Bébés du jour de l’An : plus de 2,000 enfants naîtront à Madagascar le 1er janvier 2020
01 janvier 2020
En 2020, l’UNICEF appelle les dirigeants mondiaux et les nations à investir dans la formation et l’équipement des agents de santé afin de garantir la survie de chaque nouveau-né
D’après les estimations, 2,087 bébés naîtront à Madagascar le 1er janvier, a indiqué l’UNICEF. Les bébés Malgache représenteront ainsi 0.53% des 392.078 naissances estimées pour le jour de l’An dans le monde.
« Le début d’une nouvelle année, d’autant plus que celle-ci amorce une nouvelle décennie, nous donne l’occasion de réfléchir aux espoirs et aux aspirations que nous avons pour notre avenir, mais aussi pour celui des générations futures », a déclaré Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF. « Aussi, à l’aube de chaque nouvelle année, il convient de garder à l’esprit le potentiel dont dispose chaque enfant qui entame sa vie ainsi que toutes les possibilités qui s’offrent à lui – si tant est qu’on lui donne une chance de les exploiter. »
Il est fort probable que les iles Fidji, dans le Pacifique, accueillent le premier bébé de l’année 2020 et les États-Unis, le dernier. D’après les estimations, plus de la moitié des naissances qui auront lieu aujourd’hui se produiront dans les huit pays suivants :
- Inde — 67 385
- Chine — 46 299
- Nigéria — 26 039
- Pakistan — 16 787
- Indonésie — 13 020
- États-Unis — 10 452
- République démocratique du Congo — 10 247
- Éthiopie — 8 493
Cependant, des millions de nouveau-nés à travers le monde ne voient pas le jour sous cette bonne étoile. En 2018, 2,5 millions de bébés sont morts au cours de leur premier mois de vie, dont un tiers le jour même de leur naissance. À Madagascar en 2018, 17.671 décès de nouveau-nés (moins de 28 jours) ont été signalés. Parmi ces enfants, la plupart sont décédés de causes qui auraient pu être évitées, telles que la prématurité, les complications lors de l’accouchement ou encore des infections comme la septicémie. À ces chiffres viennent s’ajouter plus de 2,5 millions de bébés nés sans vie chaque année.
Au cours des trois dernières décennies, le monde a réalisé des progrès considérables en matière de survie de l’enfant, faisant baisser de plus de moitié le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Mais les progrès sont plus lents pour les nouveau-nés. Ainsi, 47 % des enfants de moins de 5 ans décédés en 2018 sont morts durant leur premier mois de vie, contre 40 % en 1990.Dans le cadre de sa campagne baptisée « Pour chaque enfant, une chance de vivre », l’UNICEF appelle à des investissements immédiats dans la formation et l’équipement des agents de santé afin que chaque mère et chaque nouveau-né soient pris en charge par des mains expertes qui soient en mesure de prévenir et de traiter les complications avant, pendant et après la naissance.
« Un trop grand nombre de mères et de nouveau-nés n’ont pas la chance de bénéficier des soins de sages-femmes ou d’infirmières formées et équipées, ce qui mène à des situations dramatiques » a ajouté Henrietta Fore. « Des millions de bébés pourraient survivre à leur premier jour de vie et grandir au cours de cette décennie et bien au-delà si chacun d’entre eux naissait entre des mains expertes. »