5 juin 2023: Journée mondiale de l’environnement: « Solutions à la pollution plastique »
Cela fait cinquante ans, un demi-siècle, que nous célébrons la Journée Mondiale de l’Environnement !
Selon la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies de 1973, il est demandé que chaque 5 juin de l’année, les acteurs de développement – le gouvernement, la société civile, le secteur privé, chaque citoyen et même nous au sein des Nations Unies – réaffirmions l'intérêt que nous attachons à la protection et à l'amélioration de l'environnement.
Et justement, les signaux sont au rouge, nous interpellant à des actions beaucoup plus drastiques en faveur de notre environnement. Les questions du réchauffement climatique, de la gestion de la biodiversité, de la lutte contre la désertification ont été soulevées depuis la convention de Rio, prise lors du sommet de la terre en 1992. S’y ajoute maintenant la question de la pollution qui est anthropique, du fait de l’homme.
Chaque geste que nous jugeons anodin de jeter un sachet de bonbon ou de biscuit, laisser trainer une bouteille plastique, utiliser un emballage en plastique, chaque jour, coûte cher sans que nous nous en rendions compte. Ce 5 juin, je voudrais par conséquent inviter chacune et chacun d’entre nous à se demander :
- Sommes-nous de la génération d’acteurs de développement qui apportons les solutions ?
- Faisons-nous partie de la génération d’hommes et de femmes, de jeunes qui sont proactifs pour préserver l’environnement ?
- Pouvons-nous être des exemples et être cités comme des bonnes pratiques en matière de décisions et actions en faveur de l’environnement ?
Je voudrais saisir cette occasion pour partager avec vous ce message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, à l’occasion de cette Journée Mondiale de l’Environnement qui a pour thème : « solution à la pollution plastique ».
« Cette Journée mondiale de l’environnement est un appel à combattre la pollution plastique.
Chaque année, l’humanité produit plus de 400 millions de tonnes de plastique, dont un tiers n’est utilisé qu’une seule fois.
Chaque jour, l’équivalent de plus de 2 000 camions à ordures remplis de plastique est déversé dans nos océans, dans nos rivières et dans nos lacs.
Les conséquences sont catastrophiques.
Les microplastiques se retrouvent dans la nourriture que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons et dans l’air que nous respirons.
Le plastique est fabriqué à partir de combustibles fossiles. Ainsi, plus nous produisons de plastique, plus nous brûlons de combustibles fossiles et plus nous aggravons la crise climatique.
Toutefois, nous avons des solutions.
L’an dernier, la communauté internationale a entamé des négociations en vue de parvenir à un accord juridiquement contraignant destiné à mettre fin à la pollution plastique.
Il s’agit là d’un premier pas de bonne augure, mais il faut que tout le monde se mobilise.
Dans son dernier rapport, le Programme des Nations Unies pour l’environnement indique que nous pouvons réduire la pollution plastique de 80 % d’ici à 2040 si nous axons dès maintenant nos efforts sur la réutilisation, le recyclage, la réorientation et la diversification des produits.
Nous devons travailler de concert – États, entreprises et consommateurs – pour nous défaire de notre dépendance au plastique, promouvoir le zéro déchet et mettre sur pied une économie véritablement circulaire.
Ensemble, bâtissons un avenir plus propre, plus sain et plus durable pour l’humanité tout entière. »
Chers tous, AGISSONS !