Ce fut l’occasion les jeunes membres du TALAMI ont pu faire une démonstration de danse traditionnelle
accompagnée d’instruments de musiques folkloriques.
Doucement mais sûrement, la sécurité revient dans les communes de Mananovy et Andalamby, district de Betroka. Un retour à l’apaisement que la population doit, en grande partie, à la création de l’association
« Tanoran’i Lagnagna Miavotse » (TALAMI). Une association qui permettent aux jeunes de s’adonner à des activités ludiques et donc de se détourner
de l’oisiveté ou des actes de banditisme, sources d’insécurité dans la région. Pour montrer leur joie, la population issue des communes de Mananovy
et Andalamby ont accueilli chaleureusement la délégation des Nations Unies qui y a effectué une visite.
Ce fut l’occasion les jeunes membres du TALAMI ont pu faire une démonstration de danse traditionnelle
accompagnée d’instruments de musiques folkloriques. « Merci au PNUD, merci à l’UNFPA » ont– il chantonné en chœur. Les chanteurs comme les
danseurs étaient tus vêtus de T-shirts verts à l’effigie de l’UNFPA. En effet, la mise en place de l’association
s’inscrit dans un projet portant sur le thème : « L’art populaire au service des jeunes engagés pour la consolidation de la paix dans le Sud de Madagascar ».
Deux jeunes femmes qui habitent le district de Betroka sont unanimes : « Nous vivons en paix depuis la mise
en place de cette association « Tanoran’i Lagnagna Mivoatse » soutiennent – elles. L’association compte 436 membres dont 236 hommes selon son président, Rasoanandrasana Nambinison Frédéric. Au cours de
la rencontre avec ces jeunes, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies à Madagascar, Issa SANOGO a insisté sur l’importance de pérenniser cette situation de paix. « Ce que je voudrais vous demander à vous, les jeunes, est que vous soyez ce que nous espérons. Qu’avec les expériences que vous avez vécues, vous puissiez devenir nos ambassadeurs, vous puissiez devenir nos champions » a – t – il déclaré. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de généraliser cette bonne pratique dans la partie Sud de l’île. Et de réitérer que «C’est la seule façon pour nous de gagner ensemble le combat pour la cohésion sociale ». Un message fort et fédérateur adressé aux jeunes engagés dans ce processus de consolidation de la paix dans le Sud.