Les Directrices régionales de l’UNICEF et de l’UNESCO au CHU de Gynécologie et Obstétrique de Befelatanana
09 mai 2019
- Visite des Directrices régionales de l’UNICEF et de l’UNESCO au CHU de Gynécologie et Obstétrique de Befelatanana
Antananarivo, jeudi 9 mai 2019
La Directrice régionale de l’UNICEF, Madame Leila Pakkala, Présidente par intérim du Groupe régional de développement durable des Nations Unies (R-UNSDG) et la Directrice régionale de l’UNESCO, Madame Ann-Therese Ndong Jatta, qui est le point focal pour Madagascar au sein de R-UNSDG, ont effectué une visite au Centre hospitalier universitaire de Gynécologie-Obstétrique de Befelatanana (CHUGOB). La santé et le bien-être, la justice et paix faisant partie des Objectifs de développement durable (ODD), la visite de l’hôpital a figuré dans leurs priorités durant leur séjour à Madagascar.
Cette visite, dirigée par le Professeur Hery Rakotovao Andrianampanalinarivo, Directeur du Centre hospitalier universitaire de Gynécologie-Obstétrique de Befeletanana, leur a permis de voir et de comprendre la situation de la santé maternelle, infantile et de la reproduction à Madagascar. Il leur a également montré que le CHUGOB est l’un des centres hospitaliers universitaires ayant les capacités évidentes dans le domaine d’offres de services néonatals et maternels, ainsi que dans la prise en charge des enfants victimes de violences sexuelles.
Confronté aux problèmes de mortalité et morbidité des nouveaux-nés, liés à la prématurité et au faible poids à la naissance, le CHUGOB a mis en place le Service Kangourou en 2002. En 2018, le service prend en charge par mois 30 nouveaux-nés dans l’unité d’hospitalisation mère-enfant kangourou, et 300 bébés sont suivis jusqu’à l’âge de 12 mois. Grâce à l’appui du Système des Nations Unies, le service est actuellement réhabilité et équipé pour être un centre de formation pilote en Méthode Mère Kangourou.
Par ailleurs, le Centre Vonjy appuyé par le Système des Nations Unies assure la prise en charge holistique des enfants victimes de violences sexuelles. Depuis 2015, plus de 2500 enfants, dont la plupart sont des filles, ont accès gratuitement aux services médicaux, psycho-social et judiciaires.
Le centre permet aux médecins, assistants sociaux, et à la police des mœurs et de protection des mineurs, de travailler ensemble sous un même toit. Ainsi, la prise en charge se fait d’une manière rapide et efficace. Une base de données concernant les enfants victimes a été mise en place pour faciliter le travail d’analyse et avoir le profil de chaque enfant, ainsi que celui des présumés auteurs.
Le Système des Nations Unies a également équipé le bloc opératoire, rénové le hall de la maternité, et mis à la disposition des femmes des kits d’accouchement. 3660 personnes ont pu bénéficier du service de cette unité.