Une partie des sinistrés d'Antananarivo ont été hébergés au Gymnase Ankorondrano. Parmi eux cette mère de famille issue d'un quartier inondé de la Capitale.
« J’ai tout perdu. Ma maison est encore inhabitable à cause de la montée des eaux », raconte avec émotion Georgette Aimée Rahajavololona, une mère de famille, presque au bord des larmes. Elle figure parmi les milliers de sinistrés accueillis au gymnase d’Ankorondrano après les intempéries qui ont fait beaucoup de dégâts à Antananarivo. La plupart des familles qui sont hébergées dans ce site ont perdu leur foyer soit à cause d’un glissement de terrain soit à cause des inondations. Confrontée à une situation de grande détresse, cette mère de famille n’hésite pas à confier ses besoins pour pouvoir survivre à cette catastrophe. « J’aimerais bien recevoir des aides comme de la nourriture, des vêtements ainsi qu’un peu d’assistance pour me relever après ce qui nous est arrivé », confie – t – elle.
Face au désastre qui a frappé plusieurs foyers à Antananarivo, le système des Nations Unies à Madagascar ne lésine pas sur les moyens pour porter assistance aux sinistrés. Au lendemain même de la catastrophe, des aides comme des produits alimentaires, des médicaments, des tentes, des produits destinés à l’hygiène, ont été distribués. Après ces premières aides d’urgence, les familles sinistrées ont pu se préparer à retourner à leur foyer en recevant les accompagnements adéquats. L’assistance du système des Nations Unies ne s’est pas pour autant limitée aux dons matériels. A travers les agences, le SNU a prodigué des services tels que des sensibilisations en matière d’hygiène et d’assainissement, des services sanitaires, etc. Ces démarches s’accordent parfaitement aux missions et objectifs des Nations Unies de porter assistance aux communautés avant, pendant et après les périodes de catastrophes pour un meilleur relèvement.
Grace aux appuis de l’Etat et du Gouvernement soutenus par les partenaires techniques et financiers comme les Nations Unies, les sinistrés d’Antananarivo, comme Georgette Aimée, ont pu quitter progressivement les sites d’hébergement afin de reconstruire leur vie après les intempéries.