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Communiqué de presse
07 mai 2024
L’Incubateur de l’Energie Durable marque ses débuts à Madagascar
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Communiqué de presse
29 avril 2024
RAPPORT DES RESULTATS DES NATIONS UNIES MADAGASCAR
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Histoire
04 avril 2024
Dans le sud de Madagascar, où les filles sont vendues en mariage avant leur naissance
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Les objectifs de développement durable à Madagascar
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Madagascar :
Vidéo
12 mars 2024
« Quintet of Change Lab » : Madagascar présélectionné pour le prix 2023 du Secrétaire Général des Nations Unies
Cette année le prestigieux prix du Secrétaire Général des Nations Unies pourrait trouver la voie de la Grande Ile ! Et ça serait une toute première !Il s’agit du prix dans la catégorie « ONU 2.0 », pour « honorer une équipe promouvant une culture organisationnelle qui reste sur l’agilité, la créativité, l’innovation, l’apprentissage, l’adaptabilité, l’utilisation des données, la prospective stratégique, les défenseurs de la diversité et de l’inclusion, et l’autonomisation des jeunes ».L’équipe en question est celle du laboratoire “Madagascar quintet of change Lab”, au sein du Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à Madagascar. Le laboratoire – guidé par l’économiste Fabio Losa et constitué de Haja Andrianjaka, Hasina Rakotondrazafy et Olivier Kambala, a impulsé et accompagné les 20 agences de l’ONU dans l’expérimentation de nouvelles compétences et approches pour un changement de culture organisationnelle en mesure de mieux répondre aux besoins des populations Malagasy.Avec la contribution de toutes les agences onusiennes à Madagascar, le laboratoire a innové l’Analyse Commune de Pays et le Plan-cadre pour le développement durable 2024-2028 par l’application de la pensée systémique et l’analyse prospective. Ceci pour mieux répondre à la complexité, l’interconnexion et l’imprévisibilité du monde actuel.Il a testé des nouvelles formes de coopération inter-agence et d’engagement des communautés locales à travers de l’initiative « Zones de convergence des Nations Unies ».Il a expérimenté des formes originales d’autonomisation des jeunes leur permettant de réfléchir à leurs avenirs dans l'emploi et l'entrepreneuriat.Et il a introduit des innovations dans le domaine des données et des analyses en faveur d’une culture de la connaissance et de l’inclusion.Nous vous invitons à regarder la vidéo qui sera utilisée pour présenter
la candidature de Madagascar au vote final en mars 2024. RemerciementsAu Coordonnateur Résident, à l’Équipe du pays et à toutes les agences des Nations Unies à Madagascar pour l’appui et l’engagement continus dans ce parcours.À Tiina Neuvonen de UN Global Pulse pour avoir nommé le Laboratoire au prix 2023.Aux personnes qui ont fourni leurs témoignages pour la vidéo.À l’équipe technique et aux voix ayant travaillé à sa réalisation.Au prestataire de service Ramsflare pour la production de la vidéo. Personne de contactFabio Losa, ÉconomisteBureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à MadagascarFabio.losa@un.org +261 32 23 601 48
la candidature de Madagascar au vote final en mars 2024. RemerciementsAu Coordonnateur Résident, à l’Équipe du pays et à toutes les agences des Nations Unies à Madagascar pour l’appui et l’engagement continus dans ce parcours.À Tiina Neuvonen de UN Global Pulse pour avoir nommé le Laboratoire au prix 2023.Aux personnes qui ont fourni leurs témoignages pour la vidéo.À l’équipe technique et aux voix ayant travaillé à sa réalisation.Au prestataire de service Ramsflare pour la production de la vidéo. Personne de contactFabio Losa, ÉconomisteBureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies à MadagascarFabio.losa@un.org +261 32 23 601 48
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Histoire
02 avril 2024
Témoignage : Un ‘courageux’ enfant de 12 ans prend position contre le viol à Madagascar
La commissaire en chef de la police malgache a qualifié de "courageuse" une jeune fille de 12 ans qui aurait été violée à plusieurs reprises par son beau-père, après qu'elle se soit présentée pour raconter son histoire lors d'une séance d'information sur la violence basée sur le genre soutenue par les Nations Unies.UN News s'est entretenu avec la commissaire Aina Randriambelo, qui a décrit les efforts déployés par son pays pour promouvoir l'égalité des genres et une meilleure compréhension de ce qui constitue l'exploitation et les abus sexuels.J'ai été très surprise lorsque j'ai appris qu'une jeune fille de 12 ans, qui avait participé à l'une de nos séances de sensibilisation en milieu scolaire, avait révélé à un policier qu'elle avait été violée pendant deux ans par son beau-père, âgé de 40 ans. Elle a eu le courage d'expliquer qu'elle avait été victime de cet abus, compte tenu de la stigmatisation que cela entraîne dans notre société. Dans certains cas, les familles rejettent les enfants qui font ce type d'allégations Elle est mineure, donc nous avons dû informer sa mère, qui a déclaré ne rien savoir de cet abus, qu'elle avait l'obligation légale de porter plainte, ce qu'elle a fait. Nous lui avons expliqué sa position sur le plan juridique mais aussi le fait qu'en tant que mère, elle était la première ligne de protection pour sa fille.Je travaille sur les questions de violence basée sur le genre depuis plus de 20 ans et bien qu'il soit important pour moi de conserver mon professionnalisme, ces événements vous affectent, mais je suis également heureuse que nous ayons pu faire la différence en agissant très rapidement pour mettre fin à cet abus.Arrêté et en attente de jugementLa police a rapporté ce succès sur les réseaux sociaux comme avertissement à d'autres et pour alerter d'autres victimes qui se trouvent dans le même type de situation d'abus. L'homme est maintenant en prison en attendant son procès et s'il est reconnu coupable, il encourt une peine pouvant aller jusqu'à 12 ans.La police nationale a mis en place un département de protection des mineurs il y a 20 ans et en 2017 a établi des protocoles pour traiter la violence basée sur le genre. Ces protocoles comprennent l'accès aux soins médicaux.Nous avons également institué neuf brigades de police locales composées uniquement de femmes pour soutenir les victimes d'abus. De plus, il existe de nouvelles lois dans notre code pénal qui permettent la poursuite rapide des affaires impliquant des abus. En tant que société, nous avons encore du travail à faire pour que les gens reconnaissent les droits de chacun, en particulier dans les contextes familiaux. Certaines femmes ne comprennent même pas le concept de consentement. Souvent, les hommes ne comprennent pas la différence entre faire preuve d'autorité parentale au sein de leur famille et être violents, et ils ont l'impression que ce qui se passe à la maison est une affaire privée. La violence est donc souvent acceptée comme un élément normal de la vie familiale et les gens ne sont souvent pas disposés à la dénoncer, il faudra donc du temps pour changer les mentalités. Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a soutenu des sessions de formation sur les droits de l'homme. C'est important, car ce n'est que lorsque les gens comprennent leurs droits qu'ils peuvent se rendre compte que leurs droits ont été bafoués. Ainsi, une victime peut ne pas savoir qu'elle est victime et ne pas se manifester pour signaler un éventuel abus.Nous veillons également à ce que les femmes et les enfants reconnaissent l'importance d'un examen médical après un acte de violence sexuelle. Il s'agit d'un élément de preuve essentiel dans toute affaire portée devant les tribunaux.L'UNICEF nous a aidés à mettre en place un centre de prise en charge des enfants victimes de violences sexuelles, qui comprend l'ensemble des services de soins intégrés dont ils ont besoin : soutien psychosocial et accompagnement par des travailleurs sociaux déployés par le département de la population, soins médicaux par des médecins de l'hôpital.Des policiers sont présents pour recueillir les plaintes, car si les victimes rentrent chez elles, il est possible qu'elles reviennent sur leurs déclarations, surtout si elles sont menacées de représailles.L'UNICEF a également soutenu la formation de travailleurs sociaux. On m'a dit que la jeune fille allait bien, mais je me demande comment elle pourrait être affectée à long terme. Pourra-t-elle avoir des relations sexuelles, sera-t-elle stigmatisée et quel type de conseil recevra-t-elle pour faire face à son traumatisme ? Du point de vue de la police, j'ai hâte que justice soit rendue.UNFPA Fr link: https://madagascar.unfpa.org/UNICEF Fr link: https://www.unicef.org/madagascar/
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Histoire
04 avril 2024
Mother makes 200km emergency trip across rural Madagascar to save baby
A young mother in Madagascar has been describing how she was forced to make a 200km emergency journey on challenging rural roads to a specialist regional hospital after she experienced difficulties giving birth at home.“I thought I was going to lose my baby and die on the journey to hospital.”The chilling words of Samueline Razafindravao, who had to make the harrowing hours-long trip to the nearest specialist hospital in Ambovombe town in the Androy region of southern Madagascar after it became clear she might lose her child if she did not seek urgent medical attention.Ms. Razafindravao spoke to UN News ahead of World Health Day, marked annually on 7 April.In a country where many babies are born at home and where a traditional midwife may be paid a chicken to deliver a baby, the decision she had to make was a momentous one.“I tried to give birth at home because I was worried about the expense of going to hospital,” she said, “but I knew I was having too many difficulties, so I went to the local health centre.”Health carers there recognised that she needed a more sophisticated level of care and called an ambulance from the Androy Regional Referral Hospital, a journey across a region laced with unyielding roads.“The baby was pushing a lot and then suddenly was not moving. I thought I was going to die and lose the baby as well.”Lack of ambulancesIt’s a rare lifesaving luxury and an unusual opportunity to be able to call an ambulance in Madagascar. But, then the Androy Regional Referral Hospital is perhaps not a typical hospital in what is one of the poorest regions in one of Africa’s poorest countries.It has developed into a specialist hospital for a range of services, including maternal health, thanks in part to the support of United Nations agencies working in the country. The UN Population Fund (UNFPA) provided one of the two ambulances the hospital has at its disposal. The agency also supports a surgeon who carries out Caesarean sections as well as obstetric fistula surgery as well as two midwives who help with delivering babies and family planning. It has also provided incubators for premature babies and birthing kits for mothers. UNFPA’s Dr. Sadoscar Hakizimana, a surgeon who has delivered dozens of babies by Caesarian section at the hospital, believes that a concentration of maternal health services is the key to saving more lives.“Many pregnant women, perhaps 60 to 70 per cent, who arrive here have already lost their baby because they have sought medical help too late,” he said, “but we have a 100 per cent success rate of healthy births, either natural or Caesarian, for those mothers who arrive on time, as we have a range of care options we can offer them.”All the care is free and is complemented by other services provided by different UN agencies. The UN Children’s Fund (UNICEF) is providing nutritional and medical care for children suffering from severe acute malnutrition as well as information sessions on good nutritional practices for parents.The World Health Organization (WHO) is providing services for people with disabilities and those with mental health challenges.And UN Development Programme (UNDP) has worked with the hospital to install solar panels to ensure that the equipment essential to keeping people alive is not rendered inoperable by the sometimes erratic power supply from the grid. Dr. Germaine Retofa, the acting Regional Director for Public Health in Androy, has overseen the integration of services at the hospital which has led, amongst other improvements, to a reduction in maternal and infant mortality as well as an increase in childhood vaccination.“It makes sense to bring all these services together, as we can offer a more holistic approach to health care which may include maternal health services alongside nutrition advice and care for malnourished children,” she said. “It’s also easier to add additional services when we have this structure in place.”The UN in Madagascar is focusing its resources on what it is calling “convergence zones”, which allows UN humanitarian and development-focused agencies to coordinate long-term interventions. “In these convergence zones, it’s really important to underscore that development and humanitarian actors work in partnership,” said Natasha van Rijn, the Resident Representative for the UNDP in Madagascar.“If we allow ourselves to look at the situation in Madagascar with all the complexity it deserves, then we have a chance of addressing the needs in all their complex multisectoral dimensions,” she added.Back at Androy Regional Referral Hospital, Ms. Razafindravao and her now four-day-old baby girl, who was ultimately born by Caesarean section, are doing well on the maternity ward. As a young mother, she is learning how to breastfeed her baby, who she has named Fandresena, and before long, she’ll make the long 200 km journey back home, but this time not in an ambulance called in an emergency.
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Histoire
03 avril 2024
For UN Madagascar, Sustainable Development is the Surest Way Out of Crisis
How can people be best supported during humanitarian crises with limited aid budgets and what can be done to help those same people break out of the cycle of dependency caused by multiple crises and move towards more sustainable development?These are the questions that UN agencies on the ground in Madagascar are considering as the island nation struggles against climate change, huge humanitarian needs and persistent underdevelopment.UNICEF’s Deputy Representative, Head of Programmes Gilles Chevalier and Natasha van Rijn, Resident Representative for the UN Development Programme discuss how changes in the way they are working are helping to reinforce resilience and sustainable development.Gilles Chevalier: One of the major decisions we have made at the UN Children's Fund (UNICEF) is to reinforce our staff footprint in the south of Madagascar which has been affected by drought due to climate change and the El Niño effect. The people in this part of the country are very vulnerable; many suffer from malnutrition and a lack of access to basic services, so there are many humanitarian needs.There are a number of UN humanitarian agencies which are converging to contribute to the relief effort in the Grand Sud region. Systematically, those actors are also looking at ways to prevent and mitigate the devastating impacts of climate change.Natasha van Rijn: The development indicators in the south, for example, for health, education, nutrition, infrastructure, energy supply, are all weaker than they are in other parts of the island, and that is as central to the planning and the conversations that need to take place as it is to the humanitarian response that is currently ongoing.The UN is engaged in both humanitarian and development work. One way to define the difference is to consider humanitarian work as addressing the symptoms of an illness in an emergency situation while development works towards health and well-being by addressing the underlying structural issues which may eventually lead to a humanitarian crisis. Gilles Chevalier: As best we can, we're trying to avoid working on small-scale interventions in many different locations. Instead, we are looking at what complementarities are possible between the interventions of the United Nations system and its partners. We have selected what we are calling “convergence zones” based on the multidimensional vulnerability that can be identified in the various districts. In this way the UN system can really build a coordinated long-term intervention.Natasha van Rijn: Investing more heavily in one geographical area, has created the environment in which others can capitalize on the investments being made. In these convergence zones, and generally as a rule, it's really important to underscore that development and humanitarian actors work in partnership. We bring different skill sets to the table depending on the issue; whether it’s long-term experience with national partners or how to respond rapidly in an emerging crisis. It’s important to also acknowledge the role of national counterparts, the government, private sector, civil society or communities as they are at the core of humanitarian and development work.Gilles Chevalier: We've already seen a very clear shift in the partners' approach to programmes in convergence zones. A large number of them are not only looking at the survival of populations but increasingly, they also focus on resilience building. We’re pleased to see that financial partners are injecting increasingly large amounts of money with a longer-term outlook, recognizing the importance of creating a sustainable impact. This can only happen if systems are strengthened locally and solutions are contextually adapted. Natasha van Rijn: We call this the humanitarian and development nexus. The nexus is about aligning efforts to address risks, prevent development losses and build resilience in the midst of crisis. Peace is the third aspect of the nexus together with development and the fulfillment of humanitarian needs. None of these can be achieved without one another.There is a good example of this with the intervention of the UN’s Peacebuilding Fund in Betroka, Anosy region in the Grand Sud of Madagascar, an area which was insecure due to cattle rustling. The Fund’s work there contributed towards stabilizing the local situation and enabled humanitarian agencies to provide aid more safely and for development actors to start discussions with the local authorities about a range of issues including local governance, policing and boosting economic activity.Gilles Chevalier: It’s essential for Madagascar to remain at the center of attention not only for our governmental partners, but also for donors. Globally, Madagascar was not a priority for a long time, but now it is recognized as one of the countries most affected by climate change worldwide. In this sense, Madagascar has put itself firmly on the map in recent years.Natasha van Rijn: If we allow ourselves to look at the situation in Madagascar with all the complexity it deserves, then we have a chance of addressing the needs in all their complex multi-sectoral dimensions. Unfortunately, typical funding mechanisms don't necessarily always lend themselves to that as they are targeted at either humanitarian or development or peacebuilding interventions.This is why the coordinating role of the UN, and specifically the Resident Coordinator’s Office, is as important as applying nexus approaches in the field as it brings all partners together to discuss the most effective way to contribute to the long-term stability and prosperity of Madagascar.
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Histoire
19 mars 2024
« Face au changement climatique, il est important d’écouter les solutions que proposent les communautés »
Ces dernières années, le pays insulaire africain a été frappé par des cyclones sans précédent et a connu la sécheresse la plus grave depuis quatre décennies, provoquant une famine généralisée et faisant sombrer des milliers de personnes dans des conditions proches de la famine.Les Nations Unies collaborent avec les autorités et la population malgache pour affronter ensemble la situation. Ils misent notamment sur les mesures anticipatives pour minimiser l'impact du dérèglement climatique et ses évènements extrêmes. Pour en savoir plus sur leurs actions, on écoute les précisions de Voahary Rakotovelomanantsoa, la gouverneure d’Anosy, une région au sud-est du pays, au micro de Zoé Rasoaniaina, du Bureau de l’ONU à Madagascar.Télécharger Ecouter l'audio ici
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Histoire
04 avril 2024
Madagascar : L’ONU se concentre sur la coordination, la convergence et le changement
Comment soutenir au mieux les populations lors des crises humanitaires avec des budgets d'aide limités et que faire pour aider ces mêmes populations à sortir du cycle de dépendance causé par les crises multiples et s'orienter vers un développement plus durable ?Telles sont les questions que se posent les agences de l'ONU sur le terrain à Madagascar, alors que la nation insulaire fait face au changement climatique, aux énormes besoins humanitaires et au sous-développement persistant. Gilles Chevalier, représentant adjoint de l'UNICEF et chef des programmes, et Natasha van Rijn, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement, expliquent comment les changements apportés à la façon dont ils travaillent contribuent à renforcer la résilience et le développement durable.Gilles Chevalier : L'une des principales décisions que nous avons prises à l'UNICEF est de renforcer l'empreinte de notre personnel dans le sud de Madagascar, qui a été touché par la sécheresse due au changement climatique et au phénomène El Niño. La population de cette partie du pays est très vulnérable ; beaucoup souffrent de malnutrition et d'un manque d'accès aux services de base, il y a donc de nombreux besoins humanitaires. Plusieurs agences humanitaires de l'ONU convergent pour contribuer à l'effort de réponse dans la région du Grand Sud. Ces acteurs cherchent également de manière systématique des moyens de prévenir et d'atténuer les effets dévastateurs du changement climatique dans le sud.Natasha van Rijn : Les indicateurs de développement dans le sud, par exemple, pour la santé, l'éducation, la nutrition, l'infrastructure, l'approvisionnement en énergie, sont tous plus faibles que dans d'autres parties de l'île, et cela est central aussi bien pour la planification et les conversations qui doivent avoir lieu que pour la réponse humanitaire qui est actuellement en cours.Les Nations Unies sont engagées à la fois dans des activités humanitaires et de développement. Une façon de différencier ces deux activités est de considérer que le travail humanitaire consiste à traiter les symptômes d'une maladie dans une situation d'urgence, tandis que le développement œuvre en faveur de la santé et du bien-être en s'attaquant aux problèmes structurels sous-jacents qui peuvent éventuellement déboucher sur une crise humanitaire. Gilles Chevalier : Nous essayons, autant que faire se peut, d'éviter de travailler sur des interventions à petite échelle dans de nombreux endroits différents. Nous étudions plutôt les complémentarités possibles entre les interventions du système des Nations Unies et de ses partenaires. Nous avons sélectionné ce que nous appelons des « zones de convergence » sur la base de la vulnérabilité multidimensionnelle identifiée dans les différents districts. De cette manière, le système des Nations Unies peut réellement mettre en œuvre une intervention coordonnée de long terme.Natasha van Rijn : Le fait d'investir plus massivement dans une zone géographique crée un environnement dans lequel d'autres acteurs peuvent capitaliser sur les investissements réalisés. Dans ces zones de convergence, et de manière générale, il est vraiment important de souligner que les acteurs du développement et de l'aide humanitaire travaillent en partenariat. Nous apportons des compétences différentes en fonction de la problématique, qu'il s'agisse d'une expérience de longue date avec les partenaires nationaux ou de comment répondre rapidement à une crise émergente. Bien sûr, il est important de reconnaître le rôle des homologues nationaux, du gouvernement, du secteur privé, de la société civile et des communautés, car ils sont au cœur du travail humanitaire et de développement.Gilles Chevalier : Nous avons déjà constaté un changement très net dans l'approche des partenaires à l'égard des programmes dans les zones de convergence. Un grand nombre d'entre eux ne s'intéressent pas seulement à la survie des populations, mais se concentrent de plus en plus sur le renforcement de la résilience. Nous sommes heureux de noter que les partenaires financiers injectent des sommes de plus en plus importantes avec une perspective à long terme, reconnaissant l'importance de créer un impact durable. Cela n'est possible que si les systèmes sont renforcés au niveau local et que les solutions sont adaptées au contexte. C'est pourquoi le rôle de coordination des Nations Unies, et plus particulièrement du Bureau du coordonnateur résident, est aussi important que l'application des approches nexus sur le terrain, car il rassemble tous les partenaires pour discuter de la manière la plus efficace de contribuer à la stabilité et à la prospérité à long terme de Madagascar.Natasha van Rijn : C'est ce que nous appelons le nexus entre l'humanitaire et le développement. Il s'agit d'aligner les efforts pour faire face aux risques, prévenir les pertes de développement et renforcer la résilience en temps de crise. La paix est le troisième aspect du nexus, avec le développement et la satisfaction des besoins humanitaires. Aucun de ces aspects ne peut être atteint sans les autres. L'intervention du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies à Betroka, dans la région d'Anosy, dans le Grand Sud de Madagascar, une zone qui était en proie à l'insécurité en raison du vol de bétail, en est un bon exemple. Le travail du Fonds a contribué à stabiliser la situation locale et a permis aux agences humanitaires de fournir une aide de manière plus sûre et aux acteurs du développement d'entamer des discussions avec les autorités locales sur une série de questions telles que la gouvernance locale, le maintien de l'ordre et la relance de l'activité économique.Gilles Chevalier : Il est essentiel que Madagascar reste au centre de l'attention, non seulement de nos partenaires gouvernementaux, mais aussi des donateurs. Globalement, Madagascar n'a pas été une priorité pendant longtemps, mais il est maintenant reconnu comme l'un des pays les plus touchés par le changement climatique dans le monde. En ce sens, Madagascar s'est fermement positionné sur la carte ces dernières années.Natasha van Rijn : Si nous prenons le temps de regarder la situation à Madagascar dans toute sa complexité, alors nous avons la possibilité de répondre aux besoins dans toutes leurs dimensions multisectorielles. Malheureusement, les mécanismes de financement habituels ne s'y prêtent pas toujours, car ils ciblent des interventions humanitaires, de développement ou de consolidation de la paix.
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Histoire
04 avril 2024
Des élèves gastronomes préparent la recette de l'avenir de Madagascar
Des élèves du sud de Madagascar apprennent à cuisiner des repas nutritifs qui pourraient contribuer au développement à long terme des communautés vulnérables.À l'école primaire Beabo d'Ambovombe, dans le sud de Madagascar, des équipes d'élèves sont en compétition pour préparer le repas le plus savoureux et le plus nutritif à l'aide de produits disponibles localement, ce qui, espérons-le, encouragera leurs parents et d'autres personnes à adopter un régime alimentaire plus sain.Marie-Eliane, 15 ans, est l'une des six jeunes chefs qui ont préparé un impressionnant repas de trois plats aux saveurs variées. En entrée, une papaye verte pochée accompagnée d'œufs biologiques bouillis et de cresson dans une vinaigrette à l'orange et aux fruits de la passion. Le plat principal est un ragoût de manioc et de poisson agrémenté de feuilles de moringa et d'anamalaho, riches en nutriments, et le dessert est une salade de fruits composée de figues de Barbarie, de pastèques, de jus d'orange et de bananes.Son équipe se mesurera à six autres pour être désignée comme la meilleure dans le cadre d'un concours culinaire connu sous le nom de Tsikonina, un type de jeu de thé malgache destiné aux enfants.« J'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer de nouvelles recettes, surtout lorsqu'elles sont si bonnes », a-t-elle déclaré. « J'espère convaincre mes parents de manger ce type de nourriture ». L'idée de Tsikonina, ou « l’art de faire comme maman », a été créée par les Nations Unies à Madagascar. Il s'agit d'éduquer les jeunes à la préparation d'aliments nutritifs et de leur fournir, ainsi qu'à leurs familles, les connaissances nécessaires pour manger sainement tout en respectant un budget serré et en utilisant des produits locaux facilement disponibles sur le marché. « Tous les élèves ont préparé des plats très imaginatifs et délicieux », a déclaré Emma Razanaparany, Directrice de l'école. « En tant que jeunes, ils sont en mesure d'influencer leurs parents et de changer le mode d'alimentation des générations futures ».Sécheresse et malnutritionLe sud de Madagascar abrite certaines des communautés les plus pauvres du pays, dans une région qui subit les effets destructeurs du changement climatique, notamment des sécheresses récurrentes.Alors que leurs familles luttent pour produire suffisamment d'aliments nutritifs, près d'un demi-million d'enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, selon la classification de la phase intégrée de la sécurité alimentaire (IPC). Les agences des Nations Unies et leurs partenaires ont réagi en apportant une aide humanitaire, mais ils cherchent aussi, au-delà du cycle des crises immédiates, à assurer le développement durable des communautés à plus long terme. Les concours tels que Tsikonina ne sont qu'une petite partie de cet effort qui rassemble plusieurs agences des Nations Unies dans ce que les Nations unies appellent des zones de convergence afin de développer et de mettre en œuvre des activités.Ces activités s'appuient sur l'expertise de chaque agence pour examiner les vulnérabilités sous-jacentes auxquelles sont confrontées les communautés et la meilleure façon d'y remédier. L'école primaire de Beabo est un microcosme de cette approche collaborative. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont tous deux travaillé avec des coopératives agricoles locales dirigées par des femmes pour soutenir la production de denrées alimentaires utilisées par le Programme alimentaire mondial (PAM) dans le cadre de son initiative d'alimentation scolaire à base de produits locaux. Fournir un repas nutritif aux enfants à l'école permet non seulement d'améliorer leur santé et de les encourager à rester à l'école, mais aussi de stimuler l'économie locale en fournissant un marché pour les produits des agriculteurs locaux.Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a contribué à l'aménagement de puits de jardin afin d'assurer un accès plus régulier à l'eau pour l'école, ainsi qu'à la construction d'un bloc sanitaire et à la formation des enseignants et des élèves sur les questions d'assainissement et de résilience au changement climatique. Il a également fourni des kits de lavage et des dossiers éducatifs pour les élèves.« Le manque de pluie dans cette région entraîne de nombreux problèmes et aggrave les conditions de vie des habitants », a déclaré Melanie Zafindrakemba, spécialiste de la nutrition à l'UNICEF. « L'accès à l'eau potable contribue à une meilleure hygiène et est plus sûr pour cuisiner et boire, et aide les communautés à surmonter les crises humanitaires ». En plus de fournir des repas chauds aux enfants vulnérables, le PAM a également formé les parents et les enseignants à la gestion du programme d'alimentation scolaire.Parallèlement, l'Organisation internationale du travail (OIT) des Nations Unies a considérablement amélioré l'infrastructure physique de l'école en soutenant la construction de deux salles de classe, d'une cuisine scolaire et en fournissant des bureaux et des tables pour les enseignants et les élèves. Dans le cadre de ce processus, l'OIT a formé et employé des travailleurs locaux pour mener à bien le projet de construction, ce qui a permis de stimuler davantage l'économie locale.« La synergie créée par les agences des Nations Unies travaillant ensemble dans cette école a été puissante », a déclaré Fidèle Andrianantenaina, du PAM, basé à Ambovombe. « Il y a une convergence de problèmes dans cette région, notamment l'insécurité alimentaire, la pauvreté, le manque d'accès à la santé et aux services sociaux, et peu d'opportunités d'emploi, donc un projet comme celui-ci peut soutenir la stabilité et le développement à long terme », a-t-il ajouté.Trouver la synergie ou la complémentarité entre les agences des Nations Unies est une première étape importante, dont les bénéfices sont évidents dans cette seule école soutenue par les Nations Unies. Il faut maintenant espérer que des fonds supplémentaires pourront être trouvés pour étendre cette approche non seulement à d'autres écoles de la région, mais aussi à d'autres communautés dans le besoin.
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Histoire
04 avril 2024
Dans le sud de Madagascar, où les filles sont vendues en mariage avant leur naissance
Des efforts sont faits dans le sud de Madagascar pour mettre fin à une pratique traditionnelle mais illégale dans laquelle les filles sont promises en mariage à des hommes plus âgés, parfois même avant leur naissance. Le mariage arrangé implique généralement l'échange de vaches zébu, très prisées et culturellement importantes, contre des adolescentes âgées d'à peine 13 ans.Aujourd'hui, deux agences des Nations Unies, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'agence des Nations Unies spécialisée dans la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), collaborent avec les autorités locales pour sensibiliser les femmes et les hommes, par le biais de séances axées sur la masculinité positive, aux dangers de cette pratique et à la manière de traiter les femmes sur un pied d'égalité.Lehilahy Modely a participé à l'une de ces séances dans le village d'Ifotaka, dans le district d'Amboasary de la région d'Anosy, à Madagascar.Daniel Dickinson d’ONU Info s'est entretenu avec lui à Ifotaka à l’approche de Journée internationale de la femme, célébrée chaque année le 8 mars.Violences à l'égard des femmes et des filles« Je suis ici aujourd'hui dans un petit espace de réunion villageois avec environ 30 autres hommes pour comprendre et discuter de tous les types de violence perpétrés contre les femmes et les filles. Nous devons choisir parmi une sélection d'images pour décrire les différentes formes de violence des hommes à l'égard des femmes. J'ai choisi une image qui montre la silhouette d'un homme sur le point de frapper une femme, ce qui a donné lieu à une discussion sur les dommages physiques. Il y a également des images qui décrivent la violence sexuelle, psychologique et économique, ainsi que la maltraitance des enfants.Les familles s'engagent dans cet échange en partie à cause de la tradition, mais surtout à cause de la pauvretéL'un des plus grands défis que je vois dans ma région est la combinaison de la violence économique et de la violation des droits des filles avant même leur naissance. Des familles normalement très pauvres et vulnérables acceptent d'échanger leur fille à naître contre une vache zébu. Le zébu est très important dans notre culture, car il est un signe de richesse et de respectabilité. Il est souvent au centre de nombreuses traditions. Par exemple, dans certains groupes ethniques, les garçons sont obligés de voler une vache avant d'être acceptés en tant qu'hommes dans la communauté. Un zébu est normalement sacrifié à l'occasion d'une naissance, d'une cérémonie de circoncision, d'un décès ou d'un mariage.Cette pratique est très courante dans le sud de Madagascar et j'ai vu de nombreuses adolescentes, dont certaines n'avaient que 13 ans, forcées de quitter leur famille pour devenir la femme d'un homme plus âgé. Cet homme peut avoir d'autres femmes, car la polygamie est également pratiquée ici.Les filles qui refusent cet arrangement sont souvent reniées par leur famille en raison de la honte que ces dernières éprouvent et j'ai entendu parler de cas de jeunes filles qui se sont suicidées. Culture et pauvretéL'homme paie souvent les frais de maternité de sa future épouse et soutient la famille par d'autres moyens jusqu'à ce qu'il reçoive la fille et lui présente le zébu. Les familles s'engagent dans cet échange en partie à cause de la tradition, mais surtout à cause de la pauvreté.Je suis très frustré de voir cela et j'ai beaucoup d'empathie pour ces filles qui n'ont pas le choix et qui ne sont plus en mesure de vivre comme des enfants ou même d'aller à l'école.Nous en avons parlé dans nos groupes de masculinité positive et la plupart des hommes comprennent que c'est à eux de faire le changement parce qu'ils sont les acteurs de la violence et de la subversion. Trop de mes amis considèrent les femmes comme faibles et fragiles, leur témoignent peu de respect et ne sont pas intéressés par leur point de vue. Ces amis me considèrent comme faible et plaisantent sur le fait que je suis contrôlé par les femmes, simplement parce que j'essaie de promouvoir leur bien-être et leurs droits. Même si je ne suis pas d'accord, je suis resté ami avec eux.Nous nous réunissons dans ce groupe une fois par mois. Les réunions comprennent également des informations sur la manière de signaler les incidents de violence à l'encontre des enfants. Ces cas sont référés au Centre Vonjy, un centre de soins intégrés pour les enfants victimes de violence dans la ville de Fort Dauphin.Je constate aujourd'hui que certains hommes reconnaissent que nous devrions changer d'attitude et commencer à considérer que les femmes ont les mêmes droits que nous, ce qui, je pense, conduira à l'égalité.Le changement ne viendra pas demain, mais les hommes doivent faire de leur mieux pour mettre fin à cette pratique culturellement acceptable mais illégale ». Les groupes de masculinité positive Les groupes de masculinité positive sont organisés par l'UNICEF et ses partenaires dans dix villages de quatre communes de la région.L'UNFPA soutient des groupes de femmes qui complètent le travail des groupes d'hommes. Les groupes sont rassemblés en un même lieu où une série de services différents soutenus par l'ONU sont fournis, notamment des cliniques mobiles offrant des soins de santé et de maternité ainsi que des informations sur les questions de violence à l'égard des femmes.
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Histoire
03 avril 2024
Témoignage : A Madagascar, les femmes ont trop honte pour demander de l'aide lors de l'accouchement
Selon une sage-femme travaillant dans un centre de santé soutenu par les agences des Nations unies, certaines femmes vulnérables issues d'une région moins développée du sud de Madagascar ont "trop honte" pour demander les services de santé maternelle dont elles ont besoin, mais la situation est peut-être sur le point de changer.La région de l’Androy, essentiellement rurale, a été touchée par une série de crises humanitaires qui ont affecté les personnes les plus vulnérables, y compris les futures mères. Cependant, la distribution de kits de maternité simples et peu coûteux encourage davantage de femmes à accéder à une série de services qui leur permettront, ainsi qu'à leurs bébés, de rester en bonne santé.À l'approche de la Journée internationale de la sage-femme, célébrée chaque année le 5 mai, Jeanne Bernadine Rasoanirina, sage-femme à Behara, dans l'Androy a parlé à UN News des difficultés rencontrées pour atteindre les femmes les plus pauvres."Il s'agit d'une zone rurale très pauvre et de nombreuses femmes ont trop honte de venir accoucher au centre de santé parce qu'elles n'ont même pas d'argent pour le transport ou pour acheter un vêtement propre dans lequel envelopper leur nouveau-né. Elles ne veulent pas que les autres sachent qu'elles sont pauvres.Les futures mères qui viennent ici reçoivent tout le soutien dont elles ont besoin pour accoucher, et ce gratuitement, grâce au gouvernement et aux agences des Nations unies, dont le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). L'UNICEF et le Programme alimentaire mondial fournissent des conseils et un soutien importants en matière de nutrition, qui complètent notre travail et sont essentiels pour préserver la santé des mères et de leurs enfants. toujours très attristée de voir arriver des femmes qui n'ont pas les moyens de s'occuper d'elles-mêmes. Elles peuvent porter des vêtements sales, ce qui est un signe de pauvreté, mais aussi signe de manque de connaissances ou de respect de l’hygiène. La semaine dernière, j'ai pratiqué trois accouchements et, au cours du mois écoulé, j'ai assisté à plus de 330 consultations prénatales et postnatales ; la demande de services est donc bien réelle.Kits de maternitéJe pense que davantage de femmes seront encouragées à venir au centre de santé, car pour la première fois depuis plus d'un an, nous avons reçu hier 240 kits de maternité [soutenus par l'UNFPA], qui dureront environ trois mois. Ces kits comprennent tout ce dont une mère a besoin pour accoucher : gants, gaze, pince pour le cordon ombilical et seringue pour l'accouchement, ainsi que des langes et des vêtements pour habiller le bébé. Les mères économiquement vulnérables n'auront plus honte de venir pour leur accouchement. Il est frustrant de ne pas avoir un approvisionnement régulier, car ce petit article peut faire une grande différence. Il permet à ce que davantage de femmes viennent dans notre centre de santé, qui est un endroit plus sûr pour accoucher. En 2023, nous n'avons eu que des accouchements réussis, il n'y a pas eu de décès. Nous ne savons pas combien de femmes ont accouché à domicile, ni combien d'enfants et de mères sont décédés à la suite d’accouchement. Il existe bel et bien un risque de décès si une femme ne vient pas accoucher ici. La polygamie Il existe encore de nombreux obstacles culturels à l'accouchement dans le sud de Madagascar. Les enfants sont considérés comme un signe de richesse, même si les familles n'ont pas les moyens de s'en occuper correctement, et il est donc courant d'avoir beaucoup d'enfants, parfois allant jusqu'à dix. La polygamie est également pratiquée et certains hommes ont jusqu'à cinq femmes et veulent avoir des enfants avec chacune d'entre elles. Nous fournissons des informations et proposons des formations sur ces problèmes, mais nous devons toujours être sensibles à la culture locale.
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Histoire
19 mars 2024
Témoignage : L’eau est la clé pour cultiver l’indépendance financière dans le sud de Madagascar
Dans l'une des régions rurales les plus pauvres de Madagascar, les femmes accroissent leur indépendance financière vis-à-vis des hommes en cultivant les terres du village et en vendant leurs produits.Elles vivent dans le village d'Ankilimanjosoa à Anosy, une région qui a souffert d'une série de sécheresses ayant entraîné la défaillance de plusieurs récoltes.Vingt-cinq femmes ont formé une association de cultivatrices qui a accès à l'eau dans le cadre d'un projet soutenu par l'UNICEF.Il est attendu qu'un moyen fiable d'irriguer leurs cultures contribuera non seulement à renforcer leur résistance à la sécheresse, mais leur permettra aussi de décider comment dépenser leur argent.À l'approche de la Journée mondiale de l'eau, célébrée chaque année le 22 mars, l’agricultrice Tenefo Votsirasoa explique que l'accès à l'eau est primordial.« Dans ce jardin d'environ 500 m2, nous cultivons du maïs, des courgettes, des légumes verts, des tomates, des poivrons, des oignons et parfois des haricots. Le maïs en particulier a besoin de beaucoup d'eau. Nous nous approvisionnons en eau au point d’eau du village. Un bidon de 20 litres coûte 100 ariary (0,02 $US). Nous dépensons environ 2000 ariary (0,44 $US) par jour pour l'eau. Auparavant, si nous voulions cultiver, nous devions acheter de l'eau provenant de la rivière, qui coûtait entre 500 et 1000 ariary (0,11-0,22 $US) par bidon, et il était donc très coûteux de cultiver la terre.Nous disposons d'un système d'irrigation fourni par l'UNICEF, ce qui signifie que nos cultures reçoivent toujours suffisamment d'eau. Nous devons louer la pompe pour irriguer les champs, mais nous espérons un jour, en tant qu'association, pouvoir acheter notre propre pompe, ce qui nous permettra au final d'économiser de l'argent.Les enfantsJ'ai huit enfants, cinq filles et trois garçons, et maintenant que j'ai accès aux informations sur le planning familial, je n'en aurai pas d’autre.Les filles viennent m’aider dans les champs après l'école. Ce n'est pas dans notre culture que les garçons aident aux champs. Ils restent à la maison pour étudier ou faire d'autres travaux, par exemple s'occuper du bétail. Mon mari a quitté la maison pour trouver du travail et vit très loin, dans le nord du pays. Aujourd'hui, j’assure suffisamment de nourriture à ma famille et je vends le reste pour pouvoir envoyer les enfants à l'école et payer les soins médicaux. J'économise également un peu d’argent.AssociationLe village compte environ 1 200 habitants. Notre association d'agricultrices est composée de femmes qui ont le moins d'opportunités. Nous ne produisons pas assez pour nourrir tous les habitants du village, mais beaucoup ont les moyens d'acheter leurs vivres au marché.Le plus grand changement dans ma vie est l'indépendance que l'agriculture m'a apportée. Je n'ai pas à demander de l'argent aux hommes puisque j'en ai moi-même et je ne suis pas obligée de faire ce qu'un homme me dit de faire, je me sens donc plus égale. Je pense qu'aux yeux des hommes, notre indépendance est respectée et nous avons un certain degré de considération en tant que personnes.Cela ne m'intéresse pas d'être plus puissante que les hommes ; ils ont également une association dans le village, de sorte que nous travaillons côte à côte dans nos associations respectives.Nous avons eu quatre récoltes jusqu'à présent et je suis très satisfaite de nos progrès. C'est une bonne idée de faire partie d'une association.Mon conseil pour une bonne culture est de cultiver des haricots. Si vous plantez dix sacs de graines, vous pouvez récolter 100 sacs de haricots. »L'UNICEF a soutenu la construction d'un puits et d'un réservoir de 10 m3 pour collecter et stocker l'eau douce, ainsi que des systèmes d'irrigation. Deux kiosques vendant l'eau ont été ouverts et des abreuvoirs ont été fournis pour les animaux de la ferme. D'autres agences des Nations Unies travaillent également dans le village d'Ankilimanjosoa. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a fourni une formation en agriculture et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ainsi que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soutiennent un service de clinique mobile qui se rend régulièrement sur place et offre une gamme de services.
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Communiqué de presse
07 mai 2024
L’Incubateur de l’Energie Durable marque ses débuts à Madagascar
L’IED est une initiative visant à catalyser le développement et l'innovation dans le secteur de l'énergie durable à Madagascar. Il s’agit de la troisième composante du programme conjoint « Financement Integré des Energies duRables » (FIER) du Système des Nations Unies et du Gouvernement de Madagascar, financé par le Fonds conjoint des Nations Unies pour les Objectifs de Développement Durable. Mené sous le leadership technique de l’ONUDI, il cible en particulier les start-ups et les petites et moyennes entreprises s’intéressant au secteur de l’énergie durable.A la différence des incubateurs classiques, l’IED apporte un soutien stratégique et opérationnel pour permettre aux entrepreneurs de créer et réaliser des projets novateurs dans le domaine de l’énergie durable, de la cuisson propre et de l’efficacité énergétique. L’appui de l’IED consiste notamment à fournir un accompagnement technique, financier et opérationnel visant à renforcer les capacités des entreprises, à affiner leurs modèles économiques permettant d'accélérer leurs croissances, et à préparer les projets/entreprises à être financièrement viables et attractives pour les investisseurs. L’IED va ainsi stimuler le progrès et l'innovation dans le domaine de l'énergie durable à Madagascar en reposant sur des partenariats avec des acteurs expérimentés de l’écosystème entrepreneurial local ainsi que des experts techniques dans le domaine de l’énergie.
Le lancementLe lancement de cette initiative phare « Incubateur de l’Energie Durable » a réuni ce vendredi au Novotel Alarobia, les parties prenantes clés du secteur dont des représentants du Gouvernement et des Nations Unies, des start-ups, des petites et moyennes entreprises, des Universitaires ainsi que des jeunes et des femmes intéressés par le domaine de l'énergie.A l’occasion, la Représentante Résidente de l’ONUDI Mme Volatiana RAKOTONDRAZAFY a souligné l’importance que jouera l’IED dans la promotion du secteur de l'énergie à Madagascar. Une cinquantaine de projets novateurs seront appuyés dans le cadre de la période de mise en œuvre du programme conjoint FIER. Dans son message, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, M. Issa SANOGO a déjà fait appel aux partenaires pour étendre la portée de l’initiative et assurer la durabilité de l’IED au-delà de la période d’appui du programme en affirmant : “Je félicite ainsi toutes les parties prenantes impliquées jusqu'à présent dans l’IED, pour leur soutien inestimable tout au long de ce parcours...Nous comptons sur d’autres partenaires techniques et financiers, à voir une opportunité d’appui aux jeunes, aux femmes, au secteur de l’énergie, et d’élargir la portée de cet Incubateur de l’Energie Durable.”Les prochaines étapes après ce lancement consistent à l’appel à projets, le concours d'innovation, ainsi que le programme d'accompagnement en lui-même. Pour sa part, le Secrétaire Général du Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, Monsieur Thierry ANDRIANTSOA a rappelé que les cibles de l'ODD 7 peuvent être atteintes pour Madagascar à condition de considérer les différents challenges comme autant d’opportunités. Il a lancé un appel vibrant aux compétences Malagasy capables de concevoir et dimensionner des systèmes d'énergies renouvelables. A propos du programme conjoint FIERFace aux défis énergétiques auxquels le pays fait face, le Système des Nations Unies avec le Gouvernement Malgache ont collaboré pour créer un programme financé par le Fonds conjoint des Nations Unies pour les Objectifs de Développement Durable. Lancé en avril 2022, le projet FIER est mis en œuvre par le PNUD, le Fonds d'équipement des Nations Unies et l’ONUDI en partenariat avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. D'ici Mars 2026, trois composantes seront déployées dont la mise en place d'un Fonds Souverain Malgache (FSM), l'opérationnalisation d’une facilité de réduction des risques (Derisking Facility) et l’Incubateur d’Energie Durable (IED). Pour plus d’informations, contactez :Bureau du Coordinateur Résident des Nations à Madagascar, Mme Zoé RASOANIAINA, rasoaniaina@un.org, 0345953109ONUDI, Direction au niveau de l’Incubateur de l’Energie Durable j.randriamampianina@unido.org, 0320542537 Projet FIER, Communication, Mme Koloina Stéphanie ANDRIAMANANTENA, koloina.andriamanantena@undp.org, 0385552080Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, Directeur de la Communication, Mr. Solo RAJAONSONdircom@meh.mg, solo.rajaonson@gmail.com, 0333330026 / 034 11 136 74
Le lancementLe lancement de cette initiative phare « Incubateur de l’Energie Durable » a réuni ce vendredi au Novotel Alarobia, les parties prenantes clés du secteur dont des représentants du Gouvernement et des Nations Unies, des start-ups, des petites et moyennes entreprises, des Universitaires ainsi que des jeunes et des femmes intéressés par le domaine de l'énergie.A l’occasion, la Représentante Résidente de l’ONUDI Mme Volatiana RAKOTONDRAZAFY a souligné l’importance que jouera l’IED dans la promotion du secteur de l'énergie à Madagascar. Une cinquantaine de projets novateurs seront appuyés dans le cadre de la période de mise en œuvre du programme conjoint FIER. Dans son message, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, M. Issa SANOGO a déjà fait appel aux partenaires pour étendre la portée de l’initiative et assurer la durabilité de l’IED au-delà de la période d’appui du programme en affirmant : “Je félicite ainsi toutes les parties prenantes impliquées jusqu'à présent dans l’IED, pour leur soutien inestimable tout au long de ce parcours...Nous comptons sur d’autres partenaires techniques et financiers, à voir une opportunité d’appui aux jeunes, aux femmes, au secteur de l’énergie, et d’élargir la portée de cet Incubateur de l’Energie Durable.”Les prochaines étapes après ce lancement consistent à l’appel à projets, le concours d'innovation, ainsi que le programme d'accompagnement en lui-même. Pour sa part, le Secrétaire Général du Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, Monsieur Thierry ANDRIANTSOA a rappelé que les cibles de l'ODD 7 peuvent être atteintes pour Madagascar à condition de considérer les différents challenges comme autant d’opportunités. Il a lancé un appel vibrant aux compétences Malagasy capables de concevoir et dimensionner des systèmes d'énergies renouvelables. A propos du programme conjoint FIERFace aux défis énergétiques auxquels le pays fait face, le Système des Nations Unies avec le Gouvernement Malgache ont collaboré pour créer un programme financé par le Fonds conjoint des Nations Unies pour les Objectifs de Développement Durable. Lancé en avril 2022, le projet FIER est mis en œuvre par le PNUD, le Fonds d'équipement des Nations Unies et l’ONUDI en partenariat avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. D'ici Mars 2026, trois composantes seront déployées dont la mise en place d'un Fonds Souverain Malgache (FSM), l'opérationnalisation d’une facilité de réduction des risques (Derisking Facility) et l’Incubateur d’Energie Durable (IED). Pour plus d’informations, contactez :Bureau du Coordinateur Résident des Nations à Madagascar, Mme Zoé RASOANIAINA, rasoaniaina@un.org, 0345953109ONUDI, Direction au niveau de l’Incubateur de l’Energie Durable j.randriamampianina@unido.org, 0320542537 Projet FIER, Communication, Mme Koloina Stéphanie ANDRIAMANANTENA, koloina.andriamanantena@undp.org, 0385552080Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, Directeur de la Communication, Mr. Solo RAJAONSONdircom@meh.mg, solo.rajaonson@gmail.com, 0333330026 / 034 11 136 74
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Communiqué de presse
29 avril 2024
RAPPORT DES RESULTATS DES NATIONS UNIES MADAGASCAR
Le Rapport des résultats du Système des Nations Unies à Madagascar pour l’année 2023 est désormais accessible sur le site web des Nations Unies Madagascar. Ce rapport, remis au gouvernement le 26 mars 2024, reflète les réalisations et contributions du Système des Nations Unies aux efforts de développement de Madagascar durant l’année d’activités, et démontre l’engagement du Système des Nations Unies à être plus transparent et plus redevable. . Remerciements du Système des Nations Unies à Madagascar, sous le leadership de M. Issa Sanogo, son Coordonnateur résident, à l’endroit des membres du personnel du système dans tout Madagascar pour leur volonté et les efforts fournis pour contribuer au développement durable du pays. Le Système des Nations Unies à Madagascar est également reconnaissant envers les différents partenaires, dont l’État, les différentes institutions, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé , les organisations de la société civile, les chefs de villages, les personnes handicapées, les femmes, les jeunes, et la population dans toutes ses composantes pour leurs soutiens au développement du pays, et sans oublier les médias qui ont toujours été fidèles dans la transmission des informations au public. L’année 2023 a également été la dernière année de mise en œuvre du plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable pour le cycle 2021 -2023 suivant ses quatre priorités stratégiques : PS 1 : Renforcer la bonne gouvernance, l’état de droit et la sécurité,PS 2 : Assurer le développement du capital humain et l’exploitation du dividende démographique,PS 3 : Impulser la productivité du travail et la création d’emplois productifs pour des revenus décents et une économie compétitive,PS 4 : Renforcer la gestion durable, résiliente et inclusive de l’environnement. Nombreuses réalisations ont été enregistrées durant l’année 2023 avec les efforts de toutes les agences en étant solidaires avec le gouvernement et en collaboration avec les différents partenaires et la participation des bénéficiaires, allant du renforcement des capacités des institutions nationales à l'expansion de l'accès de la population aux services sociaux, et de l'amélioration de l'employabilité des jeunes au renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique. Quelques exemples concrets du type de réalisations auxquelles le Système des Nations Unies a contribué en 2023 : En matière de gouvernance, 114 tonnes d’imprimés sensibles ont été acquis pour l’élection présidentielle, incluant 3 000 bulletins en écriture Braille pour permettre aux personnes malvoyantes de participer au scrutin. Dans le domaine du capital humain, environ 975 000 personnes ont obtenu un accès à un service d'assainissement de base. Dans le cadre de l’emploi, le soutien aux innovations pour améliorer la productivité agricole a bénéficié à près de 200 000 personnes. En ce qui concerne l’environnement et le changement climatique, Madagascar a été le premier pays du monde à élaborer son plan d’action « alertes précoces pour tous » dont la mise en œuvre débute cette année 2024. Le Système des Nations Unies travaille de manière de plus en plus intégrée, ce qui facilite l'obtention de tels résultats. Les 11 projets conjoints impliquant plusieurs agences, avec un budget total de 54 millions de dollars américains (USD) en témoignent. Cette même coordination entre agences a permis au système de devenir plus efficient et d’éviter des coûts opérationnels de plus de 3 millions USD en 2023 - des gains qui bénéficient à la mise en œuvre de ses programmes sur le terrain. Grâce au précieux soutien des partenaires techniques et financiers, 80 % des 199 millions USD nécessaires pour mettre en œuvre la programmation planifiée pour 2023 ont été disponibles. À l'horizon 2024, avec le nouveau plan-cadre de coopération 2024-2028, le Système des Nations Unies à Madagascar contribuera à la Politique générale de l’État en concentrant ses efforts sur les domaines d’accélération des ODD, par exemple la transformation de l'éducation, les systèmes alimentaires, l’agenda climat, la digitalisation, et l'emploi et la protection sociale, tout en continuant ses efforts dans l’initiative Spotlight, un programme ambitieux et holistique afin de mettre fin aux violences envers les femmes et les filles. Les acquis des interventions en faveur du développement sont réelles car les histoires de réussite ont été relatées pour décrire combien les efforts des agences du Système des Nations Unies ont apporté leurs fruits. Néanmoins, la route reste encore longue jusqu’en 2030. Il reste encore beaucoup à faire. C’est pour cela que les Nations Unies pensent déjà au futur en organisant cette année le sommet de l’avenir qui se tiendra à New York en septembre, et qui offrira l'occasion de réfléchir aux défis les plus urgents auxquels nous sommes confrontés et de renouveler notre engagement en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale vers l’atteinte des ODD. Contact: Zoe Rasoaniaina, Tel: 0345953109, WhatsApp: 0320746669, rasoaniaina@un.org
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Communiqué de presse
03 avril 2024
REUNION DU COMITE DE PILOTAGE CONJOINT DU PLAN CADRE DE COOPERATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (UNSDCF 2021-2023)
Dans ce cadre, une réunion du comité de pilotage de l’UNSDCF s’est tenue ce jour au Carlton Anosy, coprésidée par la Ministre de l’Économie et des Finances Madame Rindra Hasimbelo RABARINIRINARISON représentée par la Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction Publique Madame Hanitra Fitiavana RAZAKABOANA, et le Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies à Madagascar, Monsieur Issa SANOGO.Ce Comité de pilotage est composé de Ministres et Chefs d’Agence des Nations Unies coprésidents de chaque priorité stratégique du cadre, de Représentants des Partenaires Techniques et Financiers, du Secteur Privé et de la Société Civile.Ce travail conjoint fut l’occasion d’échanger sur les principales réalisations collectives obtenues pour l’année 2023, de discuter des bonnes pratiques identifiées et des contraintes rencontrées durant la mise en œuvre. Elle a également permis de définir les orientations stratégiques pour améliorer la mise en œuvre de l’UNSDCF 2024-2028, et de présenter le rapport des résultats de développement du Système des Nations Unies à Madagascar en 2023.L’UNSDCF est la réponse commune du système des Nations Unies aux trois piliers de la Politique Générale de l’État et aux obstacles structurels à la réalisation des Objectifs de développement durable de Madagascar. Il permet ainsi de poursuivre leur engagement à accompagner l’État malagasy dans la mise en œuvre de ses programmes.En tant que Co-Présidente du comité de pilotage, Madame la Ministre de l’Économie et des Finances représentée par Madame la Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction Publique, a réaffirmé l’engagement du Gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de l’agenda 2030 par le biais de l’UNSDCF : « Au nom du Gouvernement, je tiens à réaffirmer son engagement dans le partenariat avec le Système des Nations-Unies afin d’accroître l’efficacité de nos efforts en faveur de l’émergence de Madagascar ».Quant au Coordonnateur résident des Nations Unies, il a souligné que pour le Système des Nations Unies, les réunions de Comité de pilotage restent essentielles pour concrétiser notre engagement à être plus transparents, plus redevables et plus à l'écoute vis-à-vis des partenaires. Il a ajouté que « Le SNU travaille de manière de plus en plus intégrée, ce qui facilite l'obtention de meilleurs résultats. Grâce au précieux soutien des partenaires techniques et financiers, 80 % des 199 millions USD nécessaires pour mettre en œuvre la programmation planifiée pour 2023 ont été acquis. Et 83 % de cette somme, soit 131 millions USD, ont été effectivement déboursés et mis en œuvre. »Tenant compte des défis à relever, et des différents aléas, le Gouvernement Malagasy et le Système des Nations Unies réaffirment leur engagement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’agenda 2030. Ceci à travers l’obtention de résultats collectifs capitalisant une approche plus systémique, intégrée et synergétique pour les futures collaborations avec les institutions et agences.
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Communiqué de presse
02 octobre 2023
COMMUNIQUE DE LA MISSION DES NATIONS UNIES POUR LE SUIVI DES AVANCEES REALISEES DANS LA PREPARATION DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 9 NOVEMBRE
La délégation était composée de représentants des Divisions de l'Afrique de l'Est et de l'Assistance électorale du Département des Affaires politiques et consolidation de la paix, du Haut-Commissariat aux droits de l'homme, du Programme des Nations Unies pour le développement, et a bénéficié de l’appui du Bureau du Coordonnateur des Nations Unies à Madagascar, Issa Sanogo. Cette mission fait suite à une précédente mission déployée au mois de mars dernier, à la requête du Gouvernement de Madagascar.
Durant son séjour, la délégation a rencontré les principaux acteurs nationaux impliqués dans le processus électoral ; notamment, la Haute cour constitutionnelle (HCC), la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Président du Sénat, le Premier Ministre, Chef du gouvernement collégial, des membres du gouvernement, des candidats à l’élection présidentielle, des Organisations de la société civile et le Conseil des Eglises Chrétiennes de Madagascar (FFKM). La mission a également eu des échanges fructueux avec des représentants de la communauté diplomatique.
La mission réitère l’engagement du Système des Nations Unies à appuyer le peuple et le gouvernement de Madagascar dans l’organisation d’une élection présidentielle crédible et transparente dans un climat socio-politique apaisé. La mission encourage toutes les parties prenantes du processus électoral à prioriser l’intérêt national et à
résoudre leurs différends par la concertation et de manière pacifique en vue de renforcer la confiance, en utilisant les mécanismes et cadres institutionnels établis par la Constitution malagasy. La mission appelle également tous les acteurs de la société malagasy, en particulier la classe politique et les médias, à s’abstenir de disséminer et à combattre tout discours qui pourrait inciter à la haine, à la discrimination, à la division ou à la violence avant, pendant et après l’élection présidentielle.
Enfin, la mission appelle toutes parties prenantes au processus électoral à la retenue et à faire montre d’un sens élevé de responsabilité. Elle réaffirme aussi le droit de toutes les parties de s’exprimer et de se réunir pacifiquement ainsi que l’importance de poser les jalons d'un processus électoral équitable et crédible qui produirait un résultat accepté par tous et reflétant la volonté du peuple. Un tel résultat permettra à Madagascar de renforcer son ancrage démocratique ainsi qu’une meilleure mobilisation de tout son potentiel en faveur des Objectifs de développement durable, en particulier la lutte contre la pauvreté, avec le soutien de la communauté internationale.
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Communiqué de presse
20 septembre 2023
Responding to cascading global crises, SDG Summit launches new phase of accelerated action on the Sustainable Development Goals
World leaders made an historic global promise to secure the rights and well-being of everyone on a healthy, thriving planet when they agreed to the 2030 Agenda and the 17 SDGs in 2015. However, at midpoint of SDG implementation, the SDGs are in peril. Tens of millions have fallen into poverty since 2020. Over 110 million people are forcibly displaced. Inequalities have worsened, strikingly so for women and girls. Many governments are forced to choose between debt payments and investing in healthcare and education. The climate emergency is wreaking havoc on lives and livelihoods. Developing countries and the world’s most vulnerable people continue to bear the brunt of these crises.
“The SDGs aren’t just a list of goals. They carry the hopes, dreams, rights and expectations of people everywhere,” said UN Secretary-General António Guterres. “Yet today, only 15 per cent of the targets are on track. Many are going in reverse. Instead of leaving no one behind, we risk leaving the SDGs behind.”
The Political Declaration
Leaders adopted a decisive, action-oriented political declaration at the Summit, highlighting their collective commitment to build a sustainable, inclusive and prosperous world by 2030.
With a strong focus on the means of implementation, and in particular, on financing for development, the declaration acknowledges that without a quantum leap in investments to enable just and equitable energy, food, digital transitions, and a transformation in education and robust social protection in developing countries, the goals simply will not be met.
Additionally, the Declaration urges immediate action to deliver an SDG Stimulus proposed by the UN Secretary-General, which calls for a massive increase in financing for the achievement of the SDGs to the tune of $500 billion each year. It also conveys strong support from all countries for a much-needed reform of the international financial architecture to better reflect today’s global economy.
“I am deeply encouraged by the detailed and wide-ranging draft political declaration under consideration here today — especially its commitment to improving developing countries’ access to the fuel required for SDG progress: finance. This can be a game-changer in accelerating SDG progress,” stated the Secretary-General.
Global and National Commitments
Over 100 Countries will present national commitments to SDG Transformation that include priority transitions and areas for investment, setting national benchmarks for reducing poverty and inequalities by 2027 and strengthening institutional frameworks to support SDG progress. In addition to these national commitments, developed countries and other countries who have the capacity, are expected to make individual global commitments drawing on the Secretary-General’s proposal for an SDG Stimulus and broader means of implementation, such as fulfilling ODA commitments, suspending debt payments and agreeing on innovative finance mechanisms.
SDG Action Weekend
The SDGs cannot be delivered by governments alone. The SDG Action Weekend on 16 to 17 September gave an opportunity for over 3000 people from all sectors of society to outline their commitments to accelerate progress on the SDGs. The SDG Mobilization Day on Saturday 16 September saw business, civil society, science, local authorities and young people making meaningful contributions to SDG implementation.
The SDG Acceleration Day on 17 September highlighted UN High-Impact Initiatives that show that transformation is possible and will help to drive momentum for action on the ground in the coming years. The initiatives focus on six major transitions that will drive progress across the SDGs: i) Social Protection; ii) Energy; iii.) Education; iv) Food Systems; v) Digital Transformation; vi) Biodiversity and Nature, underpinned by greater financing and other supports, as well as action to advance gender equality.
About the Summit
The opening of the Summit featured statements by the President of the General Assembly Dennis Francis, UN Secretary-General António Guterres and President of the Economic and Social Council Paula Narvaéz.
The 2-day Summit will feature a short plenary segment to hear the actions and commitments delivered on behalf of groups of States. Six Leaders' Dialogues will allow Heads of State and Government to report on progress and set out concrete national commitments to SDG transformation.
SDG Media Zone, 18-22 September, 10:30 am – 4:30 pm
The SDG Media Zone is a key feature of the UN General Assembly’s High-Level Week, bringing together world leaders, influencers, activists, experts, content creators and media partners to highlight actions and solutions in support of the SDGs. Organized by the UN Department of Global Communications, in collaboration with the PVBLIC Foundation, the Zone takes the conversation on advancing the 2030 Agenda into the public discourse through impactful in-depth interviews and conversations on global issues that matter to people everywhere. All sessions will livestream on UN WebTV.
SDG Pavilion, 15-22 September
The SDG Pavilion is a beacon for the Sustainable Development Goals. It was created to mark the halfway point of the Goals. To use a sporting analogy, we are down at halftime.
However, the good news is that any given match is won in the second half. Organized by the UN Office for Partnerships, in collaboration with Project Everyone, the SDG Pavilion will host a series of Halftime Talks and a high level gathering of women leaders to mobilize the world to keep the promise of the SDGs. Sessions will be livestreamed on UN WebTV.
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For more additional information, please visit key links below:
The SDG Summit 2023 website and SDG Summit Programme
The SDG Summit Media Corner
The SDG Action Weekend
High-Level Week of the UN General Assembly Snapshot
The Sustainable Development Goals Website
Follow key events live on UN WebTV.
Media contacts (interviews available upon request):
Francyne Harrigan, UN Department of Global Communications, harriganf@un.org
Sharon Birch, UN Department of Global Communications, birchs@un.org
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