective stratégique, les défenseurs de la diversité et de l’inclusion, et l’autonomisation des jeunes ».L’équipe en question est celle du laboratoire “Madagascar quintet of change Lab”, au sein du Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar. Le laboratoire – guidé par l’économiste Fabio Losa et constitué de Haja Andrianjaka, Hasina Rakotondrazafy et Olivier Kambala, a impulsé et accompagné les 20 agences de l’ONU dans l’expérimentation de nouvelles compétences et approches pour un changement de culture organisationnelle en mesure de mieux répondre aux besoins des populations Malagasy.Avec la contribution de toutes les agences onusiennes à Madagascar, le laboratoire a innové l’Analyse Commune de Pays et le Plan-cadre pour le développement durable 2024-2028 par l’application de la pensée systémique et l’analyse prospective. Ceci pour mieux répondre à la complexité, l’interconnexion et l’imprévisibilité du monde actuel.Il a testé des nouvelles formes de coopération inter-agence et d’engagement des communautés locales à travers de l’initiative « Zones de convergence des Nations Unies ».Il a expérimenté des formes originales d’autonomisation des jeunes leur permettant de réfléchir à leurs avenirs dans l'emploi et l'entrepreneuriat.Et il a introduit des innovations dans le domaine des données et des analyses en faveur d’une culture de la connaissance et de l’inclusion.Nous vous invitons à regarder la vidéo qui sera utilisée pour présenter
la candidature de Madagascar au vote final en mars 2024. RemerciementsAu Coordonnateur Résident, à l’Équipe du pays et à toutes les agences des Nations Unies à Madagascar pour l’appui et l’engagement continus dans ce parcours.À Tiina Neuvonen de UN Global Pulse pour avoir nommé le Laboratoire au prix 2023.Aux personnes qui ont fourni leurs témoignages pour la vidéo.À l’équipe technique et aux voix ayant travaillé à sa réalisation.Au prestataire de service Ramsflare pour la production de la vidéo. Personne de contactFabio Losa, ÉconomisteBureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à MadagascarFabio.losa@un.org +261 32 23 601 48
la candidature de Madagascar au vote final en mars 2024. RemerciementsAu Coordonnateur Résident, à l’Équipe du pays et à toutes les agences des Nations Unies à Madagascar pour l’appui et l’engagement continus dans ce parcours.À Tiina Neuvonen de UN Global Pulse pour avoir nommé le Laboratoire au prix 2023.Aux personnes qui ont fourni leurs témoignages pour la vidéo.À l’équipe technique et aux voix ayant travaillé à sa réalisation.Au prestataire de service Ramsflare pour la production de la vidéo. Personne de contactFabio Losa, ÉconomisteBureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à MadagascarFabio.losa@un.org +261 32 23 601 48
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Histoire
26 décembre 2024
Madagascar rapatrie avec succès des animaux sauvages en voie de disparition en coopération avec l'ONUDC et ses partenaires
Antananarivo, 13 décembre 2024 : Décembre a marqué une victoire importante dans la lutte contre le trafic d'espèces sauvages avec le retour à Madagascar de 16 lémuriens catta, 31 lémuriens bruns, 155 tortues radiées et 758 tortues araignées, toutes espèces menacées ou vulnérables. Tous ces animaux avaient été illégalement trafiqués depuis Madagascar et transportés à travers plusieurs pays. Après avoir été expédiés vers l’Indonésie, les animaux ont été transportés à travers le détroit de Malacca par bateau rapide, puis conduits en Thaïlande par la route. Les autorités douanières thaïlandaises ont ensuite intercepté la contrebande, ouvrant la voie au rapatriement final des espèces.
Un effort collectif
Au lendemain de la saisie en Thaïlande, le bureau régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Est, par le biais du Programme mondial sur les crimes qui affectent l’environnement, a soutenu une délégation malgache dirigée par M. Max Andonirina Fontaine, Ministre de l’environnement et du développement durable, pour se rendre en Thaïlande et rencontrer de hauts fonctionnaires afin de discuter des questions liées aux enquêtes, à l’assistance judiciaire mutuelle, à la santé des animaux saisis et au rapatriement éventuel.
Une fois que le rapatriement de tous les animaux fut approuvé par les hauts fonctionnaires en Thaïlande et à Madagascar, l’ONUDC a contacté le programme « United for Wildlife » de la Fondation royale du Prince et de la Princesse de Galles, afin de discuter de la possibilité d’un transport gratuit. Qatar Airways a proposé de transporter gratuitement les animaux de Bangkok à Johannesburg, en Afrique du Sud, tandis qu’Airlink a fourni un transport gratuit de Johannesburg à Antananarivo, à Madagascar.
L’ONUDC a fourni une plateforme de coordination entre les autorités nationales et les compagnies aériennes, garantissant que la logistique, les exigences de l’IATA et toute la documentation nécessaire seraient en place pour permettre une opération sûre et réussie. Des discussions ont eu lieu afin de s’assurer du bien-être et de la santé des animaux pendant leur long voyage de retour. L’ONUDC a en outre soutenu la présence du Ministre Fontaine sur les mêmes vols au départ de Bangkok (Thaïlande) qui ont transporté le premier rapatriement. Les animaux ont été rapatriés en trois envois distincts au cours du mois de décembre et sont arrivés en bonne condition à l’aéroport international d’Antananarivo.
Le Ministre de l’environnement et du développement durable de Madagascar, Max Fontaine, a remercié le travail de coordination de chaque partenaire qui a mené à ce rapatriement réussi. « Cela marque une étape importante, car nous créons une histoire ; c’est la première fois qu’un tel rapatriement d’animaux a lieu, en particulier pour les lémuriens. Bien qu’il y ait eu des rapatriements précédents de tortues, aucun rapatriement de lémuriens n’avait eu lieu jusqu’à présent. Les efforts se poursuivent ; la lutte pour la protection de nos ressources naturelles est permanente, et croyez-nous lorsque nous disons que nous n’arrêterons pas tant que ces réseaux malveillants ne seront pas complètement démantelés. » À leur arrivée à Madagascar, les vétérinaires ont effectué des contrôles sanitaires pour assurer le bien-être des animaux après le vol. Les animaux ont été transférés vers différentes structures de réhabilitation au sein de réserves naturelles du pays, où ils effectueront une quarantaine avant de commencer un processus de réhabilitation pour les préparer à une remise en liberté dans leur habitat naturel.
« Cette opération est un exemple éloquent de ce qui peut être accompli grâce à une coopération internationale engagée et souligne la responsabilité collective que nous partageons dans la lutte contre les crimes environnementaux transnationaux et la protection de la biodiversité de notre planète », a déclaré Marie-Sophie Delassade, de l’équipe Environnement de l’ONUDC à Madagascar.
Le Bureau régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Est remercie le soutien financier apporté par l’Union européenne et le Royaume-Uni pour assurer le succès du rapatriement des animaux sauvages confisqués à Madagascar.
Un effort collectif
Au lendemain de la saisie en Thaïlande, le bureau régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Est, par le biais du Programme mondial sur les crimes qui affectent l’environnement, a soutenu une délégation malgache dirigée par M. Max Andonirina Fontaine, Ministre de l’environnement et du développement durable, pour se rendre en Thaïlande et rencontrer de hauts fonctionnaires afin de discuter des questions liées aux enquêtes, à l’assistance judiciaire mutuelle, à la santé des animaux saisis et au rapatriement éventuel.
Une fois que le rapatriement de tous les animaux fut approuvé par les hauts fonctionnaires en Thaïlande et à Madagascar, l’ONUDC a contacté le programme « United for Wildlife » de la Fondation royale du Prince et de la Princesse de Galles, afin de discuter de la possibilité d’un transport gratuit. Qatar Airways a proposé de transporter gratuitement les animaux de Bangkok à Johannesburg, en Afrique du Sud, tandis qu’Airlink a fourni un transport gratuit de Johannesburg à Antananarivo, à Madagascar.
L’ONUDC a fourni une plateforme de coordination entre les autorités nationales et les compagnies aériennes, garantissant que la logistique, les exigences de l’IATA et toute la documentation nécessaire seraient en place pour permettre une opération sûre et réussie. Des discussions ont eu lieu afin de s’assurer du bien-être et de la santé des animaux pendant leur long voyage de retour. L’ONUDC a en outre soutenu la présence du Ministre Fontaine sur les mêmes vols au départ de Bangkok (Thaïlande) qui ont transporté le premier rapatriement. Les animaux ont été rapatriés en trois envois distincts au cours du mois de décembre et sont arrivés en bonne condition à l’aéroport international d’Antananarivo.
Le Ministre de l’environnement et du développement durable de Madagascar, Max Fontaine, a remercié le travail de coordination de chaque partenaire qui a mené à ce rapatriement réussi. « Cela marque une étape importante, car nous créons une histoire ; c’est la première fois qu’un tel rapatriement d’animaux a lieu, en particulier pour les lémuriens. Bien qu’il y ait eu des rapatriements précédents de tortues, aucun rapatriement de lémuriens n’avait eu lieu jusqu’à présent. Les efforts se poursuivent ; la lutte pour la protection de nos ressources naturelles est permanente, et croyez-nous lorsque nous disons que nous n’arrêterons pas tant que ces réseaux malveillants ne seront pas complètement démantelés. » À leur arrivée à Madagascar, les vétérinaires ont effectué des contrôles sanitaires pour assurer le bien-être des animaux après le vol. Les animaux ont été transférés vers différentes structures de réhabilitation au sein de réserves naturelles du pays, où ils effectueront une quarantaine avant de commencer un processus de réhabilitation pour les préparer à une remise en liberté dans leur habitat naturel.
« Cette opération est un exemple éloquent de ce qui peut être accompli grâce à une coopération internationale engagée et souligne la responsabilité collective que nous partageons dans la lutte contre les crimes environnementaux transnationaux et la protection de la biodiversité de notre planète », a déclaré Marie-Sophie Delassade, de l’équipe Environnement de l’ONUDC à Madagascar.
Le Bureau régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Est remercie le soutien financier apporté par l’Union européenne et le Royaume-Uni pour assurer le succès du rapatriement des animaux sauvages confisqués à Madagascar.
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Histoire
29 décembre 2024
Madagascar célèbre la Journée internationale de lutte contre la corruption « S’unir avec la jeunesse contre la corruption, Former l’intégrité de demain »
Le 9 décembre 2024, Madagascar a célébré la Journée internationale de lutte contre la corruption, un événement organisé par l'ensemble du système malgache anti-corruption, le Conseil pour la Sauvegarde de l'Intégrité, le Bureau Indépendant Anti-Corruption, le Pôle Anti-Corruption, l’Agence de recouvrement des Avoirs Illicites et le SAMIFIN (Sampan-draharaha Malagasy Iadiana amin’ny Famotsiam-bola sy Famatsiam-bola ny Fampihorohoroana). Placée sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption, Former l’intégrité de demain », cette journée a rassemblé environ 300 participants à l’auditorium du ministère de la Culture et de la Communication à Antananarivo.
Des discours d’ouverture porteurs de vision
La cérémonie a débuté par des interventions de figures clés, notamment Rasata Rafaravavitafika, Ministre des Affaires Étrangères, Sahondra Rabenarivo, Présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), et Marie-Sophie Delassade, représentante de l’ONUDC. Richard Ravalomanana, Président du Sénat, honorait également l’événement de sa présence, soulignant l’importance institutionnelle de cette journée, bien qu’il n’ait pas pris la parole.
Dans son allocution, Rasata Rafaravavitafika a rappelé que :
« La lutte contre la corruption est un pilier essentiel de la diplomatie malgache. C’est par la transparence et la coopération que nous bâtirons un avenir où la corruption n’aura plus sa place. »
Sahondra Rabenarivo, quant à elle, a souligné l’impact dévastateur de la corruption sur la jeunesse, déclarant que : « La corruption brise les rêves, mine les institutions et freine l’avenir de notre jeunesse. Mais cette jeunesse est aussi notre levier principal pour un changement durable. »
Marie-Sophie Delassade a insisté sur l’importance de mobiliser les jeunes dans la lutte contre la corruption, en s’appuyant sur les initiatives internationales de l’ONUDC :
« Avec 64 % de la population malgache âgée de moins de 25 ans, investir dans la jeunesse et leur donner les moyens d’agir contre la corruption est une nécessité. Leur voix, leurs idées et leurs actions peuvent transformer nos systèmes. Le temps de l’action est venu. ». Elle a également mis en avant les initiatives de l’ONUDC en matière de lutte contre la corruption impliquant la jeunesse, qui visent à intégrer les jeunes dans les processus de gouvernance et à renforcer leur rôle en tant qu’agents de changement, tout en développant des solutions innovantes et durables.
Une table ronde au cœur des discussions
Le moment clé de la matinée a été une table ronde d’une heure et demie réunissant : Monsieur Razakamanantsoa Gaby Nestor, Directeur Général de BIANCO ; Madame Raharijaona Arlette, Directrice Générale de la Jeunesse au ministère de la Jeunesse et des Sports ; Madame Ranjatoarivelo Hitsy Mailala, Directrice des Affaires Juridique au Ministère de l’Education Nationale et Madame Dominique Josie Volaravo, Enseignante chercheuse.
Au cours de cet échange, les intervenants ont présenté le bilan des efforts anti-corruption menés par leurs institutions respectives, tout en partageant leurs perspectives pour l’avenir. L’accent a été mis sur des initiatives telles que la mobilisation des jeunes à travers des programmes éducatifs, la mise en place de réseaux pour promouvoir l’intégrité, et l’importance de la collaboration interinstitutionnelle pour renforcer la transparence.
L’objectif principal de cette table ronde était de souligner l’urgence de sensibiliser et de former les jeunes pour qu’ils deviennent des acteurs clés de la lutte contre la corruption. Tous les intervenants se sont accordés sur le fait que la jeunesse constitue un levier essentiel pour bâtir un avenir basé sur l’intégrité et la responsabilité collective.
Un appel à l’action collective
L’événement a également été animé par des performances artistiques vibrantes réalisées par de jeunes étudiants. Des chorégraphies dynamiques et des chants militants, porteurs de messages appelant à rejeter la corruption et à promouvoir l’intégrité, ont renforcé l’énergie et l’engagement autour de cette journée.
Cette Journée internationale de lutte contre la corruption 2024, orchestrée par le BIANCO et soutenue par l’ONUDC, a démontré l’importance d’une mobilisation intergénérationnelle et institutionnelle pour relever les défis de la corruption. Les discours d’ouverture, les réflexions de la table ronde et les interventions artistiques ont souligné le rôle central de la jeunesse dans ce combat. Comme l’a affirmé Marie-Sophie Delassade : « Façonnons l’avenir avec intégrité. »
Des discours d’ouverture porteurs de vision
La cérémonie a débuté par des interventions de figures clés, notamment Rasata Rafaravavitafika, Ministre des Affaires Étrangères, Sahondra Rabenarivo, Présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), et Marie-Sophie Delassade, représentante de l’ONUDC. Richard Ravalomanana, Président du Sénat, honorait également l’événement de sa présence, soulignant l’importance institutionnelle de cette journée, bien qu’il n’ait pas pris la parole.
Dans son allocution, Rasata Rafaravavitafika a rappelé que :
« La lutte contre la corruption est un pilier essentiel de la diplomatie malgache. C’est par la transparence et la coopération que nous bâtirons un avenir où la corruption n’aura plus sa place. »
Sahondra Rabenarivo, quant à elle, a souligné l’impact dévastateur de la corruption sur la jeunesse, déclarant que : « La corruption brise les rêves, mine les institutions et freine l’avenir de notre jeunesse. Mais cette jeunesse est aussi notre levier principal pour un changement durable. »
Marie-Sophie Delassade a insisté sur l’importance de mobiliser les jeunes dans la lutte contre la corruption, en s’appuyant sur les initiatives internationales de l’ONUDC :
« Avec 64 % de la population malgache âgée de moins de 25 ans, investir dans la jeunesse et leur donner les moyens d’agir contre la corruption est une nécessité. Leur voix, leurs idées et leurs actions peuvent transformer nos systèmes. Le temps de l’action est venu. ». Elle a également mis en avant les initiatives de l’ONUDC en matière de lutte contre la corruption impliquant la jeunesse, qui visent à intégrer les jeunes dans les processus de gouvernance et à renforcer leur rôle en tant qu’agents de changement, tout en développant des solutions innovantes et durables.
Une table ronde au cœur des discussions
Le moment clé de la matinée a été une table ronde d’une heure et demie réunissant : Monsieur Razakamanantsoa Gaby Nestor, Directeur Général de BIANCO ; Madame Raharijaona Arlette, Directrice Générale de la Jeunesse au ministère de la Jeunesse et des Sports ; Madame Ranjatoarivelo Hitsy Mailala, Directrice des Affaires Juridique au Ministère de l’Education Nationale et Madame Dominique Josie Volaravo, Enseignante chercheuse.
Au cours de cet échange, les intervenants ont présenté le bilan des efforts anti-corruption menés par leurs institutions respectives, tout en partageant leurs perspectives pour l’avenir. L’accent a été mis sur des initiatives telles que la mobilisation des jeunes à travers des programmes éducatifs, la mise en place de réseaux pour promouvoir l’intégrité, et l’importance de la collaboration interinstitutionnelle pour renforcer la transparence.
L’objectif principal de cette table ronde était de souligner l’urgence de sensibiliser et de former les jeunes pour qu’ils deviennent des acteurs clés de la lutte contre la corruption. Tous les intervenants se sont accordés sur le fait que la jeunesse constitue un levier essentiel pour bâtir un avenir basé sur l’intégrité et la responsabilité collective.
Un appel à l’action collective
L’événement a également été animé par des performances artistiques vibrantes réalisées par de jeunes étudiants. Des chorégraphies dynamiques et des chants militants, porteurs de messages appelant à rejeter la corruption et à promouvoir l’intégrité, ont renforcé l’énergie et l’engagement autour de cette journée.
Cette Journée internationale de lutte contre la corruption 2024, orchestrée par le BIANCO et soutenue par l’ONUDC, a démontré l’importance d’une mobilisation intergénérationnelle et institutionnelle pour relever les défis de la corruption. Les discours d’ouverture, les réflexions de la table ronde et les interventions artistiques ont souligné le rôle central de la jeunesse dans ce combat. Comme l’a affirmé Marie-Sophie Delassade : « Façonnons l’avenir avec intégrité. »
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Histoire
12 décembre 2024
De charbonniers à apprentis maçons : bâtir un nouvel avenir à Madagascar
À Sambava, Madagascar, le projet BIOCOM de l’UNESCO transforme des vies en alliant conservation de la biodiversité et développement communautaire. Grâce à cette initiative, les bénéficiaires acquièrent des compétences techniques tout en adoptant une nouvelle vision des activités professionnelles et de la préservation de l’environnement. Animés par une détermination renouvelée, ils s'engagent à protéger leur patrimoine naturel et à construire un avenir durable pour leur communauté.Pendant des années, ma vie tournait autour de la production de charbon de bois. C'était ainsi que je gagnais ma vie. Pour cela, je me rendais dans les réserves forestières, où je coupais illégalement du bois. C'était une activité dangereuse, non seulement pour moi, mais aussi pour ma famille. Nous devions constamment fuir les forces de l'ordre, et il n'était pas rare que nous nous blessions en nous aventurant clandestinement dans les forêts. Herman Primo, résidant dans le fokontany Andasimenalamba et bénéficiaire de la formation en maçonnerie dans le centre de formation professionnelle de Sambava.Grâce à ces initiatives de l’UNESCO, à travers le projet BIOCOM - Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les parcs nationaux de Madagascar, nos bénéficiaires ont non seulement acquis des compétences techniques, mais aussi changé leur perspective sur les activités professionnelles et la préservation de l’environnement. Ils sont déterminés à contribuer à la préservation de notre environnement et à bâtir un avenir meilleur pour leur communauté. Le centre de formation technique et professionnelle ou TVET (Technical and Vocational Education and Training) de Sambava a été construit en 2023 près du parc national de Marojejy. Près de 140 jeunes seront formés en métallurgie et maçonnerie polyvalente avec une première cohorte d'une trentaine d'apprenants depuis ce mois d'août 2024. L'UNESCO à travers le projet BIOCOM, assurera le soutien financier dans ces formations, la formation des formateurs et l'acquisition de matériel nécessaire. UNESCOAujourd'hui, nous recherchons des personnes avec des compétences techniques et cette formation est une aubaine pour moi et les autres jeunes dans ma situation. Grâce à cette formation, j'ai appris des techniques de maçonnerie : dessin, terrassement, établissement de devis, … Après cette formation, j'espère être recruté pour mettre en pratique ce que j'ai appris et régulariser mes sources de revenus. Ces formations m'ont aussi ouvert les yeux sur les conséquences de l'exploitation illégale des forêts, non seulement pour nous, mais aussi pour nos enfants et les générations futures. Je ne veux plus jamais revenir à la production de charbon de bois Herman PrimoLe projet BIOCOMLe projet BIOCOM, (Conservation de la Biodiversité et Gestion Durable des Ressources Naturelles pour le Développement Communautaire Intégré dans les Parcs Nationaux de Madagascar) est mis en œuvre avec le soutien de la République de Corée, à travers l’agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Il a pour objectif la conservation des valeurs universelles du patrimoine mondial, dont les parcs nationaux d’Andohahela et Marojejy, tous deux éléments des forêts humides de l’Atsinanana. Ce dernier a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril depuis 2010. Un autre objectif est la sauvegarde du paysage harmonieux des montagnes des Français.
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Histoire
09 décembre 2024
« Engageons-nous ensemble, renforçons notre communauté par le volontariat »
Les Nations Unies à Madagascar ont connu leurs premiers recrutements massifs de Volontaires par l’engagement de 5 VNU Spécialistes Nationaux en Changement de Comportement (SBC) avec UNICEF, 3 VNU Jeunes Animateurs en milieu universitaire avec UNDP et de 24 VNU Animateurs Communautaires - SBC affectés et issus des communautés dans les quartiers des villes cibles dont 5 VNU Communautaires travaillant sur 10 fokontany pour Antsiranana, 10 VNU Communautaires pour les 10 fokontany pour Toamasina et 14 VNU Communautaires répartis dans 32 fokontany pour Antananarivo. L’implication même des jeunes et des leaders dans leurs communautés respectives est un grand pas pour la paix et le développement. Le recrutement de ces VNU Communautaires avec UNICEF est une solution pour le projet IRF financé par PeaceBuilding Fund et conjointement mis en œuvre par 3 agences : UNDP, UNICEF et UNFPA.
En effet, le projet IRF vise à prévenir les conflits et à renforcer la cohésion sociale en s'appuyant sur les initiatives des jeunes et les dynamiques structurantes existantes. Il a ciblé principalement les jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 35 ans, potentiellement impliqués dans des tensions en milieu communautaire et universitaire dans les villes d'Antananarivo, Toamasina, Antsiranana et Toliara ( zones d'intervention du projet), en amplifiant leur voix et en renforçant leur résilience face à des formes d'instrumentalisation politique.
Au niveau communautaire, le projet privilégiera une approche "grass roots", en travaillant au plus près des bénéficiaires dans les quartiers les plus sensibles des zones d'intervention grâce aux actions des VNU Communautaires, afin de promouvoir un climat de confiance avec les jeunes et de maximiser l'impact sur les cibles. Ces Volontaires ont joué un rôle de facilitateur en mobilisant leurs pairs et en facilitant le processus de structuration à partir de la base.
Les VNU Communautaires, sur la supervision des 5 VNU Specialist, ont travaillé en étroite collaboration avec le Ministère de la jeunesse (MJS) et les autorités locales dont les chefs Fokontany. Ensemble, ces derniers ont mobilisé 96 jeunes leaders communautaires qui ont bénéficié d'un renforcement de capacité sur le programme TMiova et avec lesquels ils ont mis en œuvre 41 dialogues communautaires et près de 71 plans d'action pour la promotion de la paix et la cohésion sociale au sein des 52 fokontany.
Les VNU Communautaires, avec l'appui du MJS et des chefs fokontany, ont mobilisé plus de 1231 jeunes dans diverses activités de mise en œuvre des plans d'action communautaires et de promotion de la paix. Ils ont aussi fortement contribué au recrutement et mobilisation des 4112 Ureporters. La responsabilisation des jeunes hommes et femmes pour la consolidation de la paix est un tournant majeur pour nos Communautés. Les rôles des VNU Communautaires sont primordiales pour les villes cibles du projet IRF, en considérant leurs réalisations au sein de leurs communautés. Cela reflète surtout le thème de la Journée Internationale des Volontaires cette année 2024, le 05 décembre, où sa célébration s’est coïncidée avec le 10e anniversaire de la Journée Nationales du Volontariat à Madagascar : « Engageons-nous ensemble, renforçons notre communauté par le volontariat ». La construction d'un monde meilleur étant l'affaire de tous, les volontaires Communautaires à Madagascar ont incarné le meilleur de l'humanité.
En effet, le projet IRF vise à prévenir les conflits et à renforcer la cohésion sociale en s'appuyant sur les initiatives des jeunes et les dynamiques structurantes existantes. Il a ciblé principalement les jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 35 ans, potentiellement impliqués dans des tensions en milieu communautaire et universitaire dans les villes d'Antananarivo, Toamasina, Antsiranana et Toliara ( zones d'intervention du projet), en amplifiant leur voix et en renforçant leur résilience face à des formes d'instrumentalisation politique.
Au niveau communautaire, le projet privilégiera une approche "grass roots", en travaillant au plus près des bénéficiaires dans les quartiers les plus sensibles des zones d'intervention grâce aux actions des VNU Communautaires, afin de promouvoir un climat de confiance avec les jeunes et de maximiser l'impact sur les cibles. Ces Volontaires ont joué un rôle de facilitateur en mobilisant leurs pairs et en facilitant le processus de structuration à partir de la base.
Les VNU Communautaires, sur la supervision des 5 VNU Specialist, ont travaillé en étroite collaboration avec le Ministère de la jeunesse (MJS) et les autorités locales dont les chefs Fokontany. Ensemble, ces derniers ont mobilisé 96 jeunes leaders communautaires qui ont bénéficié d'un renforcement de capacité sur le programme TMiova et avec lesquels ils ont mis en œuvre 41 dialogues communautaires et près de 71 plans d'action pour la promotion de la paix et la cohésion sociale au sein des 52 fokontany.
Les VNU Communautaires, avec l'appui du MJS et des chefs fokontany, ont mobilisé plus de 1231 jeunes dans diverses activités de mise en œuvre des plans d'action communautaires et de promotion de la paix. Ils ont aussi fortement contribué au recrutement et mobilisation des 4112 Ureporters. La responsabilisation des jeunes hommes et femmes pour la consolidation de la paix est un tournant majeur pour nos Communautés. Les rôles des VNU Communautaires sont primordiales pour les villes cibles du projet IRF, en considérant leurs réalisations au sein de leurs communautés. Cela reflète surtout le thème de la Journée Internationale des Volontaires cette année 2024, le 05 décembre, où sa célébration s’est coïncidée avec le 10e anniversaire de la Journée Nationales du Volontariat à Madagascar : « Engageons-nous ensemble, renforçons notre communauté par le volontariat ». La construction d'un monde meilleur étant l'affaire de tous, les volontaires Communautaires à Madagascar ont incarné le meilleur de l'humanité.
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Histoire
25 novembre 2024
Invitation à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar
En 1995, les pays du monde entier ont fait une promesse dans la Déclaration et le programme d'action de Beijing, celle de prévenir et d’éliminer la violence à l'égard des femmes et des filles.
Près de 30 ans plus tard, la violence basée sur le genre reste la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Mais elle est insuffisamment étudiée, et perpétuée par un cycle d’impunité pour les agresseurs. Cette situation favorise un climat de peur et de stigmatisation qui entrave le rétablissement des victimes et prive celles-ci de leur droit d’accès à la justice et au soutien. Comme l’a bien dit la Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohamed : « La violence à l'égard des femmes et des filles est un phénomène omniprésent dans le monde entier. Son ampleur nous a conduit à en normaliser son existence. Mais les abus et la violence ne sont jamais normaux ». Chaque année, le 25 novembre nous commémorons la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles et le début de la campagne « 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ». Le thème de la campagne mondiale de cette année est « Vers le 30e anniversaire de la Déclaration et du programme d’action de Beijing : TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ». Son objectif est de mobiliser tous les acteurs - le secteur public, le secteur privé, la société civile, les médias, le monde universitaire, les leaders religieux et communautaires, les influenceurs d’opinion, les partenaires du développement, entre autres - pour prévenir et éliminer ce fléau. La violence basée sur le genre ne connaît ni frontières économiques, ni sociales, ni politiques. Elle se manifeste dans toutes les sphères - familiale, communautaire et national - sans aucune discrimination. Elle se retrouve malheureusement dans toutes les cultures, toutes les classes sociales et tous les pays, et Madagascar ne fait pas exception à la règle. On estime que plus d'un tiers des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans dans la Grande île subissent des violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part de leur mari, de leur partenaire ou de quelqu'un d'autre. Ces données sont d'autant plus effrayantes que trois hommes sur dix et quatre femmes sur dix pensent qu'il est acceptable qu'un homme puisse battre sa femme. Mais en même temps, seulement 15% des femmes et des filles survivantes de violence ont accès à des services de prise en charge. Madagascar est également l'un des vingt pays au monde où le taux de mariage des enfants est le plus élevé, avec 39 % des femmes âgées de 25 à 49 ans déjà en union avant l'âge de 18 ans – 12 % avant l'âge de 15 ans. Les conséquences de cette violence se font sentir à court et à long terme pour les femmes et les filles, mais aussi pour la société dans son ensemble. En plus de son impact direct sur la vie ou la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des femmes et des filles, elle porte atteinte à la dignité, à la sécurité et à l'autonomie des survivantes, affectant leur participation à l'éducation, au marché du travail et à la vie publique et politique. Elle entrave ainsi la contribution que les femmes et les filles pourraient apporter au développement du pays. L'impunité dont jouissent les auteurs de ces actes et la peur qu'ils suscitent accentuent ces effets. Au niveau mondial, on estime que la violence à l'égard des femmes et des filles coûte au moins 2 % du produit intérieur brut. L'élimination des violences est donc une condition préalable non seulement à la réalisation de l'égalité des sexes, mais aussi au développement durable. Des progrès significatifs ont été réalisés au cours des dernières années. À Madagascar, nous avons assisté à l'adoption de stratégies et de mesures juridiques pour lutter contre les inégalités et les violences basées sur le genre, en particulier dans les domaines du mariage, y compris le mariage des enfants, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel. Nous avons également assisté au renforcement des capacités institutionnelles et à la fourniture de services de prise en charge pour les survivantes. Malgré ces avancées, des défis majeurs restent à relever. Les faibles taux de signalement et de dénonciation, aggravés par l'impunité, signifient que seule une très faible proportion des infractions aboutit à des procès et à des condamnations des auteurs. L'accès à des services de prise en charge de qualité reste limité et inégal. Les efforts de prévention sont entravés par des normes socioculturelles discriminatoires profondément enracinées, ainsi que par la dépendance économique des femmes à l'égard des hommes, en raison de leur accès réduit aux opportunités et ressources économiques. La vulnérabilité élevée des femmes et des filles aux chocs de plus en plus fréquents liés au changement climatique, tels que les sécheresses et les cyclones, aggrave leur situation. Cependant, aucune femme ou fille ne devrait mourir ou subir des violences au cours de sa vie simplement parce qu'elle est une femme ou une fille. La bonne nouvelle, c'est que différentes initiatives menées dans de nombreux pays ont montré qu'il est possible de prévenir la violence basée sur le genre. Grâce aux enseignements tirés de ces expériences, nous savons désormais que les approches les plus efficaces sont les approches holistiques qui s'attaquent aux causes profondes de la violence, impliquent l'ensemble du gouvernement et de la société, sont centrée sur la personne mais adaptée au contexte local, renforcent les organisations de défense des droits des femmes, et s'appuient sur une volonté politique forte et des ressources appropriées. C'est pourquoi, en ce jour, j'invite tout le monde à unir ses forces et à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar. Chaque effort investi dans l'élimination de ce fléau est un pas vers un monde plus sûr, plus égalitaire et plus prospère. TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles !
Près de 30 ans plus tard, la violence basée sur le genre reste la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Mais elle est insuffisamment étudiée, et perpétuée par un cycle d’impunité pour les agresseurs. Cette situation favorise un climat de peur et de stigmatisation qui entrave le rétablissement des victimes et prive celles-ci de leur droit d’accès à la justice et au soutien. Comme l’a bien dit la Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohamed : « La violence à l'égard des femmes et des filles est un phénomène omniprésent dans le monde entier. Son ampleur nous a conduit à en normaliser son existence. Mais les abus et la violence ne sont jamais normaux ». Chaque année, le 25 novembre nous commémorons la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles et le début de la campagne « 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ». Le thème de la campagne mondiale de cette année est « Vers le 30e anniversaire de la Déclaration et du programme d’action de Beijing : TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ». Son objectif est de mobiliser tous les acteurs - le secteur public, le secteur privé, la société civile, les médias, le monde universitaire, les leaders religieux et communautaires, les influenceurs d’opinion, les partenaires du développement, entre autres - pour prévenir et éliminer ce fléau. La violence basée sur le genre ne connaît ni frontières économiques, ni sociales, ni politiques. Elle se manifeste dans toutes les sphères - familiale, communautaire et national - sans aucune discrimination. Elle se retrouve malheureusement dans toutes les cultures, toutes les classes sociales et tous les pays, et Madagascar ne fait pas exception à la règle. On estime que plus d'un tiers des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans dans la Grande île subissent des violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part de leur mari, de leur partenaire ou de quelqu'un d'autre. Ces données sont d'autant plus effrayantes que trois hommes sur dix et quatre femmes sur dix pensent qu'il est acceptable qu'un homme puisse battre sa femme. Mais en même temps, seulement 15% des femmes et des filles survivantes de violence ont accès à des services de prise en charge. Madagascar est également l'un des vingt pays au monde où le taux de mariage des enfants est le plus élevé, avec 39 % des femmes âgées de 25 à 49 ans déjà en union avant l'âge de 18 ans – 12 % avant l'âge de 15 ans. Les conséquences de cette violence se font sentir à court et à long terme pour les femmes et les filles, mais aussi pour la société dans son ensemble. En plus de son impact direct sur la vie ou la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des femmes et des filles, elle porte atteinte à la dignité, à la sécurité et à l'autonomie des survivantes, affectant leur participation à l'éducation, au marché du travail et à la vie publique et politique. Elle entrave ainsi la contribution que les femmes et les filles pourraient apporter au développement du pays. L'impunité dont jouissent les auteurs de ces actes et la peur qu'ils suscitent accentuent ces effets. Au niveau mondial, on estime que la violence à l'égard des femmes et des filles coûte au moins 2 % du produit intérieur brut. L'élimination des violences est donc une condition préalable non seulement à la réalisation de l'égalité des sexes, mais aussi au développement durable. Des progrès significatifs ont été réalisés au cours des dernières années. À Madagascar, nous avons assisté à l'adoption de stratégies et de mesures juridiques pour lutter contre les inégalités et les violences basées sur le genre, en particulier dans les domaines du mariage, y compris le mariage des enfants, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel. Nous avons également assisté au renforcement des capacités institutionnelles et à la fourniture de services de prise en charge pour les survivantes. Malgré ces avancées, des défis majeurs restent à relever. Les faibles taux de signalement et de dénonciation, aggravés par l'impunité, signifient que seule une très faible proportion des infractions aboutit à des procès et à des condamnations des auteurs. L'accès à des services de prise en charge de qualité reste limité et inégal. Les efforts de prévention sont entravés par des normes socioculturelles discriminatoires profondément enracinées, ainsi que par la dépendance économique des femmes à l'égard des hommes, en raison de leur accès réduit aux opportunités et ressources économiques. La vulnérabilité élevée des femmes et des filles aux chocs de plus en plus fréquents liés au changement climatique, tels que les sécheresses et les cyclones, aggrave leur situation. Cependant, aucune femme ou fille ne devrait mourir ou subir des violences au cours de sa vie simplement parce qu'elle est une femme ou une fille. La bonne nouvelle, c'est que différentes initiatives menées dans de nombreux pays ont montré qu'il est possible de prévenir la violence basée sur le genre. Grâce aux enseignements tirés de ces expériences, nous savons désormais que les approches les plus efficaces sont les approches holistiques qui s'attaquent aux causes profondes de la violence, impliquent l'ensemble du gouvernement et de la société, sont centrée sur la personne mais adaptée au contexte local, renforcent les organisations de défense des droits des femmes, et s'appuient sur une volonté politique forte et des ressources appropriées. C'est pourquoi, en ce jour, j'invite tout le monde à unir ses forces et à devenir des alliés dans la prévention et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles à Madagascar. Chaque effort investi dans l'élimination de ce fléau est un pas vers un monde plus sûr, plus égalitaire et plus prospère. TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles !
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Communiqué de presse
26 décembre 2024
Madagascar : Renforcement de l'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires
Cette initiative s'inscrit dans un processus continu entamé après le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires de 2021, où Madagascar a affirmé son engagement à transformer ses systèmes alimentaires pour les rendre plus durables. Depuis lors, le pays a élaboré, en avril 2022, la feuille de route nationale à travers plusieurs concertations nationales.
En juillet 2023, lors du premier bilan mondial sur la transformation des systèmes alimentaires, Madagascar a présenté ses avancées sous la direction du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, également Convenor national des systèmes alimentaires. Cette rencontre a permis d'identifier les obstacles persistants et de poser les bases d’un plan d’action pour la mise en œuvre des engagements en vue du Sommet sur les ODD en 2025 .
Cet atelier a permis de finaliser le Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale. Il a réuni des acteurs clés, dont les Task forces des systèmes alimentaires du Bénin et de la République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des échanges Sud-Sud pour partager des bonnes pratiques.
Après deux jours d’échanges et de réflexions, les objectifs de l'atelier ont été pleinement atteints :
1. Présentation et validation du Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour la transformation des systèmes alimentaires à Madagascar.
2. Restitution officielle des résultats de l’étude chiffrée basée sur des évidences, alimentant le plan opérationnel.
3. Validation des indicateurs de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la transformation des systèmes alimentaires.
4. Collecte des engagements des parties prenantes, assurant ainsi un soutien renforcé pour la mise en œuvre de la feuille de route.
En tant que membre actif de la Coalition Faim Zéro, cet événement , organisé en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, le Système des Nations Unies ainsi que les agences des Nations Unies (FAO, FIDA, PAM, UNICEF), la GIZ et l'Office National de la Nutrition, a permis de renforcer les actions de transformation des systèmes alimentaires du pays.
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Contacts presse : - Tahiana HarilantoAndriantsoa, harilanto.andriantsoa@fao.org, 0325399944
- Zoé Rasoaniaina, rasoaniaina@un.org, 0320746669
En juillet 2023, lors du premier bilan mondial sur la transformation des systèmes alimentaires, Madagascar a présenté ses avancées sous la direction du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, également Convenor national des systèmes alimentaires. Cette rencontre a permis d'identifier les obstacles persistants et de poser les bases d’un plan d’action pour la mise en œuvre des engagements en vue du Sommet sur les ODD en 2025 .
Cet atelier a permis de finaliser le Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale. Il a réuni des acteurs clés, dont les Task forces des systèmes alimentaires du Bénin et de la République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des échanges Sud-Sud pour partager des bonnes pratiques.
Après deux jours d’échanges et de réflexions, les objectifs de l'atelier ont été pleinement atteints :
1. Présentation et validation du Plan d'opérationnalisation de la Feuille de route nationale pour la transformation des systèmes alimentaires à Madagascar.
2. Restitution officielle des résultats de l’étude chiffrée basée sur des évidences, alimentant le plan opérationnel.
3. Validation des indicateurs de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la transformation des systèmes alimentaires.
4. Collecte des engagements des parties prenantes, assurant ainsi un soutien renforcé pour la mise en œuvre de la feuille de route.
En tant que membre actif de la Coalition Faim Zéro, cet événement , organisé en collaboration avec le Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, le Système des Nations Unies ainsi que les agences des Nations Unies (FAO, FIDA, PAM, UNICEF), la GIZ et l'Office National de la Nutrition, a permis de renforcer les actions de transformation des systèmes alimentaires du pays.
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Contacts presse : - Tahiana HarilantoAndriantsoa, harilanto.andriantsoa@fao.org, 0325399944
- Zoé Rasoaniaina, rasoaniaina@un.org, 0320746669
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Communiqué de presse
26 décembre 2024
Communiqué de Presse Célébration de la Journée internationale des migrants Sensibilisation contre la violence basée sur le genre à travers le sport Antananarivo, le 18 décembre 2024
La migration est très connue dans le milieu universitaire étant donné que nombreux étudiants viennent de différentes régions de Madagascar. Ils sont souvent victimes de discrimination raciale ou ethnique. Ils subissent également des violences entre étudiants et certains deviennent des auteurs de violences et de fauteurs de trouble en vivant dans l’ambiance de violence.
Toutefois les études demandent une atmosphère paisible, harmonieux, loin de discours haineux, de discrimination et de violence.
Par ailleurs, le sport, en tant qu’activité inclusive et fédératrice, servira de levier pour engager les jeunes étudiants, moteur de développement dans des dialogues constructifs sur la migration basée sur le respect et la tolérance afin de préserver la paix et la sécurité pour la dignité humaine.
Durant la célébration de la Journée internationale de la migration les agences du SNU, dont, l’IOM, l’UNICEF, l’OIT, l’UNFPA, le PAM et le CINU en partenariat avec l’Université et les membres du Club pour l’ONU, dont CPO économie, ONIFRA, Philosophie, RASALAMA, Tongarivo et le Lycée Andohalo ont promu la paix, l’esprit de tolérance et d’inclusion ainsi que l’humanité face à la vulnérabilité des migrants, en particulier les jeunes femmes.
Cette célébration a été une opportunité pour le SNU de réaffirmer son engagement dans la lutte contre la VBG. Le Chef de mission de l’OIM, dans son discours, a renforcé le plaidoyer en faveur d’une société inclusive et tolérante où les droits et la dignité des migrants sont pleinement respectés. Ce fut également un moment pour amplifier la voix pour encourager la cohésion entre les communautés locales et les populations migrantes tout en valorisant leur résilience et leurs contributions positives aux communautés d’accueil.
Des sketches, des animations artistiques et des messages de sensibilisation ont alterné les matchs durant la célébration.
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Pour plus d'information, nous vous prions de contacter :
• RASOANIAINA ZOE, rasoaniaina@un.org ou au 032 07 466 69
• RAJAONARINTSOA Ny Ando, nrajaonarint@iom.int ou au 032 11 221 17/01
• RAVELOMANANKAVANA Marie Louise Gaëlle, mravelomanan@iom.int ou au
032 11 221 25
Toutefois les études demandent une atmosphère paisible, harmonieux, loin de discours haineux, de discrimination et de violence.
Par ailleurs, le sport, en tant qu’activité inclusive et fédératrice, servira de levier pour engager les jeunes étudiants, moteur de développement dans des dialogues constructifs sur la migration basée sur le respect et la tolérance afin de préserver la paix et la sécurité pour la dignité humaine.
Durant la célébration de la Journée internationale de la migration les agences du SNU, dont, l’IOM, l’UNICEF, l’OIT, l’UNFPA, le PAM et le CINU en partenariat avec l’Université et les membres du Club pour l’ONU, dont CPO économie, ONIFRA, Philosophie, RASALAMA, Tongarivo et le Lycée Andohalo ont promu la paix, l’esprit de tolérance et d’inclusion ainsi que l’humanité face à la vulnérabilité des migrants, en particulier les jeunes femmes.
Cette célébration a été une opportunité pour le SNU de réaffirmer son engagement dans la lutte contre la VBG. Le Chef de mission de l’OIM, dans son discours, a renforcé le plaidoyer en faveur d’une société inclusive et tolérante où les droits et la dignité des migrants sont pleinement respectés. Ce fut également un moment pour amplifier la voix pour encourager la cohésion entre les communautés locales et les populations migrantes tout en valorisant leur résilience et leurs contributions positives aux communautés d’accueil.
Des sketches, des animations artistiques et des messages de sensibilisation ont alterné les matchs durant la célébration.
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Pour plus d'information, nous vous prions de contacter :
• RASOANIAINA ZOE, rasoaniaina@un.org ou au 032 07 466 69
• RAJAONARINTSOA Ny Ando, nrajaonarint@iom.int ou au 032 11 221 17/01
• RAVELOMANANKAVANA Marie Louise Gaëlle, mravelomanan@iom.int ou au
032 11 221 25
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Communiqué de presse
20 novembre 2024
COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUN - G-ZERO
Bakou, 12 novembre 2024 — Dans un développement majeur visant à renforcer l’élan mondial pour un avenir neutre en carbone, résilient face au climat et positif pour la nature, quatre pays — le Bhutan, Madagascar, le Panama et le Suriname — ont lancé aujourd'hui le forum G-ZERO et ont émis une Déclaration conjointe lors de la 29e Conférence des Parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Baku, en Azerbaïdjan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
En dévoilant cette initiative historique, les dirigeants des quatre pays membres du G-ZERO ont souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un autre forum, mais d'un mouvement décisif pour faire progresser la redéfinition de notre relation brisée avec la planète. Le forum G-ZERO reconnaît et s'engage à accroître l’ambition pour le prochain cycle de plans d’action climatique (appelés Contributions déterminées au niveau national ou CDN), qui doivent être soumis en 2025, et s’engage à demeurer neutre en carbone à tout jamais.
Avec cette ambition accrue, le G-ZERO appelle le monde à fournir des moyens ambitieux de soutien à la mise en œuvre afin de réduire les émissions d'ici 2035, en ligne avec le chemin de 1,5°C et de lutter contre la triple crise planétaire. Dans la Déclaration, les quatre pays expriment ensemble un engagement fort et unifié pour faire avancer l'action climatique mondiale, en mettant à profit les voix, perspectives et capacités uniques des pays pour favoriser une nouvelle ère de coopération mondiale et d'innovation.
« En tant que pays négatifs en carbone et neutres en carbone, nous assumons une responsabilité unique — et considérons cela comme une opportunité — de maintenir notre élan dans le cadre des pays négatifs en carbone et neutres en carbone pour protéger et renforcer les puits de carbone et promouvoir des voies positives pour la nature, à mesure que nous nous dirigeons vers un avenir qui préserve la biodiversité, soutient le développement durable et assure la résilience face aux impacts du changement climatique », ont souligné les dirigeants des pays membres du G-ZERO.
En plus de l'Accord de Paris, l'initiative est en ligne avec le Pacte pour l'Avenir adopté par les dirigeants mondiaux lors du récent Sommet pour l'Avenir, l'objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal visant à vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 et l'appel aux pays pour qu'ils augmentent leurs ambitions dans leurs CDN 3.0. Riches en écosystèmes naturels, ces pays se sont engagés à adopter des politiques limitant les émissions de gaz à effet de serre et à conserver et renforcer les puits de carbone vitaux tels que les forêts, les zones humides et autres écosystèmes.
Le forum G-ZERO défendra une ambition climatique accrue, un soutien financier renforcé sous toutes ses formes, le transfert de technologies et des politiques climatiques inclusives qui permettent aux pays en développement et protègent les communautés vulnérables. Les pays membres collaboreront pour partager leurs expériences, échanger des solutions politiques et développer une expertise technique sur les voies vers la zéro émission pour un monde durable.
En outre, le forum G-ZERO vise à amplifier les voix des nations négatives en carbone et neutres en carbone dans les dialogues internationaux sur les politiques climatiques. Il œuvrera pour maximiser le financement innovant diversifié pour conserver et améliorer les puits de carbone, ainsi que pour protéger la biodiversité et les autres écosystèmes. Le G-ZERO fonctionnera avec une présidence tournante entre les pays membres, soutenue par un secrétariat permanent situé au Bhutan.
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Communiqué de presse
23 septembre 2024
LANCEMENT ET PRÉSENTATION DE LA PREMIÈRE COHORTE DU PROGRAMME INCUBATEUR D'ÉNERGIE DURABLE À MADAGASCAR
Antananarivo, Madagascar - La nécessité d'adopter des solutions énergétiques durables est devenue une préoccupation mondiale majeure en raison des défis environnementaux, économiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés. Madagascar, un pays riche en ressources naturelles mais confronté à d'importants défis énergétiques, est particulièrement concerné par cette transition. La dépendance aux énergies fossiles, les difficultés d'accès à l'électricité dans les zones rurales et les impacts du changement climatique soulignent l'urgence d'adopter des solutions énergétiques novatrices et durables.Suite à une demande de proposition du SDG Fund en 2020, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’UN Capital Development Fund (UNCDF) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) ont collaboré pour créer un programme conjoint. Ce programme, intitulé "Transformer le système financier pour soutenir le développement de solutions énergétiques durables par l’assistance technique et l’investissement" porté par le projet FIER (Financement Intégré des Énergies Renouvelables et Durables), mis en œuvre d’avril 2022 à mars 2026, incarne une démarche ambitieuse visant à promouvoir la transition énergétique durable de Madagascar. FIER représente l’audace et l’innovation nécessaires pour faire briller le pays grâce à des énergies durables, contribuant ainsi à la durabilité environnementale et à la sécurité énergétique, avec une composante essentielle étant l'Incubateur d'Énergie Durable (IED). L'Initiative pour le Développement de l'Énergie Durable (IED), s'engage à stimuler le progrès et l'innovation dans le domaine de l'énergie durable à Madagascar. Ce programme, reposant sur des partenariats avec des acteurs expérimentés de l’écosystème entrepreneurial local ainsi que des experts techniques dans le domaine de l’énergie, souhaite fournir un soutien stratégique et opérationnel aux startups et PME qui se consacrent à la création et à la réalisation de projets énergétiques novateurs.Après le début officiel de l’IED lors de l’atelier de lancement le 22 avril 2024 au Novotel - Alarobia et la période de réception des dossiers de candidatures pour l’appel à projet du 02 mai au 02 juillet 2024, soit une période de deux (2) mois, les membres du Comité d'évaluation de l’IED ont procédé au processus d’évaluation et ont sélectionnés les quinze (15) projets et entreprises qui vont pouvoir bénéficier programme d'accompagnement de l’IED. Ces quinze incubés ont différents types de projets et de différentes technologies. Ils viennent des quatre coins de Madagascar. Sept parmi eux sont des start-ups et huit sont des PMEs. Sur les quinze porteurs de projets, sept sont des femmes, ce qui montre que le secteur de l’énergie est l’affaire de tous.Ainsi, afin de lancer officiellement la première cohorte du programme IED, nous organisons un événement le 20 septembre 2024 au Grand Café de la Gare, Soarano où le représentant de chacun des quinze (15) incubés feront une courte présentation de leur projet d'entreprise devant une assistance judicieusement choisie pour l'événement.Les principaux invités pour cette soirée de lancement incluront : des représentants des différents ministères impliqués dans l’IED, des représentants du système des Nations-Unies, tous les membres de Comité d’évaluation de l’IED, l’équipe de l’IED, les représentants des quinze (15) futurs incubés ainsi que leur accompagnateur, des institutions financières, des partenaires et des formateurs durant le programme IED. Cet événement de lancement offrira l’opportunité aux futurs incubés de partager leurs idées, d’explorer des opportunités de collaboration et discuter des défis et des solutions pour accélérer la transition énergétique à Madagascar.Pour plus d'informations sur le programme Incubateur d'Énergie Durable, visitez nos réseaux sociaux IED sur Facebook et LinkedIn.
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Communiqué de presse
19 septembre 2024
Présentation des Lettres de Créance de l'Ambassadeur du Royaume-Uni à Madagascar
avoloha, 18 septembre 2024 – Le nouvel Ambassadeur du Royaume-Uni, de GrandeBretagne et d'Irlande du Nord, SEM Patrick Lynch a présenté auprès du Président de la République Andry Rajoelina, ses Lettres de Créance ce 18 septembre 2024 au Palais d'Etat Iavoloha. Les liens historiques entre Madagascar et le Royaume-Uni s’étendent sur plus de 200 ans. Au cours de cet entretien, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation et la croissance économique. Ces objectifs partagés visent à améliorer durablement la qualité de vie de la population malagasy. L'entrevue a également mis l'accent sur l’urgence climatique. SEM Patrick Lynch a souligné la responsabilité de la communauté internationale à collaborer avec les partenaires locaux pour atténuer les impacts immédiats du changement climatique dans les pays particulièrement vulnérables face aux défis environnementaux tels que Madagascar. Le Royaume-Uni a réitéré son engagement à soutenir des réponses durables, centrées sur le bien-être des populations et la protection de l'environnement unique de Madagascar. La Direction de la Communication
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