Madagascar se trouve au 84ème rang sur 144 pays où l’égalité de genre est parmi les plus faibles.
A Madagascar, l’état des lieux en 2018 révèle que les pesanteurs socio- culturelles et politiques ainsi que l’impunité face aux multiples violences faites aux femmes et le faible voire le manque d’accès à un travail décent et aux ressources sont les principales contraintes à lever. Si l’on se réfère à l’Indice mondial d’écart entre les sexes, Madagascar se trouve au 84 ème rang sur 144 pays où l’égalité de genre est parmi les plus faibles. Les statistiques indiquent qu’une femme sur trois subit au moins une forme de violence et près de 3 femmes sur 4 victimes de violence ne tentent jamais de chercher de l’assistance ni même de dénoncer les actes de violence.
En matière de représentation des femmes dans les postes de responsabilité politiques, les taux demeurent encore relativement faibles. En effet, à peu près 1 sur 6 sièges à l’Assemblée Nationale, 1 sur 5 sièges au Sénat, 1 sur 3 postes pour les ministres, moins de 1 sur 10 postes pour les gouverneurs et 1 sur 20 postes pour les maires seraient occupés par des femmes.
Le renforcement du pouvoir d’action des femmes et leur pleine participation sur un pied d’égalité à tous les domaines de la vie publique, sociale et économique, y compris aux postes de décisions sont des conditions essentielles au développement économique, à la stabilité et à la paix.
Système des Nations Unies travaille avec le gouvernement pour et avec les femmes et filles pour traduire les aspirations de l’Agenda 2030 en changements concrets et en améliorations dans les conditions de vie pour tous, en particulier celles des plus vulnérables et d’assurer les droits de la femme, l'égalité des chances et la pleine participation des femmes pour ne laisser personne de côté.